Produits de première nécessité : Pas de rupture pendant le ramadan

L’assurance a été donnée hier par les autorités compétentes lors d’une rencontre avec la presse

Publié vendredi 17 mars 2023 à 07:26
Produits de première nécessité : Pas de rupture pendant le ramadan

Le bidon de 20 litres d’huile alimentaire doit être vendu à 21.000 Fcfa en gros et 1050 Fcfa le litre

 

 Il n’y aura pas de pénurie de denrées de première nécessité pendant le mois de Ramadan qui s’annonce. La direction générale du commerce, de la consommation et de la concurrence (DGCC) en a donné l’assurance, lors de la deuxième édition de son «Café de presse», tenue hier au Conseil national du patronat du Mali (CNPM). La cérémonie d’ouverture a été présidée par le ministre de l’Industrie et du Commerce, Mahmoud Ould Mohamed, en présence  du directeur général de la DGCC, Boucadary Doumbia.

Divers points étaient au menu de ce rendez-vous, dont la situation de l’approvisionnement du pays, l’organisation du circuit de distribution des produits de première nécessité ainsi que les efforts consentis dans le cadre de la stabilisation des prix. Occasion également pour la DGCC d’informer sur son organisation, ses missions et sur les procédures et l’organisation de l’activité commerciale au Mali. En outre, les journalistes ont été suffisamment édifiés sur les mécanismes gouvernementaux de maîtrise des prix et d’incitation de l’approvisionnement du pays en produits.

Il ressort de la présentation faite par le sous-directeur commerce intérieur et consommation de la DGCC, qu’actuellement aucun programme d’abandon des droits et taxes au cordon douanier n’est à l’ordre du jour. Cela s’explique par le niveau d’approvisionnement des marchés, qui suffit pour couvrir largement les besoins du mois de Ramadan.


«En tout état de cause, le ministre de l’Industrie et du Commerce n’est pas l’autorité compétente habilitée pour l’octroi des avantages fiscaux au cordon douanier», a fait savoir Seydou Kassogué. Et d’indiquer, concernant la stabilisation des prix durant le mois de Ramadan, que les efforts seront accentués en matière de contrôle des prix du sucre, de l’huile alimentaire et de la farine boulangère.

Faut-il le rappeler, les prix indicatifs plafonds de ces produits sont fixés par un arrêté ministériel. Le sac de 50 kg du sucre local est cédé à 28.000 Fcfa (prix grossiste) et 600 Fcfa (au détail). Celui du sucre importé est de 30.000 Fcfa pour le sac de 50 kg et 650 Fcfa au détail. Quant au bidon de 20 litres d’huile alimentaire, il doit être vendu à 21.000 Fcfa en gros et 1.050 Fcfa (au détail). Pour la farine de blé, le sac de 50 kg (carreau usine pour boulanger) est à  25.000 Fcfa.


«Aujourd’hui, il n’y a pas de hausse généralisée des prix. Pour certains produits, les prix ont augmenté depuis la source. Mais on a tendance à penser que l’augmentation, c’est seulement au niveau de la chaîne de distribution», a expliqué  le directeur général de la DGCC. Boucadary Doumbia estimera que si les acteurs ne sont pas organisés, les coûts vont forcement grimper. Il a invité les acteurs à se mettre ensemble et à respecter les textes encadrant le commerce.

Pour le ministre, à l’amorce du mois de Ramadan, des fluctuations de prix de la plupart des denrées alimentaires peuvent être observées. Cette situation, liée à un changement des habitudes de consommation alimentaire, est tout à fait normale en période de ruée des  consommateurs sur des produits peu consommés en dehors du mois de Ramadan tels que le gingembre, le bissap et le citron. Mahmoud Ould Mohamed a expliqué que «ces fluctuations de prix n’ont pas que des effets négatifs, puisqu’elles permettent aussi d’assurer un revenu aux femmes évoluant dans l’informel et cela participe à la lutte contre la pauvreté ».


«La vie chère est partout et le gouvernement n’est pas resté insensible à la perte du pouvoir d’achat des populations. Bien au contraire. Il y a lieu de reconnaître que pour certains produits, les prix ont  connu effectivement des augmentations. Cependant, pour d’autres, les prix sont restés stables voire en baisse grâce notamment aux efforts consentis par le gouvernement et tous les acteurs économiques», a déclaré le ministre.

Babba COULIBALY

Lire aussi : Marché du carbone : Un potentiel sous exploité au Mali

Les secteurs prioritaires en matière de produits carbones, concernent en premier l’agriculture, l’agroforesterie et les énergies renouvelables.

