Miss sciences 2023 : 104 élèves en lice

La compétition portera sur les matières comme les sciences d’observation, les mathématiques, la biologie et la physique-chimie

Publié vendredi 27 octobre 2023 à 06:00
Miss sciences 2023 : 104 élèves en lice

Photo de famille des participants au lancement officiel du concours,  hier au Mémorial Modibo Kéïta

La 4è édition du concours national «Miss sciences 2023» qui aura lieu en décembre prochain mettra aux prises 104 élèves des classes de 3è, 6è, 8è et 10è années des 26 Académies du pays. La compétition portera sur les matières scientifiques : sciences d’observation, mathématiques, biologie et physique-chimie. Le ministre de l’Éducation nationale, Amadou Sy Savané a présidé hier le lancement officiel du concours au Mémorial Modibo Kéïta.


La coordinatrice nationale du concours, Pr Diallo Kadia Maïga, a rappelé que l’initiative de la compétition est partie du fort taux d’abandon des séries scientifiques, techniques des filles et du déséquilibre notoire entre les séries scientifiques, technologiques et littéraires. Et de constater qu’au premier cycle, 41,3% des filles terminent leurs études dans ces séries contre 48,8% des garçons. Au second cycle, elles sont 26,9% contre 33,2% des garçons.


Les femmes d’enseignement secondaire sont 3.295, tandis que l’effectif des hommes est de 19.958. À l’enseignement supérieur, elles sont 14% de femmes contre 86% d’hommes, a déploré Pr Diallo Kadia Maïga, avant d’ajouter que le concours «Miss sciences» a été motivé par la recherche de stratégies et de mécanismes adéquats en vue d’inverser la tendance pour susciter le goût des matières scientifiques qui sont des atouts majeurs pour gagner le pari du développement durable.

Elle a aussi tenu à préciser que les cibles sont des filles ayant plus de 14 de moyenne générale dans les disciplines scientifiques. La coordinatrice ajoutera qu’une scolarité normale, l’obtention d’une moyenne annuelle supérieure ou égale à 14/20 dans les classes 8è et 10è années et la même moyenne dans les matières du concours sont les critères de sélection des candidats. Les mêmes critères sont valables pour les élèves des classes de 3è et 6è qui doivent avoir une moyenne supérieure ou égale à 7/10.

La responsable du programme sciences exactes et naturelles au bureau de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) a défini la science comme l’étude des phénomènes naturels, physiques et sociaux. Elle a ajouté que c’est un processus permettant de tester des hypothèses et de tirer des conclusions. La discipline peut également être un voyage de découverte pour comprendre les nombreux mystères du monde. Elle se doit d’être équitable, diverse, inclusive, ouverte et s’adresser à tous notamment les femmes. Selon le dernier rapport de l’Unesco sur la science, seul un chercheur sur 3 est une femme, a-t-elle déploré.

En outre, Mme Dicko Oumou Dicko a paraphrasé la directrice générale de l’Unesco Mme Audrey Azoulay qui a déclaré : «Les femmes ont besoin de la science et vice versa. Ce n’est qu’en exploitant toutes les ressources de connaissances et tous les talents que nous pourront libérer tous les potentiels de la science et relever les défis». Lorsque l’éducation d’une fille est interrompue, l’impact se fait sentir pendant des générations, a souligné Mme Dicko Oumou Dicko qui soutient que «Miss sciences» offre une nouvelle opportunité afin de renforcer davantage le plaidoyer pour une meilleure fréquentation des filières scientifiques par les filles.

Le ministre de l’Éducation nationale a encouragé les filles à davantage embrasser les disciplines scientifiques, car notre pays a besoin de leurs intelligences pour avancer. Amadou Sy Savané a indiqué que le concours «Miss sciences» a pour objectifs de démystifier, susciter le goût et l’intérêt des disciplines scientifiques chez les jeunes filles. Il favorise leur orientation vers ces filières et leurs carrières scientifiques dans le but de valoriser les sciences, la technologie, l’ingénierie et les mathématiques (STEM) dans les écoles.

Plusieurs femmes scientifiques dont la coordinatrice nationale de «Miss sciences 2023», Pr Diallo Kadia Maïga, professeur de microbiologie à la Faculté des sciences et techniques (FST) et Mme Diarra Haby Sanou (ancienne secrétaire générale du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique) ont été présentées au public. L’Unesco, le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef), l’Onu Femmes et la société de téléphonie mobile «Organge Mali» sont les partenaires du concours.

Sidi WAGUE

Lire aussi : Opérationnalisation de la BCID-AES : De grandes avancées

La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.

Lire aussi : Koulouba : Le Président Goïta inaugure les Places de «Mali Tièbaw» et de «Mali Kèlèmasaw»

À la place des statues des explorateurs et des gouverneurs du Soudan français, se trouvent désormais celles des résistants à la pénétration coloniale et des figures emblématiques de notre Armée.

