
La conférence était
animée par le directeur du Centre national d’immunisation (CNI), Dr Ibrahima
Diarra, le chef du programme santé de l’Unicef, Clement Djumo, et la représentante
de la directrice régionale de la santé, Dr Tenin Traoré. C’était sous la présidence
du représentant du ministre en charge de la Santé, Hamadoun Aly Dicko.
Selon les estimations de l’Organisation
mondiale de la santé (OMS)-Unicef sur la couverture vaccinale nationale
(WUENIC) 2021, le Mali est parmi les 6 pays de la région de l’Afrique de
l’Ouest et du Centre avec un nombre élevé d’enfants de zéro dose, estimés à un peu plus de 1,1 million. Or, la
vaccination protège les enfants contre les maladies.
à cet effet, le représentant de l’Unicef a déclaré
que si les enfants ne sont pas vaccinés correctement, ils peuvent être exposés à
des maladies comme la poliomyélite, les infections respiratoires, les diarrhées
virales, la rougeole et autres maladies épidémiques. Pour lui, des recherches
ont montré que le retour sur investissement pour la vaccination des enfants est
très important.
Selon ces études, pour chaque dollar dépensé pour la vaccination
de routine, on a un retour sur investissement d’au moins 26 dollars, environ
14.300 Fcfa. Ces estimations devraient éclairer les décideurs nationaux et ceux
des organismes de financement à fournir encore plus d’efforts visant dans la
mobilisation des ressources pour la vaccination. Il a rappelé que le Programme élargi
de vaccination (PEV) au Mali couvre l’ensemble du territoire national et a pour
objectif de vacciner au moins 90% des enfants de 0 à 11 mois.
Quant au directeur du CNI, il a expliqué que
le choix du thème n’est pas fortuit parce que la Covid-19 a impacté négativement
la vaccination de la routine dans notre
pays. Et d’ajouter qu’en ce moment là, les femmes refusaient d’amener les
enfants dans les établissements de santé par peur d’etre contaminées par le
virus de la maladie. Il faut dire que
les rumeurs d’administration de l’antigène contre la Covid-19 aux enfants
contre leur gré n’ont pas non plus arrangé les choses.
Pour lui, il est clair que les parents ont
l’obligation, et le devoir de faire vacciner les enfants de façon régulière
pour les protéger contre toutes les maladies. Dr Ibrahima Diarra a aussi évoqué
d’autres difficultés, notamment la situation sécuritaire et l’immensité du
territoire national comme obstacles à l’accès au vaccin dans les zones reculées
ou en proie à l’insécurité. D’où le nombre élevé d’enfants zéro dose. Pour améliorer
la couverture vaccinale des enfants zéro dose ou sous-vaccinés, il faut
l’accompagnement des partenaires pour que des enfants ne soient pas des laissés-pour-compte.
Il a saisi l’occasion pour rappeler qu’il y aura une campagne de vaccination
contre la poliomyélite du 16 au 19 juin
prochains pour la première phase dans les Régions de Mopti, Tombouctou, Gao,
Kidal, Ménaka et Taoudéni. Selon lui, l’objectif de toutes ces vaccinations ne
peut etre atteint sans la vaccination de routine qui est la base. Et permet
surtout d’immuniser contre beaucoup de pathologies.
Le représentant du ministre de la Santé et du Développement social a rappelé que les enfants sont protégés contre les maladies évitables par la vaccination. Ainsi, les parents ont plus de temps pour vaquer à leurs occupations professionnelles et autres activités économiques. Les familles sont également moins susceptibles d’être confrontées à la douleur émotionnelle et parfois aux coûts élevés de la prise en charge des maladies.
Amsatou Oumou TRAORE
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