Lire aussi : Spéculation sur le carburant : Le Parquet général de Bamako met en garde les auteurs

Face à la montée des comportements spéculatifs observés sur le marché du carburant, le Procureur général près la Cour d’appel de Bamako, Hamadoun dit Balobo Guindo, a fait une mise en garde ferme, ce mercredi 8 octobre 2025, contre toute manipulation des prix, refus de vente ou diffusion d.

Lire aussi : Hydrocarbures : Efforts louables des autorités pour rétablir l’approvisionnement régulier

À la suite de la réunion du Comité interministériel de gestion des crises et catastrophes, présidée par le Premier ministre, le Général de division Abdoulaye Maïga, un point de presse s’est tenu ce mardi 7 octobre 2025 sur la situation d’approvisionnement en hydrocarbures dans le pays..

Lire aussi : Journée mondiale du coton : Le Mali célèbre la richesse de sa fibre

-.

Lire aussi : Burkina Faso : Aboubakar Nacanabo prend la présidence du Conseil des ministres statutaire de l’UEMOA

Le ministre burkinabè de l’Économie et des Finances, Aboubakar Nacanabo, a été désigné ce lundi 6 octobre 2025 comme nouveau président du Conseil des ministres statutaire de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA)..

Lire aussi : Approvisionnement en carburant : Le gouvernement renforce les mesures de sécurisation

-.

Les articles de l'auteur

Hydrocarbure : La DGCC, l’OMAP et la DNGM contrôlent les prix officiels et stocks physiques

«Il y a suffisamment de stock de carburant». Ces propos sont du directeur régional du commerce, de la consommation et de la concurrence du District de Bamako, Fousseyni Bamba, qui a conduit hier une mission de contrôle et de sensibilisation dans plusieurs stations-service de la capitale..

Par Babba COULIBALY


Publié vendredi 10 octobre 2025 à 11:55

Lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme : Le pafeem renforce les capacités des SFD

Le Projet de promotion de l’accès au financement, de l’entreprenariat et de l’emploi au Mali (Pafeem) a lancé, le lundi 7 octobre 2025 à Bamako, une session de formation dédiée aux cadres des Systèmes financiers décentralisés (SFD) sur la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT)..

Par Babba COULIBALY


Publié mercredi 08 octobre 2025 à 12:56

Consommer local au sein de l’Uemoa : La 6è édition démarre

Le ministre de l’Industrie et du Commerce, Moussa Alassane Diallo, a lancé, jeudi dernier, les activités de la 6ème édition de l’initiative «Mois d’octobre, Mois du consommer local» qui s’étendent sur tout le mois dans tous les États membres de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa)..

Par Babba COULIBALY


Publié lundi 06 octobre 2025 à 07:42

Hydrocarbures : Pas de hausse de prix

Un vent de panique souffle depuis quelques jours sur la capitale à propos d’une éventuelle augmentation du prix du litre d’essence ou du gasoil à la pompe. Mais, il suffit de faire un tour dans les stations-services pour se rendre compte que les prix officiels de ces combustibles n’ont pas bougé d’un iota.

Par Babba COULIBALY


Publié vendredi 26 septembre 2025 à 08:01

Protection des données à caractère personnel : l’APDP et la FNIHM front commun

À travers cette convention, l’APDP s’engage à être un partenaire de proximité pour la Fédération nationale de l’industrie hôtelière du Mali.

Par Babba COULIBALY


Publié jeudi 25 septembre 2025 à 11:20

Spécial 22 septembre 2025, Secteur minier : L’État maximise ses revenus

Les réformes initiées ces dernières années ont permis à l’État malien de renforcer sa présence et ses revenus dans ce secteur névralgique du développement économique de notre pays. Ainsi, la participation de l’État dans les capitales des sociétés minières a augmenté de 20% habituel à 30% pour et 5% pour les privés nationaux, soit un total de 35% pour le pays.

Par Babba COULIBALY


Publié vendredi 19 septembre 2025 à 21:44

Vision «Mali Kura gnetaasira ka ben san 2063 ma» : Le document présenté aux autorités administratives indépendantes

Aucun pays ne peut se développer sans une planification, une projection dans le temps. C’est dans cet esprit que les autorités ont conçu la Vision «Mali Kura gnetaasira ka ben san 2063 ma» et la Stratégie nationale pour l’émergence et développement durable (SNEDD) 2024-2033..

Par Babba COULIBALY


Publié mercredi 03 septembre 2025 à 08:00

L’espace des contributions est réservé aux abonnés.
Abonnez-vous pour accéder à cet espace d’échange et contribuer à la discussion.
S’abonner