
Pour la rupture, spécilaistes en santé et en religion conseillent la consommation de dattes
Le Ramadan est le neuvième mois du calendrier hégirien. Tout
le monde s’accorde à admettre que c’est une immense faveur faite aux humains
par le Créateur de l’Univers pour leur accorder des rétributions inespérées,
mais aussi étendre sur eux sa Grâce et sa Clémence. C’est pendant ce mois de
grande spiritualité que les fidèles musulmans observent le jeûne, l’un des cinq
piliers de l’islam et qui demeure une obligation pour tout musulman sain
d’esprit et de corps. Autrement dit, qui jouit de ses facultés mentales et en
bonne santé.
Selon Cheick Hamahoullah Sow, islamologue et imam à la mosquée
III d’Hamdallaye en Commune IV, le mois de Ramadan est divisé en trois parties.
Il explique que pendant les dix premiers jours, les fidèles sont couverts par
la Miséricorde d’Allah. La décade qui suit est consacrée au pardon du
Tout-Puissant. Enfin, les dix derniers jours qui comportent «laylatoul-qadr» ou
la nuit du destin, représentent la délivrance divine. C’est pendant cette nuit
que le Coran, selon les doctes, a été révélé au Prophète Mohamed (Paix et salut
sur lui).
Selon l’érudit, l’Omnipotent et l’Omniscient Allah apprécie la
lecture du Saint Coran, la générosité envers les personnes nécessiteuses et les
prières surérogatoires nocturnes, pendant ce mois de dévotion. Il ajoute que,
selon la terminologie islamique, le jeûne pour un musulman, c’est s’abstenir de
manger, de boire d’entretenir un commerce charnel et de faire toutes autres
interdictions de la religion de l’aube au coucher du soleil avec l’intention
effective de se rapprocher d’Allah. En outre, Cheick Hamahoullah Sow confirme
que c’est une obligation pour tout musulman majeur et responsable qui répond
aux conditions.
L’islamologue indique que le jeûne n’est pas une obligation
pour les voyageurs qui parcourent un trajet de plus de 81 km, les malades
mentaux et les personnes atteintes de maladies qui représentent une contre
indication pour le jeûne. Il en est de même pour la femme enceinte ou
allaitante. Mais l’imam tient à lever toute équivoque et explique clairement
que ces personnes doivent, après le Ramadan, observer le jeûne pour autant de
jours ratés.
Le Pr Ichaka Minta, cardiologue au Centre
hospitalo-universitaire (CHU) Gabriel Touré, donne de précieux conseils. Pour
lui, la personne qui observe le jeûne doit bien manger en termes de qualité et
non de quantité aussi bien pour le shour (le repas pris à l’aube avec
l’intention de jeûner) que pour les repas de rupture du jeûne. «Lorsqu’on
observe le jeûne, ça permet de mettre au repos beaucoup d’organes, notamment le
système digestif qui a une grande part de responsabilité dans la survenue de
beaucoup de maladies, y compris les maladies cardio-vasculaires», explique le praticien
hospitalier. Et de préciser que ce repos
permet au système digestif de fonctionner de façon optimale après la rupture du
jeûne.
Le cardiologue prescrit que toute maladie nécessitant une prise de médicament
plusieurs fois dans la journée est une contre indication au jeûne. Le Pr Ichaka
Minta qui se veut on ne peut plus clair déconseille le jeûne aux personnes
atteintes de diabète et qui sont sous insuline, celles qui souffrent de
complications diabétiques ou dont l’hémoglobine glyquée n’est pas équilibrée.
Tout comme les patients qui souffrent
d’ulcère gastrique évolutif, d’insuffisance cardiaque récente et d’une
insuffisance rénale chronique. Il en est de même pour les patients cancéreux,
les femmes enceintes ou allaitantes et les personnes très âgées. «Lorsqu’on
observe le jeûne dans un pays aussi chaud que le Mali, il faut savoir
s’hydrater à la rupture», conseille le cardiologue. Une autre recommandation du
cardiologue est d’éviter une longue exposition au soleil.
Fady Touré, médecin nutritionniste, assure qu’on peut perdre
du poids et faire diminuer la tension artérielle et le taux de cholestérol en
observant le jeûne. Pour la nutritionniste, avec cette forte chaleur, l’eau est
le premier aliment et plus que nécessaire pendant le Ramadan. «Boire assez
d’eau de façon intermittente et laisser de la place aux autres aliments», suggère
Fady Touré. Pour elle, le shour doit être un repas léger, composé de légumes,
une portion de glucides comme du pain/des galettes de blé, des aliments riches
en protéines tels que les produits laitiers (fromage non salé, lait).
«Les glucides sont sources d’énergie. Un repas à base de céréale peut être aussi recommandé (riz, mil, petit mil et maïs). Pour les repas de rupture, la nutritionniste conseille de les distancer au moins de deux à trois heures. Elle invite à prendre d’abord un repas léger, constitué d’une collation de dattes, produit laitier, soupe et tisane chaude. Le deuxième repas doit être complet et solide. Il peut renfermer des crudités, légumes, viande blanche ou poisson accompagné de céréales (riz, mil) et de fruits. Enfin, le troisième repas, il est fait de salade, concombre et autres boissons.
Baya TRAORE
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