
Il lui est reproché d’avoir délivré un mandat à l’entrepreneur Sidi Mohamed Kagnassi, qui ne comporte aucun ordre ni visa du Président Ibrahim Boubacar Keïta, dans le cadre de l’acquisition des équipements militaires. Un mandat que la partie civile, représentée par le Contentieux de l’État, a qualifié comme élément déclencheur de l’affaire.
Dans sa défense, Mahamadou Camara a déclaré avoir été instruit par le Président Ibrahim Boubacar Keïta de donner un mandat à Sidi Mohamed Kagnassi afin de certifier qu’il est en mission du Chef de l’État dans le cadre de l’équipement de l’Armée malienne. L’accusé a ensuite affirmé avoir obéi à l’instruction du Président Keïta dans ce sens.
Il a également précisé que ce mandat ne veut pas dire l’octroi du contrat, qui a été fait par le ministère de la Défense et des Anciens combattants à l’époque. Mieux, il dira que le contrat relatif aux équipements militaires n’a pas été exécuté par Sidi Mohamed Kagnassi, mais plutôt par l’entreprise Guo Star d’Amadou Kouma. Répondant à la demande du procureur Kokè Coulibaly de prouver la décision de feu le Président Ibrahim Boubacar Keïta de mettre Sidi Mohamed Kagnassi en mission, Mahamadou Camara a rappelé les propos de l’ancien Chef de l’État où il dit avoir décidé de mettre cet entrepreneur en mission. Des propos qu’il a confirmés par la suite lors d’une interview, d’après l’accusé.
«Est-ce que vous êtes formel que Sidi Mohamed Kagnassi n’a pas exécuté le marché ?», a demandé le procureur. En réponse, Mahamadou Camara a déclaré qu’il ressort du protocole d’entente entre la société Guo Star et le ministère de la Défense et des Anciens combattants, que Sidi Mohamed Kagnassi n’est pas signataire du contrat. «C’est signé par Amadou Kouma», a-t-il insisté.
L’accusé a ensuite affirmé que Sidi Mohamed Kagnassi n’a joué qu’un rôle de facilitateur dans l’affaire. «Que pensez-vous de l’exécution du contrat quand on sait que Sidi Mohamed Kagnassi a signé la première version dudit contrat ?», a demandé le procureur, déclarant que l’accusé a indiqué en matière préliminaire, que l’entrepreneur a identifié les fournisseurs, négocié les prix et défini le mode de paiement.
En réponse, Mahamadou Camara a maintenu que Sidi Mohamed Kagnassi n’a pas exécuté le contrat dont l’exécution s’est faite après la signature par l’entreprise Guo Star.
Auparavant, l’ancienne ministre de l’Économie et des Finances, Mme Bouaré Fily Sissoko, avait demandé à nouveau à la Cour, la comparution de l’ancien Premier ministre Oumar Tatam Ly et de l’ancien ministre délégué chargé du Budget, Madani Touré, respectivement installés au Canada et sur les Iles Comores. Après les débats, la Cour a promis que ces deux personnalités vont comparaitre le jeudi 19 juin prochain.
Bembablin DOUMBIA
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