
La lutte contre l’insuffisance rénale est sur
de bons rails dans notre pays. Les équipements comme les générateurs de dialyse
et les consommables offerts par le président de la Transition, le colonel
Assimi Goïta, à travers le ministère de la Santé et du Développement social,
pour la prise en charge de cette pathologie est une preuve d’engagement à
accompagner les dialysés. Ceux-ci réunis au sein de l’Amicale des dialysés du
Mali (ADM) ont lancé samedi dernier, à la Maison des aînés, la Semaine
nationale du rein sous le thème : «La santé rénale pour tous», en
collaboration avec le département en charge de la Santé et la Jeune chambre
internationale (JCI) universitaire Bamako étoile.
La cérémonie d’ouverture était présidée par la
ministre de la Santé et du Développement social, Diéminatou Sangaré, en présence
du président de l’ADM, Ibrahim Dembélé. Cette activité s’est tenue dans le
sillage de la Journée mondiale du rein, célébrée le 10 mars de chaque année.
Elle marque aussi le lancement du projet «Renal Care 2022», une initiative de
la JCI universitaire Bamako étoile. Son objectif est de sensibiliser la
jeunesse sur la problématique de l’insuffisance rénale et venir en aide aux
personnes atteintes de cette maladie afin de réduire son taux de prévalence.
Dr
Nouhoum Coulibaly, néphrologue au Centre hospitalier universitaire (CHU) du
Point G, a animé une conférence sur la maladie. Le conférencier a expliqué que
cette maladie est une incapacité des reins à pouvoir assurer l’épuration du
sang et maintenir l’équilibre de l’organisme dans le sens de l’élimination des
déchets et de la régulation des hormones. Le néphrologue a aussi indiqué que le
dysfonctionnement rénal entraîne une perturbation de l’équilibre de
l’organisme, provoquant une détérioration psychologique de la qualité de la vie
du patient. Et d’ajouter que cette pathologie au stade terminal impacte la vie
sexuelle et reproductive.
Pour faire face à toutes ses conséquences, le
président de l’ADM a proposé notamment de faire en sorte que la transplantation
rénale se fasse à Bamako. Il a aussi exprimé le vœu de voir la multiplication
des centres de traitement de la maladie rénale dans la capitale et à l’intérieur
du pays, mais aussi le recrutement et la formation des infirmiers dans le
domaine de la dialyse, ainsi que la
prise en charge des médicaments utiles pour le traitement de la maladie rénale
par l’Assurance maladie obligatoire (AMO). Ibrahim Dembélé a rendu hommage aux
autorités de la Transition pour leur accompagnement constant. Pour sa part, la
ministre de la Santé et du Développement social a affirmé que les maladies du
rein représentent un véritable problème de santé publique.
«Mon département ne
ménagera aucun effort pour l’amélioration de votre qualité de vie. Cela conformément
aux orientations des plus hautes autorités de la Transition», a promis Diéminatou
Sangaré. Avant de rassurer les dialysés que des actions sont en cours pour répondre
à leurs préoccupations. En ce qui concerne la transplantation rénale à Bamako,
la ministre a simplement indiqué que tous les efforts déployés par son département
visent à améliorer le plateau technique de nos établissements sanitaires pour
mettre fin aux évacuations à l’étranger.
Le président de la JCI universitaire Bamako étoile a indiqué que les activités du projet «Renal care» porteront sur une semaine de sensibilisation active sur les réseaux sociaux, une journée de sensibilisation et de dépistage à Sibiribougou et à Bougouni. Muhammed Yaro Bah a précisé que dans le monde, un adulte sur dix est atteint d’insuffisance rénale.
Mohamed DIAWARA
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