Lire aussi : À l’heure du Mali : Anciens et nouveaux médias, vent debout

Il est bien loin ce temps où Radio Mali et L’Essor mobilisaient seuls tous les sens des citoyens maliens et façonnaient l’opinion. Jusqu’en 1983, lorsqu’ils furent rejoints par la télévision nationale. La nouvelle venue ne faisait qu’agrandir la famille des «médias publics»..

Lire aussi : Bataille du vrai et du faux : Comprendre la désinformation et les armes du fact-checking

Dans un environnement informationnel en constante mutation, démêler le vrai du faux est devenu un enjeu majeur. Et ce combat contre la désinformation nécessite obligatoirement le respect des principes du journalisme..

Lire aussi : Numérique : terreau fertile à la désinformation

Les médias traditionnels ou classiques prennent le temps de recouper l’information avant de la diffuser. Tel n’est pas forcément le cas des nouveaux acteurs du métier appelés «vidéoman» qui, à la recherche de buzz et de sensation forte pour se faire plus d’audience, tombent facilement .

Lire aussi : Médias publics : Regards croisés sur l’héritage et les défis actuels de l’Essor et de l’Ortm

Dans les lignes qui suivent, nos deux interlocuteurs se sont prononcés sur les rôles de l’Essor et de l’ORTM dans l’ancrage institutionnel de notre pays, leur adaptation à l’évolution numérique, les défis et la contre-attaque dans le cadre de la guerre informationnelle.

Les articles de l'auteur

Projet Aspire : Beaucoup de réalisations

Le tout premier comité de pilotage national du projet : Action pour le renforcement des partenariats pour l’inclusion, la résilience et l’éducation (Aspire) s’est réuni, vendredi dernier dans un hôtel de Bamako..

Par Sidi WAGUE


Publié lundi 08 décembre 2025 à 08:07

MIQRA : Un tournant décisif

Le projet a connu deux évolutions majeures en 2025, notamment la restauration institutionnelle et la restructuration des activités.

Par Sidi WAGUE


Publié lundi 01 décembre 2025 à 08:46

Performance des systèmes d’information éducatifs : Le ministre de l’éducation et l’apdp scellent un partenariat

À l’instar des autres secteurs, le monde éducatif malien connaît aussi une profonde transformation et mutation numériques. La gestion des élèves, des enseignants, des examens, mais aussi des affectations et des ressources pédagogiques s’effectuent de plus en plus en s’appuyant sur des systèmes numérisés et interconnectés..

Par Sidi WAGUE


Publié mardi 11 novembre 2025 à 08:33

Crises sécuritaire et du carburant : L’appel patriotique de l’AMSUNEEM

Dans sa déclaration, l’Amicale rappelle que notre pays consomme au moins 3,2 à 3,5 millions de litres de carburant par jour. Et l’offre actuelle est loin de couvrir les besoins du pays, ce qui crée une concentration et amplification de la demande par peur, surtout avec une logistique sous tension.

Par Sidi WAGUE


Publié jeudi 30 octobre 2025 à 07:33

Éducation nationale : Environ 4 millions d’élèves reprennent le chemin de l’école

Lors de la visite des écoles à Bamako dans le cadre de la rentrée scolaire 2025-2026, des membres du gouvernement ont proposé des primes de performance. Ainsi, le ministre de l’Énergie et de l’Eau, Boubacar Diané, s’est porté garant à sponsoriser le 1er de la classe de 9è année du Groupe scolaire Gaoussou Dabo I de Darsalam. Son collègue de l’Élevage et de la Pêche, Youba Ba, s’est engagé à parrainer le 1er au DEF 2026.

Par Sidi WAGUE


Publié jeudi 02 octobre 2025 à 13:04

Rentrée scolaire : C’est aujourd’hui

À Bamako, beaucoup d’écoles publiques et privées se sont préparées pour la reprise des cours en procédant aux inscriptions et réinscriptions des élèves, ou en effectuant des travaux et d’autres aménagements. Par contre les parents d’élèves sont stressés à cause des dépenses qu’ils doivent effectuer notamment dans l’achat des fournitures scolaires, des nouveaux habits et chaussures.

Par Sidi WAGUE


Publié mercredi 01 octobre 2025 à 08:36

Actions humanitaires : Le travail herculéen du Fongim

Les organisations concernées ont de bonnes raisons de se satisfaire de leurs réalisations. Elles ont pu mettre en œuvre plus de 169 projets, en collaboration avec 170 organisations nationales et 70 services techniques de l’État, dans différentes régions couvertes par l’aide humanitaire d’urgence et les initiatives de développement.

Par Sidi WAGUE


Publié jeudi 25 septembre 2025 à 11:41

L’espace des contributions est réservé aux abonnés.
Abonnez-vous pour accéder à cet espace d’échange et contribuer à la discussion.
S’abonner