
Cette comédienne, metteur en scène, animatrice de télévision et enseignante et parfois dramaturge s’essaye un peu à tout ce qui concerne le 4è art. Détentrice d’un Diplôme d’étude supérieure spécialisée (DESS) au
Conservatoire des arts et métiers multimédia Balla Fasséké Kouyaté (CAMM-BFK)
en art dramatique, obtenu en 2015, un cursus qui lui a juste permis de parfaire
son sens de l’expression corporelle et artistique, elle a joué dans des pièces
de théâtre, des sketchs, des films long-métrage et des séries télévisées.
Mieux
Hawa Bingui Traoré, Bitoman pour les intimes, a mis en scène la pièce de
théâtre de la troupe de Kayes lors de la dernière Biennale artistique et
culturelle qui a eu lieu 2019 à Bamako.
Sur le plan de la
performance, ses plus hauts faits d’armes sont : entre autres en 2010, elle fut actrice dans les Rois de
Ségou, un film de Boubacar Sidibé, en 2012 elle évolue dans le long-métrage
«N’gounou n’gounou kan» un film de Soussaba Cissé et l’année d’après c’était la
grande fresque du CAMM-BFK. En 2017,
elle tape dans l’œil de Toumani Sangaré qui la retient dans les deux saisons de
la série «Taxitigui ».
Quant aux ateliers de
formation théâtrale, elle en fait avec d’Eva Doumbia à Bamako, puis en 2013,
elle participe au festival international de Théâtre de Kaolack (FETHEKAO) 2ème
édition au Sénégal et à l’atelier d’écriture de conte à Kaolack avec Mario
Attidokpo. Puis elle suit assidument les travaux pratiques des ateliers de
formation sur la diction avec Beto du Niger en avril et en 2015 à la résidence
de création Théâtrale d’immigration clandestine des jeunes au Togo.
En l’absence de grandes
créations théâtrales dans notre pays, Bitoman s’occupe à travers des sketchs
qu’elle conçoit, met en scène et filme pour les poster sur ses différentes
pages des différents réseaux sociaux.
Les sujets sur l’actualité sociale
constituent ses sources d’inspiration. Ainsi, l’une de ses créations les plus
suivies fut sans doute celle sur les nouvelles mariées qui tombent dans les
grandes familles pendant le mois de Ramadan.
La bonne dame ne sait pas faire la bouillie de mil très prisée pendant cette période. Elle tente toute sorte de subterfuge pour échapper à cette corvée. C’est ainsi que sa page Youtube est suivie régulièrement par des milliers de followers. Ces derniers l’encouragent à travailler sur des pièces de théâtre. Malheureusement, ce sont les moyens qui manquent pour financer une création digne de ce nom.
Youssouf DOUMBIA
Cette année, le crépissage de la mosquée de Djingarey ber coïncide avec le 700è anniversaire de son érection par l’empereur Kankou Moussa de retour du pèlerinage à la Mecque au XIVè siècle. Il coïncide aussi d’avec l’Année de la culture décrétée par le Président de la Transitio.
L’événement a été marqué par une conférence qui a débattu de la thématique : «Place et rôle du Maaya et du Danbé dans la formation et l’éducation du Maliden kura».
Le prince de la Kora, Sidiki Diabaté, est de retour sur la scène internationale avec un exploit retentissant. Après 10 ans de sa première nomination, l'artiste malien a été pré-nommé pour deux Grammy Awards 2025..
Après trois jours de compétitions intenses, le groupe «Danbe» de notre pays a remporté le premier prix du Festival international Triangle du Balafon, suivi du groupe «Bolomakoté» du Burkina Fasso. La troisième place a été décernée au groupe «Djéli» de la Guinée et le prix spécial A.
La cité verte du Kénédougou s’apprête à abriter la 9è édition du Festival international triangle du balafon du 9 au 11 octobre prochain. Le grand rendez-vous culturel mettra en compétition le Mali, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire et la Guinée. Le Niger sera le pays invité d’honneu.
Placée sous le thème «la culture socle, de l'ancrage de la IV République», la phase régionale de la Biennale artistique et culturelle de la Région de Koulikoro qui s’est tenue du 23 au 30 septembre avec la participation des sept cercles de la région. Il s'agit de Siby, Kati, Kangaba, Kouli.