
Les participants ont appris sur cette pathologie caractérisée par la perte des urines et des selles
Dans le cadre de ces festivités, Iamaneh Mali, avec l’appui de son partenaire Iamaneh Suisse, a organisé hier une conférence-débats sur la fistule obstétricale. La rencontre a eu lieu à l’école de santé Salimata Dembélé à Ségou Médine (Essad).
Elle était présidée par la directrice exécutive de l’ONG Iamaneh Mali en présence du directeur de l’ESSAD, Issa Koné, du point focal santé de la reproduction et planification familiale à la direction régionale de la santé, Kadiatou Kouyaté et du chef d’antenne de l’Iamaneh Mali à Ségou et coordinateur du projet «Nouvelles perspectives aux femmes avec fistule obstétricale», Joseph Bah. La conférence a été animée par Dr Bréhima Samaké, chef de service chirurgie générale à l’hôpital Nianamkoro Fomba.
La Fistule obstétricale (FO) est une pathologie caractérisée par la perte permanente des urines et/ou des selles par le vagin, consécutive à l’accouchement. De toutes les infirmités liées à la grossesse, elle est celle qui cause le plus de séquelles. Selon l’OMS, elle touche plus de 50.000 à 100.000 femmes par an dans le monde et semble plus élevée dans les communautés rurales pauvres d’Afrique. Au Mali, le nombre de femmes courant le risque d’avoir une fistule par an est 1.805 à 2.040.
La directrice exécutive de l’ONG Iamaneh Mali a expliqué que cette conférence vise à informer les communautés sur la fistule, ses causes et ses conséquences et comment la prévenir. En justifiant le choix de l’Essad, elle a indiqué que c’est là où on forme des prestataires de santé, les sages-femmes, les infirmières obstétriciennes, les infirmiers. «C’est eux qui auront en charge, dans le futur, les grossesses, les accouchements et la prévention de la fistule. C’est très important que ces acteurs-là comprennent qu’est-ce que c’est que la fistule et comment la prévenir», a-t-elle dit.
Par ailleurs, Mme Dolo a rappelé que l’ONG Iamaneh Mali, une association pour la promotion de la santé de la mère et de l’enfant, œuvre depuis plus de deux décennies pour la promotion de la santé de façon générale et spécifiquement pour la prévention, la prise en charge des fistules obstétricales au Mali. «Nous travaillons dans 5 régions du Mali, Kayes, Ségou, Sikasso, Mopti, Koulikoro et le District de Bamako. Pour les femmes fistuleuses, c’est la prise en charge holistique.
Celles qui ont été identifiées, recensées comme femmes victimes de fistules sont orientées vers les sites de traitements. Nous prenons en charge leurs traitements médicaux. Pour celles qui sont en âges de procréer, nous les orientons vers les unités de planification familiale. Nous intervenons également dans la prise en charge psychosocial et le volet réinsertion socioéconomique après l’opération», a expliqué Mme Dolo. Et de souligner que de 2000 à nos jours, l’ONG a pris en charge plus de 2.150 femmes fistuleuses qui ont été opérées dont 80% ont été déclarées guéries.
Joseph Ba dira que dans le cadre du projet «Nouvelles perspectives aux femmes avec Fistule obstétricale» pour la période du 1er janvier 2021 au 31 décembre 2023 dans la Région de Ségou, les activités ont porté sur le recrutement de cas suspects à travers les messages radiophoniques et la prise en charge médicale et psychosociale des femmes victimes de fistules obstétricales en routine à l’hôpital Nianankoro Fomba de Ségou et en campagne à l’Hôpital Sominé Dolo de Mopti.
Dans sa communication, le conférencier s’est appesanti sur le mécanisme de survenue de la FO ; les facteurs favorisants ; les éléments en faveur d’une suspicion de fistule chez une femme, les obstacles d’accès aux services de santé des femmes souffrant de la fistule.
Dr Samaké a également énuméré les conséquences et les conseils à prodiguer à une femme souffrant de fistule. Pour prévenir la Fistule obstétricale, il a préconisé de mettre en place partout les «Soins obstétricaux d’urgences (Sou)», les rendre accessibles à toutes les femmes, éduquer les femmes à la santé de la reproduction, faire les consultations prénatales de qualité et lutter contre le mariage précoce et les mutilations génitales féminines.
Aminata Dindi SISSOKO / AMAP - Ségou
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