
C’est parti, depuis hier, pour la rentrée académique
2021-2022 pour les filières de formation des aspirants au Diplôme d’études spécialisées
(DES), les assistants médicaux en ophtalmologie (Amo) et les optométristes de
l’Institut d’ophtalmologie tropicale d’Afrique (IOTA).
La cérémonie présidée
par le directeur général de l’établissement (un Centre
hospitalo-universitaire), Ousmane Attaher Dicko, a enregistré la participation
des professeurs Fatou Sylla, cheffe du département formation de l’IOTA, Lamine
Traoré, coordinateur du DES d’ophtalmologie et d’un beau parterre de têtes
couronnées de la discipline.
Ceux qui avaient exprimé leur émerveillement de voir l’IOTA
garder sa vocation sous-régionale, même quand il est tombé dans le giron de
notre pays, affichent un large sourire de satisfaction aux coins des lèvres dès
qu’on parle de cet établissement qui boxe dans la catégorie des premiers de la
classe à l’échelle nationale voire africaine. Il forme des ophtalmologistes
africains (en atteste la formation des praticiens de 23 nationalités du
continent).
L’établissement continue donc de maintenir le curseur sur un niveau
de qualité assez élevé avec les compétences qui encadrent les étudiants. Pour
cela, il mérite qu’on lui tresse des lauriers de couronnes.
Le Pr Fatou Sylla a fait un intéressant survol des différentes
filières de formation. Elle a expliqué que le DES d’ophtalmologie consiste à
donner à des médecins généralistes des capacités, autrement dit les compétences
requises pour répondre aux exigences de soins cliniques et de recherche en
ophtalmologie. L’Amo est, selon la cheffe du département formation, le
programme de formation le plus ancien et qui remonte à 1986. Ce programme a
fait sa mue puisqu’il était anciennement celui des infirmiers spécialisés en ophtalmologie
(ISO), puis techniciens spécialisés en ophtalmologie (TSO).
Enfin, il y a la
filière des optométristes, c’est-à-dire des étudiants à qui on donne une
formation de 3 ans après le baccalauréat sur les techniques de mesure et de
confection des unités de verre. Le Pr Fatou Sylla a aussi témoigné de sa
reconnaissance aux partenaires, notamment le Lions club international,
Sightsavers, la Fondation les Yeux du monde et l’Organisation de la prévention
de la cécité, avant de conseiller aux étudiants le respect des autres,
notamment du personnel, de la discipline et de l’investissement personnel.
Le directeur général de l’établissement a rappelé le
contexte difficile de l’année académique 2019-2020 pour cause de Covid-19 et
des évènements sociaux intervenus dans notre pays (mais le bilan est très
satisfaisant avec 100% de réussite dans les filières). Mais il expliquera
toutes ces péripéties n’ont pas entaché la détermination des formateurs. Et
Ousmane Attaher d’expliquer aussi les missions classiques de soins, de
formation et de recherche de son établissement qui sont complémentaires. Il a
invité les étudiants à faire du savoir un service.
Il a invité ses
collaborateurs à mettre le malade au cœur des soins. Avec l’élégance d’esprit
qu’on lui connaît, il a aussi rendu un hommage appuyé aux partenaires pour la
constance de leur accompagnement. Le coordinateur du DES avait fait chorus. Le porte-parole des étudiants et le doyen des partenaires se
sont accordés sur l’utilité de cette formation qui représente un motif de fierté
pour notre pays.
Brehima DOUMBIA
L’entreprise de sécurité sociale répond promptement aux exigences de paiement des pensions. La Caisse déploie aussi des efforts de modernisation qui ont été appréciés par les administrateurs.
L’Institut d’ophtalmologie tropicale d’Afrique (Iota) reste dans la constance des efforts d’amélioration de la prise en charge des malades. Cet établissement fait autorité dans le domaine de l’ophtalmologie en raison des compétences qui y officient, de la qualité de la formation mise .
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