
C’est aux environs de 10 heures que le patron
du département en charge des Maliens établis à l’Extérieur est arrivé au siège
de l’Association malienne des expulsés, sis à Djélibougou en Commune I du
District de Bamako.
À son arrivée, Mossa Ag Attaher a visité les locaux de la
structure. Cette visite a coïncidé avec la fin d’une formation en
agroalimentaire à la AME. Il procédera à la remise des attestations aux
participants.
Le président de l’Association malienne des expulsés, Ousmane Diarra, s’est réjoui de cette visite. «C’est rare que le ministre se rend aux sièges des organisations. On sait maintenant que le travail qu’on est en train de faire est noble et connu de l’État», a-t-il déclaré. Depuis 1996, a-t-il précisé, l’AME travaille sur la question de migration, surtout les volets défense des droits de migrants de retour et d’aide d’urgence humanitaire.
S’exprimant à l’occasion, le ministre en
charge des Maliens établis à l’Extérieur a salué le courage et l’abnégation des
membres de l’AME qui sont tous des Maliens expulsés. «Donc, c’est un exemple de
résilience, d’espoir et d’engagement. Parce qu’ils ont refusé la défaite», a
noté Mossa Ag Attaher.
Cela est d’autant vrai que quand on est expulsé, on est
démotivé, a-t-il renchéri. «Mais eux, à leur retour, ils ont créé une
association. Ils se sont battus contre les expulsions anarchiques et certaines
méthodes consistant, notamment à enchainer les migrants de retour», a félicité
le visiteur de marque.
Le ministre Ag Attaher a apprécié l’initiative visant la formation des expulsés et des migrants de retour. «Je suis très satisfait de voir que mon département peut compter sur des associations qui œuvrent à compléter les actions que nous menons tous les jours», a dit le ministre Ag Attaher.
AUTRE ENDROIT, AUTRE RéALITÉ- Après l’AME, le
chef du département en charge des Maliens établis à l’extérieur s’est rendu au
siège de Enda-Mali, sis à la Zone industrielle (Commune II). Cette structure
accueille des enfants des pays de l’Afrique de l’Ouest pour faciliter leur
retour et leur réinsertion dans les États d’origine. Afin de leur éviter
certaines souffrances, a indiqué le directeur du bureau régional du District de
Bamako de Enda-Mali.
Soumaila Diarra a ajouté que l’intervention de son organisation se fait conformément à la Convention relative aux droits de l’enfant ratifiée par notre pays. Elle est également conforme aux textes au niveau national, qui protègent les enfants. «Nous sommes obligés d’aller dans ce sens pour compléter les efforts du gouvernement», a-t-il affirmé.
Il convient de souligner qu’hier, au passage du ministre, une dizaine d’enfants burkinabé séjournaient à Enda-Mali. Ces enfants sont victimes de «traite humaine». «Je pense que c’est un formidable exemple de protection et d’assistance aux enfants mineurs. Je me réjouis de cela d’autant plus que cette action contribue à la consolidation de l’intégration africaine», a estimé le ministre Ag Attaher. Il a souligné que la migration est également sous régionale.
Bembablin DOUMBIA
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