
Le chef du gouvernement a exprimé son assurance de voir le pays retrouver la quiétude
L’association était venue présenter au chef du gouvernement son nouveau bureau mis en place, il y a quelques mois, et partager avec lui les souffrances auxquelles les populations de leurs localités respectives sont confrontées du fait des attaques terroristes.
Au cours de la rencontre, le président de Ginna Dogon a expliqué que ces souffrances se traduisent par des pertes en vies humaines, la destruction et l’incendie des villages, les vols de bétails, les déplacements massifs des populations, les placements d’engins explosifs improvisés et surtout la perturbation des activités de récoltes des céréales.
L’espace dont il est question englobe deux communes de la Région de San (Timissa et Lanfiala) et quatre communes de la Région de Bandiagara (Bara-Sara, Timiniri, Pignary et Ségué). «Sur les 158 villages officiels que compte l’ensemble des six communes, les habitants d’une cinquantaine de villages ont été forcés par les terroristes à abandonner leur lieu de résidence», a fait remarquer Nouhoum Tapily.
Le leader de Ginna Dogon a requis un appui pour permettre à la population de revenir chez elle et sauver ce qui reste des récoltes en attendant que des mesures sécuritaires plus appropriées et des programmes de développement soient prises par le gouvernement. Il a soumis une liste de sollicitations qui tournent autour de la protection immédiate et permanente des populations actuellement traumatisées ; la poursuite des interventions de l’Armée avec promptitude sur l’ensemble des Cercles de Bankass, Bandiagara et Tominian.
S’y ajoutent, le ratissage de la zone pour anéantir les terroristes, détruire leurs bases et récupérer les armes de guerre détenues par les groupes armés ; l’installation de camps ou bases militaires dans les Communes de Ségué, Bara-Sara et Timissa. Il a aussi souhaité le retour des déplacés sur leurs sites avec l’aide et l’assistance qu’il faut, de l’administration et des autorités communales à leurs postes ; la réouverture des écoles dans toutes les communes. Sans oublier la poursuite du dialogue entre les communautés pour un meilleur vivre-ensemble. Nouhoum Tapily n’a pas manqué de réitérer leur soutien aux autorités de la Transition et formuler des vœux de réussite au Premier ministre.
En réponse, Dr Choguel Kokalla Maïga a fait remarquer qu’il y a une concentration de nos Forces de défense et de sécurité aujourd’hui pour en finir définitivement avec ceux qui ont décidé de prendre le pays en otage et le mettre au service d’autres puissances. Malgré cela, a-t-il témoigné, l’Armée s’organise toujours à trouver des effectifs pour être présente dans lesdites communes. Pour le Premier ministre, il y a un coût que le peuple malien doit payer. «La sécurité du Mali n’a pas de prix, mais il y a un coût. Ce coût est matériel, financier et humain. Notre peuple va le payer», a laissé entendre le chef de l’administration malienne.
Et de déclarer : «Si on ne règle pas ce qui vous arrive aujourd’hui, le Mali ne sera pas le Mali auquel on rêve. Le désordre et la violence au centre n’étaient pas prévus. On l’a amené au centre pour qu’on oublie le Nord. Aujourd’hui nous sommes en train de récupérer le Nord mais on ne doit pas vous oublier». Cela, pour dire que la défense de notre pays ce n’est pas seulement l’affaire des militaires, mais de tout le monde. Exhortant chacun d’être chevillé aux intérêts supérieurs de notre peuple, Dr Choguel Kokalla Maïga est convaincu que dans quelques temps, notre pays retrouvera la quiétude. «Après avoir recouvré l’ensemble du territoire, nos forces anéantiront davantage les groupes terroristes.
Nous avons les preuves concrètes aujourd’hui que tous les groupes terroristes sont créés, sponsorisés, financés, entretenus, formés par des services secrets des pays étrangers avec un objectif : déstabiliser notre pays», a-t-il révélé.
«Faites confiance à notre Armée! Elle va nous restituer notre honneur et notre dignité», a-t-il déclaré, tout en promettant que le compte rendu de cette rencontre sera fait à qui de droit.
Souleymane SIDIBE
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