
Pour cette 30è édition, le thème retenu est « Façonner un avenir de Droit : la liberté d’expression comme moteur de tous les autres droits de l’Homme ». Un thème d’une importance capitale, qui résume le rôle fondamental des médias dans un monde en reconstruction, qui cherche ses repères, mais un monde d’espoir.
Pour la circonstance, le président de la Maison de la presse (MP), Bandiougou Danté s’est exprimé sur l’état de la presse malienne au cours d’une cérémonie organisée ce mercredi à la MP. Selon lui, la célébration du 3 mai est l’occasion de rappeler au gouvernement la nécessité de respecter leurs engagements en faveur de la liberté de la presse. « Elle constitue également une journée de réflexion pour les professionnels des médias sur les questions relatives à la liberté de la presse et à l’éthique professionnelle», a-t-il relevé.
Bandiougou Danté a aussi saisi l’opportunité pour dénoncer les difficultés que traverse la presse malienne singulièrement durant l’année écoulée. Des défis liés aux conséquences catastrophiques de la maladie à Coronavirus, aux chantages, menaces, injures et intimidations se sont ajoutées des interpellations sinon des enlèvements extrajudiciaires.
Il n’a pas manqué d’évoquer le saccage inédit de la Maison de la presse, haut lieu des expressions plurielles, longtemps considéré comme inviolable, le 20 février dernier. « Nous attendons des autorités que les auteurs soient recherchés et qu’ils répondent de leurs acte », a-t-il signalé.
Un autre plan sur lequel les autorités nationales sont fortement interpellées, c’est celui de l’environnement des médias. Dans ce domaine, selon le président Danté, l’on constate avec amertume, l’immobilisme des pouvoirs publics et l’espoir de refondation suscité par de durs et couteux labeurs d’élaboration des projets de lois et des projets de décrets est menacé.
Un désordre encouragé et entretenu fait planer le risque d’une implosion inéluctable. Il s’agit d’un nombre indéterminé de médias sur les réseaux sociaux dont certains acteurs se font appeler « journalistes » qui touchent à tout en violation des règles d’éthique et de déontologie. « Ces forces nouvelles sont aussi les auteurs d’une concurrence déloyale si bien que les journaux se meurent, les radios et les télévisons agonisent », a soutenu Bandiougou Danté.
Et d’indiquer que ces médias désemparés, sans perspectives, sans opportunités, frappés de plein fouet par les conséquences de la maladie à coronavirus, de l’embargo, d’une situation économique précaire doivent faire face aux obligations contractuelles avec la Haute autorité de la communication (Hac) qui, semble déterminée à jouer pleinement son rôle par le recouvrement des redevances.
Pour le premier responsable de la Maison de la presse, il est temps que « nous sortions de cette situation de crispation par l’expression d’une volonté politique claire et appropriée ».
Sur les questions relatives à la liberté de la presse et à l’éthique professionnelle, Bandiougou Danté a noté des manquements graves, des violations flagrantes de confraternité, des appels à la haine et à la violence. Une situation face à laquelle, selon qui, la Maison de la presse se démarque et les condamne vigoureusement.
Au-delà de cette Journée, la MP a respecté la tradition en organisant la Semaine nationale de la liberté de presse (SNLP), qui se poursuivra jusqu’au 10 mai 2023 à travers un programme inclusif élaboré sur la base d’une vaste concertation. « L’objectif recherché est qu’au sortir de la semaine, nous ayons des recommandations et des stratégies pour un plaidoyer- lobbying pour l’adoption de nos textes par les pouvoirs publics et jeter les bases d’une véritable instance d’autorégulation en vue d’une Co-régulation efficace et efficiente », a déclaré le président de la MP.
Aboubacar TRAORE
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