Rentrée académique de l’IOTA : Le curseur sur la qualité

Plusieurs filières de formation sont concernées

Publié vendredi 18 février 2022 à 07:26
Rentrée académique de l’IOTA : Le curseur sur la qualité

C’est parti, depuis hier, pour la rentrée académique 2021-2022 pour les filières de formation des aspirants au Diplôme d’études spécialisées (DES), les assistants médicaux en ophtalmologie (Amo) et les optométristes de l’Institut d’ophtalmologie tropicale d’Afrique (IOTA).


La cérémonie présidée par le directeur général de l’établissement (un Centre hospitalo-universitaire), Ousmane Attaher Dicko, a enregistré la participation des professeurs Fatou Sylla, cheffe du département formation de l’IOTA, Lamine Traoré, coordinateur du DES d’ophtalmologie et d’un beau parterre de têtes couronnées de la discipline.

Ceux qui avaient exprimé leur émerveillement de voir l’IOTA garder sa vocation sous-régionale, même quand il est tombé dans le giron de notre pays, affichent un large sourire de satisfaction aux coins des lèvres dès qu’on parle de cet établissement qui boxe dans la catégorie des premiers de la classe à l’échelle nationale voire africaine. Il forme des ophtalmologistes africains (en atteste la formation des praticiens de 23 nationalités du continent).

L’établissement continue donc de maintenir le curseur sur un niveau de qualité assez élevé avec les compétences qui encadrent les étudiants. Pour cela, il mérite qu’on lui tresse des lauriers de couronnes.

Le Pr Fatou Sylla a fait un intéressant survol des différentes filières de formation. Elle a expliqué que le DES d’ophtalmologie consiste à donner à des médecins généralistes des capacités, autrement dit les compétences requises pour répondre aux exigences de soins cliniques et de recherche en ophtalmologie. L’Amo est, selon la cheffe du département formation, le programme de formation le plus ancien et qui remonte à 1986. Ce programme a fait sa mue puisqu’il était anciennement celui des infirmiers spécialisés en ophtalmologie (ISO), puis techniciens spécialisés en ophtalmologie (TSO).


Enfin, il y a la filière des optométristes, c’est-à-dire des étudiants à qui on donne une formation de 3 ans après le baccalauréat sur les techniques de mesure et de confection des unités de verre. Le Pr Fatou Sylla a aussi témoigné de sa reconnaissance aux partenaires, notamment le Lions club international, Sightsavers, la Fondation les Yeux du monde et l’Organisation de la prévention de la cécité, avant de conseiller aux étudiants le respect des autres, notamment du personnel, de la discipline et de l’investissement personnel.

Le directeur général de l’établissement a rappelé le contexte difficile de l’année académique 2019-2020 pour cause de Covid-19 et des évènements sociaux intervenus dans notre pays (mais le bilan est très satisfaisant avec 100% de réussite dans les filières). Mais il expliquera toutes ces péripéties n’ont pas entaché la détermination des formateurs. Et Ousmane Attaher d’expliquer aussi les missions classiques de soins, de formation et de recherche de son établissement qui sont complémentaires. Il a invité les étudiants à faire du savoir un service.

Il a invité ses collaborateurs à mettre le malade au cœur des soins. Avec l’élégance d’esprit qu’on lui connaît, il a aussi rendu un hommage appuyé aux partenaires pour la constance de leur accompagnement. Le coordinateur du DES avait fait chorus. Le porte-parole des étudiants et le doyen des partenaires se sont accordés sur l’utilité de cette formation qui représente un motif de fierté pour notre pays.

Brehima DOUMBIA

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