L’Essor : Est-ce que vous vous attendiez à être nommé à la tête de la direction technique nationale de la Fédération malienne de taekwondo ?
Maître Yacouba Oumar Samaké : C’est le président (Maître Alioune Badara Traoré, ndlr) et les autres membres du bureau de la Fédération malienne de taekwondo (FEMAT) qui, après analyse du parcours des différents candidats au poste de Directeur technique national et de la disponibilité de chacun, ont porté leur choix sur ma modeste personne pour diriger la direction technique. Je remercie le président et tout son staff pour cette marque de confiance et promets de tout faire pour ne pas les décevoir.
L’Essor : Quels sont vos projets pour le taekwondo malien ?
Maître Yacouba Oumar Samaké : J’ai plein de projets pour le taekwondo parce que j’aime ce sport. Je le pratique depuis plus de 40 ans et je pense pouvoir amener un changement important dans le développement du taekwondo de mon pays. Il faut poser des jalons qui permettent au Mali et aux responsables du taekwondo de croire que ce sport peut progresser. Le premier jalon est la discipline. Il faut que la discipline règne dans le taekwondo. Le développement de la discipline passe par la discipline, la disponibilité, la loyauté, la courtoisie, la combativité. Ma conviction est que le taekwondo malien peut aller loin, si tous les acteurs de cet art martial font front commun.
L’Essor : Quels sont les grands défis du taekwondo malien au plan continental et intercontinental ?
Maître Yacouba Oumar Samaké : J’estime que tout sport financé par l’État se doit de récompenser les efforts du gouvernement avec des résultats sportifs probants, c’est-à -dire, obtenir des médailles d’or et des trophées dans les compétitions internationales. Nous voulons faire du taekwondo malien, le meilleur parmi les meilleurs en Afrique et aussi sur le plan mondial.
L’exemple de Daba Modibo Keïta, sacré deux fois champion du monde des poids lourds prouve que la compétitivité de notre taekwondo et la capacité de nos athlètes à rivaliser avec l’élite mondiale. Mon objectif est de remporter le plus grand nombre de médailles d’or possibles et hisser à nouveau le taekwondo malien sur le toit du monde.
L’Essor : Quand vous parlez de médaille d'or, on pense aux Jeux Olympiques de Paris 2024.
Maître Yacouba Oumar Samaké : La médaille d’or aux Jeux Olympiques de Paris fait partie des objectifs majeurs de la fédération. Mon plus grand rêve est d’offrir au Mali sa première médaille olympique lors des J.O. de Paris 2024. Mais avant les Jeux de Paris, il y a plusieurs échéances qui nous attendent, dont le Championnat d’Afrique, prévu du 13 au 17 juillet au Rwanda. Notre objectif est de remporter le maximum de médailles lors de ce rendez-vous qui sera un test grandeur nature pour nos athlètes. Le Mali regorge de talents, je suis convaincu que notre pays peut marquer le coup aux J.O. de Paris.
Interview réalisée par
Boubacar THIERO
Boubacar THIERO
Le Cap-Vert est devenu, lundi dernier, le plus petit pays africain à se qualifier à la phase finale du Mondial, surclassant l'Eswatini 3-0 lors de la 10è et dernière journée des éliminatoires, Zone Afrique.
L’Union des fédérations ouest-africaines Zone (UFOA) a organisé, hier, un atelier de formation sur la médecine du sport. La session qui s’est déroulée au siège de la Fédération malienne de football (Femafoot) était dirigée par la responsable du département du football féminin à lâ€.
L'Essor : Comment comptez-vous aborder cette demi-finale contre la Guinée ?.
Les deux pays s’affrontent ce soir à 19h au stade Mamadou Konaté pour une place en finale, synonyme de qualification à la prochaine CAN de la catégorie. Dans l’autre demi-finale, prévue à 16h, le Sénégal, détenteur du trophée, sera face à la Guinée-Bissau.
Dans ces lignes, notre confrère d’Infinisport, revient sur le premier tour et se prononce sur les demi-finales.
La Ligue d'escrime de Koutiala a été l'une des attractions de la saison 2024-2025. En atteste l'excellent parcours réalisé en Coupe du Mali par Békaye Coulibaly..
