
«Moukou Shop» une boutique de vente d'habits est située au quartier administratif. A l’intérieur Oumou et sa fille d’une vingtaine d’années sont occupées à choisir des habits de fête pour les enfants. Par finir, elles choisissent trois ensembles. «Je trouve les prix abordables. Seulement les gens manquent d’argent à cause de la situation actuelle du pays», nous indique-t-elle.
Salif Cissé, le vendeur, informe que le prix des habits pour enfant varie entre 7.500 Fcfa et 15.000 Fcfa. Pour le moment, il se plaint de la rareté des clients. Ajouté à cela, il évoque des difficultés pour acheminer ses articles. «J’importe mes habits de Lomé. On a des difficultés pour amener nos articles. Les colis prennent du temps avant de nous parvenir», nous souligne-t-il.
Baba Diarra vend également des habits pour enfants. Il indique que les clients se font rares : «Comme vous pouvez le constater la boutique est inondée d’habits de tout genre, on n'attend que les clients», a-t-il dit. Chez Baba Diarra, les prix varient entre 6.000 Fcfa et 8.000 Fcfa les tenues pour garçons et entre 7.500 Fcfa et 10.000 Fcfa, les ensembles pour filles.
Au marché hebdomadaire de Ségou communément appelé «Nténè Sougou» ou «Ségou Ntène» des vendeurs d’habits tiennent leurs hangars un peu partout. D'autres installés au niveau des allées vendent à la criée. Papus Doucouré et ses 4 frères animent avec joie le marché à travers des sons de tam-tam en vue d'attirer la clientèle. Leur technique marche à merveille. Plusieurs femmes entourent déjà leur pousse-pousse rempli d’ensembles jean pantalon et body. L'ensemble est cédé à 3.000 Fcfa.
Non loin, sous un hangar Bokar Diallo, vendeur de prêt-à-porter, marchande avec sa première cliente : «Je suis en train de vendre moins cher. Tu ne trouveras pas ces articles ailleurs à ce prix», essaye-t-il de convaincre sa cliente. Elle finira par acheter un ensemble. Diallo confie que moins de clients se manifestent. «Les gens attendent la dernière minute pour acheter espérant sur une diminution des prix. Pourtant, les articles sont moins chers par rapport aux autres années. Mes prix varient entre 1500 Fcfa et 5000 Fcfa», a-t-il dit.
Contrairement à lui, Massan Coulibaly, vendeuse d’habits pour enfants, explique qu’elle arrive à tirer son épingle du jeu. «J'ai reçu nombre de clients ce matin Dieu merci. J’ai vendu 100.000 Fcfa», nous confie-t-elle. Le prix des ensembles pour garçon et fille varie entre 5.000 Fcfa et 20. 000 Fcfa, selon la qualité.
Djenebou KÉBÉ
Rédaction Lessor
Dans un communiqué datant de ce mardi 14 octobre 2025, l´État-major général des Armées a révélé le bilan des opérations du 13 octobre dernier dans la Région de Tombouctou..
Le Mali a célébré, ce 13 octobre 2025, la Journée internationale pour la réduction des risques de catastrophes, placée sous le thème « Financer la résilience, pas les catastrophes ». À cette occasion, le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, le Général de division Daoud .
Cette annonce a été faite ce lundi 13 octobre par l'État-major général des Armées à l'issue d'une opération menée le samedi 4 octobre dernier. Un autre coup de massue sur les forces du mal après les faits d'armes des FAMa et leurs alliés de l’AES en milieu de semaine dernière.
Les frappes aériennes menées le 8 octobre 2025 dans le secteur d’Inarabane, Région de Ménaka, et ayant fait l’objet d’un communiqué le 9 octobre, ont été exécutées avec un remarquable succès et une grande précision, a annoncé ce samedi 11 octobre 2025 la Direction de l’informatio.
Hier vendredi 10 octobre, les vecteurs aériens des Forces armées maliennes (FAMa) ont encore engrangé des succès en détruisant des bases terroristes dans la zone frontalière avec le Niger..
Dans le cadre des opérations de sécurisation du territoire national, les Forces armées maliennes (FAMa) ont mené, dans la nuit du jeudi 9 au vendredi 10 octobre 2025, une intervention de grande envergure dans la zone de Zantiebougou, Région de Bougouni..