C’était à la faveur de la 2è Conférence nationale de la CDTM, tenue hier au Centre international de conférences de Bamako (CICB). L’évènement était présidé par le directeur général de l’Institut national de prévoyance sociale (INPS), Ousmane Karim Coulibaly, en présence du secrétaire général adjoint du bureau sortant, Dr Doulaye Dembélé, et des délégués venus de différentes régions.Celui qui est également secrétaire général de la section syndicale de l’INPS dirige un bureau de 85 membres avec comme adjoint, Dr Moulhere Baba Traoré.
Le désormais secrétaire général de la CDTM a expliqué ses ambitions. Pour lui, il s’agit de continuer à améliorer les conditions de vie des travailleurs de tous les corps de son organisation. «Je vais faire face à cela, afin d’amener la cohésion sociale au sein de notre organisation. L’INPS étant une structure qui coopère dans la protection sociale, aujourd’hui, je suis coordonnateur de l’assurance volontaire, je vais placer ce régime-là sous mon mandat. Il n’y a pas de couteau tiré au sein de l’INPS, entre les syndicats», a assuré Modibo Danion. Il a rendu un vibrant hommage à la secrétaire générale sortante qui, selon lui, a maintenu l’excellence au sein de la CDTM, avant de promettre de poursuivre dans ce sens.
Le secrétaire général adjoint du bureau sortant qui assurait l’intérim de la secrétaire générale, a remercié les membres du bureau pour leur accompagnement, mais aussi engagement et détermination dans le respect des valeurs de la solidarité, de justice sociale et de lutte pour les droits matériels et moraux des travailleurs. Cela, conforment au principe de la Confédération mondiale du travail.
Pour le directeur général de l’INPS, aucune direction ne peut fonctionner sans l’appui et l’accompagnement d’un syndicat. «Aujourd’hui, plus que jamais on doit lutter ensemble pour la cohésion et la paix sociale au Mali, pour faire émerger notre pays et faire en sorte que tout le monde se sente au Mali en bonne santé et en sécurité», a soutenu Ousmane Karim Coulibaly. Un autre temps fort a été la remise d’attestations de reconnaissance au directeur général et son adjoint, Mamadou Bakary Diakité par le secrétaire adjoint sortant.
Sinè TRAORE
La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.
À la place des statues des explorateurs et des gouverneurs du Soudan français, se trouvent désormais celles des résistants à la pénétration coloniale et des figures emblématiques de notre Armée.
Il est bien loin ce temps où Radio Mali et L’Essor mobilisaient seuls tous les sens des citoyens maliens et façonnaient l’opinion. Jusqu’en 1983, lorsqu’ils furent rejoints par la télévision nationale. La nouvelle venue ne faisait qu’agrandir la famille des «médias publics»..
Dans un environnement informationnel en constante mutation, démêler le vrai du faux est devenu un enjeu majeur. Et ce combat contre la désinformation nécessite obligatoirement le respect des principes du journalisme..
Les médias traditionnels ou classiques prennent le temps de recouper l’information avant de la diffuser. Tel n’est pas forcément le cas des nouveaux acteurs du métier appelés «vidéoman» qui, à la recherche de buzz et de sensation forte pour se faire plus d’audience, tombent facilement .
Dans les lignes qui suivent, nos deux interlocuteurs se sont prononcés sur les rôles de l’Essor et de l’ORTM dans l’ancrage institutionnel de notre pays, leur adaptation à l’évolution numérique, les défis et la contre-attaque dans le cadre de la guerre informationnelle.