Les nombreux succès obtenus par différents commissariats
de police de la place découlent de la ferme volonté des autorités policières de
faire en sorte que la peur change de camp pour se retrouver du côté des
malfrats de tout acabit.
Le commissaire principal, Boubacar Doumbia et ses hommes du commissariat de
police de Niamakoro demeurent dans cette logique. Ils viennent de mettre le
grappin sur trois individus, spécialistes du vol à main armée, regroupé en association de
malfaiteurs.
Leur interpellation a permis aux éléments
de la brigade de recherches de débusquer le local sensé être leur antre, sur
quatre pistolets automatiques (PA) dont trois de fabrication artisanale
améliorée, plus d’une centaine de munitions de divers types d’armes (pistolet
mitrailleur (PM) et fusils mitrailleur (FM). à cet arsenal s’ajoutent trois
motos Djakarta de provenance douteuse.
Bien avant qu’ils ne tombent dans le filet
des policiers, ces derniers avaient reçu des renseignements irréfutables les
concernant. Il en ressort que depuis un certain temps, les trois malfrats
troublaient la quiétude des populations, principalement les propriétaires
d’engins à deux roues de certains quartiers de la capitale et ses environs.
Dans la foulée des renseignements, les limiers recevaient également de
nombreuses victimes qui ont déposé des plaintes concernant ces individus qui
les empêchaient de vaquer librement à leurs affaires dans la cité. C’est ainsi
que les policiers du commissariat de police cité plus haut ont tissé leur toile
dans les endroits où ils sévissaient très fréquemment. La chance aidant, le
mardi 25 juin dernier, les trois malfrats furent coincés dans un coin du
quartier populaire de Niamakoro en Commune VI du District de Bamako. Ils furent
alpagués sans autre forme de procès et conduits dans les locaux de la police.
Multirécidivistes notoires- Auditionnés,
ils n’ont même pas cherché à se disculper face à la multitude de plaintes leur
concernant. à ces plaintes, s’ajoutent d’autres preuves concernant le trio, car
tous les trois étaient des multirécidivistes notoires connus dans les archives
de la police. Donc, des repris de justice qui n’avaient pas pu se défaire de la
comission d’actes criminels, souvent avec violence, à travers la ville de
Bamako et ses environs.
Les policiers n’ont pas traîné avec leurs dossiers. Ils ont été rapidement transmis au parquet du Tribunal de grande instance de la Commune VI du District de Bamako, d’où ils ont été tous placés sous mandat de dépôt. Ils attendent de comparaître devant les juges pour la énième fois pour répondre de leurs actes et retourner entre les quatre murs du cachot.
Tiedié DOUMBIA
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