Le projet Recafevec est une
initiative financée par l’ambassade du Royaume de Norvège au Mali. L’EMP-ABB et
le cabinet Esen sont en charge de sa mise en œuvre. Il a été élaboré sous forme
de deux domaines d’intervention complémentaires. Une première partie consacrée
au renforcement de capacités à travers des cours développés à cet effet. Et une
seconde partie orientée vers la conception, la mise en œuvre, le suivi et l’évaluation
des projets de développement communautaire.
Fort du constat de l’accent
particulier mis par la Transition sur le rôle des femmes en tant que vectrices
de changement, le projet Recafevec s’est assigné comme cible prioritaire la
gent féminine à tous les niveaux dans les Régions de Kayes, Koulikoro, Sikasso,
Ségou, Mopti, Tombouctou, Gao et le District de Bamako.
Le but du projet est de
mettre en place dans chacune de ces localités un vivier de femmes et d’hommes
vecteurs de changement dans le domaine de la paix, la sécurité, la lutte contre
les violences basées sur le genre et le développement au niveau décentralisé.
Cette formation, qui se tient
à l’EMP-ABB, renforcera les capacités des acteurs locaux et des partenaires
impliqués dans le processus de planification et de budgétisation pour une
meilleure prise en compte du genre. Le secrétaire général du ministère de la
Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, Sayon Doumbia, a présidé
la cérémonie d’ouverture des travaux avec à ses côtés le directeur général de
l’EMP-ABB, le colonel Souleymane Sangaré, et la coordinatrice du projet, Mme
Sidibé Hadja T Samaké.
Selon le directeur général de
l’EMP-ABB, la planification et la budgétisation sensibles au genre consiste à
appliquer l’approche intégrée de l’égalité entre les femmes et les hommes au
volet financier des politiques publiques. Ainsi, intégrer une démarche de
planification et de budgétisation sensibles au genre conduit à se demander si
la collecte (impôts, taxes, paiement du service etc.) et la distribution des
ressources financières (subventions aux associations, investissements dans des équipements,
fonctionnement des services, etc.) renforcent ou diminuent les inégalités entre
les sexes.
Le déséquilibre au niveau de la participation et de l’implication
des femmes et des hommes, la prise en compte de la dimension genre dans l’élaboration
et la mise en œuvre des outils de planification ainsi que d’établissement des
budgets locaux, précisera le colonel Souleymane Sangaré, s’explique le plus
souvent par la méconnaissance de la planification et la budgétisation sensibles
au genre.
Au regard de toutes les contraintes que la femme malienne rencontre dans les secteurs de développement, a rappelé Sayon Doumbia, le gouvernement s’est engagé dans des actions salvatrices. à savoir, la réalisation de l’égalité des sexes et l’autonomisation de toutes les femmes et de toutes les filles ; l’élimination de la violence et l’établissement des services de santé adaptés à leurs besoins. S’y ajoute la participation pleine et effective des femmes à la prise de décisions dans la sphère publique. Pour ce faire, le secrétaire général du ministère de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille s’est dit convaincu qu’au sortir de ces cinq jours d’atelier les participants seront mieux outillés pour l’atteinte de ces objectifs du gouvernement.
Oumar DIAKITE
La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.
À la place des statues des explorateurs et des gouverneurs du Soudan français, se trouvent désormais celles des résistants à la pénétration coloniale et des figures emblématiques de notre Armée.
Il est bien loin ce temps où Radio Mali et L’Essor mobilisaient seuls tous les sens des citoyens maliens et façonnaient l’opinion. Jusqu’en 1983, lorsqu’ils furent rejoints par la télévision nationale. La nouvelle venue ne faisait qu’agrandir la famille des «médias publics»..
Dans un environnement informationnel en constante mutation, démêler le vrai du faux est devenu un enjeu majeur. Et ce combat contre la désinformation nécessite obligatoirement le respect des principes du journalisme..
Les médias traditionnels ou classiques prennent le temps de recouper l’information avant de la diffuser. Tel n’est pas forcément le cas des nouveaux acteurs du métier appelés «vidéoman» qui, à la recherche de buzz et de sensation forte pour se faire plus d’audience, tombent facilement .
Dans les lignes qui suivent, nos deux interlocuteurs se sont prononcés sur les rôles de l’Essor et de l’ORTM dans l’ancrage institutionnel de notre pays, leur adaptation à l’évolution numérique, les défis et la contre-attaque dans le cadre de la guerre informationnelle.