
Des masques qui animent les cérémonies du «Sigui»
Le
conseil des ministres a adopté mercredi dernier un projet de décret permettant
de classer cette importante manifestation dans la liste du patrimoine culturel
national. Ce classement permettra, entre autres, de sauvegarder le «Sigui»
contre l’aliénation, la transformation, la disparition; d’éduquer les jeunes
afin de favoriser la transmission des connaissances liées aux cérémonies
commémoratives du «Sigi»; de recoudre le tissu social, renforcer le dialogue,
la paix, la cohésion sociale et le vivre ensemble; de favoriser la recherche
scientifique, l’inventaire, la documentation et la formation pratique
universitaire. Les cérémonies du «Sigui» commémorent la révélation de la
parole orale aux hommes, la régénération de la terre, ainsi que la mort et les
funérailles du premier ancêtre. Elles ont lieu tous les 60 ans comme nous avons
signalé en haut.
Comme la semaine dogon dure cinq jours, cela correspond à peu
près à un siècle dogon. Lors des préparatifs, les initiés partent en brousse
apprendre avec leurs aînés la langue secrète, le sigi so et le rituel
des masques. Lorsqu'ils sont de retour au village, la fête les accueille
pendant une semaine : les habitants revêtent des habits brodés de
coquillages (cauris) qu'ils ne porteront plus et qui seront brûlés dans une
grotte sacrée après la fête.
La semaine de fête terminée, c'est au tour du village suivant d'accueillir les danseurs et les nouveaux initiés et ainsi de suite tout au long de la falaise. Comme il faut bien s'arrêter pendant la saison des pluies pour les travaux des champs, la fête du «Sigui» dure près de 7 ans. C'est dans les villages des 3 Youga que commence la fête. On dit que les femmes nées pendant la fête sont les seules qui ont le privilège d'assister aux danses des masques.
Youssouf DOUMBIA
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