
L’entretien régulier s’est traduit par une augmentation de l’épaisseur des murs extérieurs
C’était sous la présidence du chef de cabinet du ministre chargé de la Culture, Yamoussa Fané, en présence des représentants des structures partenaires, notamment le Fonds des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco), la Fondation Alliance internationale pour la protection du patrimoine dans les zones en conflit (Aliph) et une forte délégation de Gao.
Les contributions financières des partenaires, notamment de l’Unesco et de la Fondation Aliph, ont permis la mise en œuvre de ce Projet. Ils ont été remerciés pour leur accompagnement par le chef de cabinet, ainsi que les communautés pour leur mobilisation et participation effective aux activités du Projet.
De même que les collectivités territoriales pour leur soutien et appuis multiformes, les autorités administratives, les professionnels et gestionnaires du patrimoine et de la culture pour leur disponibilité et leur appui-conseil. Le Tombeau des Askia, construit en 1495 par l’empereur Askia Mohamed, est non seulement un témoignage exceptionnel de la grande puissance et de la richesse de l’empire Songhay, mais aussi une identité de la ville de Gao.
Ce site vivant est un lieu fédérateur qui a cristallisé pendant des siècles l’importance du passé, les traditions communautaires et les pratiques religieuses. Cet édifice est structuré en murs et colonnes massifs et une toiture faite de terre à pente faible supportée par un assemblage de poutres.
POUTRES EN BOIS DE RÔNIER- Les pluies diluviennes et l’érosion hydrique, la vétusté des piliers et des bois de la toiture sont autant de facteurs qui ont rendu vulnérable la bâtisse. L’entretien régulier s’est traduit par une augmentation de l’épaisseur des murs extérieurs et les formes plus arrondies qu’ils ont prises au fil des années. En effet, les crépissages successifs ont accéléré le processus de dégradation de plusieurs poutres en bois de rônier et gaulettes en bois de la toiture.
Cette situation a créé des sinistres, notamment l’effondrement des piliers comme ce fut le cas en 2006, 2011, 2013 et 2017. Des «pathologies» comme le pourrissement des poutres supportant la toiture terrasse datant de plus de cinq siècles et connaissant des problèmes d’étanchéité, favorise l’infiltration des eaux de pluie, entraînant l’effondrement du toit. Ces menaces réelles ont conduit le gouvernement à demander à l’Unesco l’inscription du Tombeau des Askia sur la liste du patrimoine mondial en péril en 2012 et sur la liste des biens culturels sous protection renforcée en 2016.
Au regard de tout ce qui précède, a expliqué le chef de cabinet, le département en charge de la Culture, en partenariat avec la Fondation Aliph, a initié le Projet de réhabilitation du Tombeau des Askia pour circonscrire les menaces qui affectent son état de conservation.
L’objectif est d’assurer la conservation durable de ce patrimoine, a expliqué Yamoussa Fané. Il s’agit de consolider les piliers, d’alléger le poids du banco sur le toit, de renouveler toutes les charpentes et de renforcer l’ensemble des structures du bâtiment.
Youssouf DOUMBIA
Cette année, le crépissage de la mosquée de Djingarey ber coïncide avec le 700è anniversaire de son érection par l’empereur Kankou Moussa de retour du pèlerinage à la Mecque au XIVè siècle. Il coïncide aussi d’avec l’Année de la culture décrétée par le Président de la Transitio.
L’événement a été marqué par une conférence qui a débattu de la thématique : «Place et rôle du Maaya et du Danbé dans la formation et l’éducation du Maliden kura».
Le prince de la Kora, Sidiki Diabaté, est de retour sur la scène internationale avec un exploit retentissant. Après 10 ans de sa première nomination, l'artiste malien a été pré-nommé pour deux Grammy Awards 2025..
Après trois jours de compétitions intenses, le groupe «Danbe» de notre pays a remporté le premier prix du Festival international Triangle du Balafon, suivi du groupe «Bolomakoté» du Burkina Fasso. La troisième place a été décernée au groupe «Djéli» de la Guinée et le prix spécial A.
La cité verte du Kénédougou s’apprête à abriter la 9è édition du Festival international triangle du balafon du 9 au 11 octobre prochain. Le grand rendez-vous culturel mettra en compétition le Mali, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire et la Guinée. Le Niger sera le pays invité d’honneu.
Placée sous le thème «la culture socle, de l'ancrage de la IV République», la phase régionale de la Biennale artistique et culturelle de la Région de Koulikoro qui s’est tenue du 23 au 30 septembre avec la participation des sept cercles de la région. Il s'agit de Siby, Kati, Kangaba, Kouli.