
Les prix pratiqués sur les marchés de consommation sont stables à 87%
Cette
période d’observation a permis de constater que les prix collectés sur les
marchés ruraux sont stables à 61%, en hausse à 31% et en baisse à 7%. Les prix
pratiqués sur les marchés de consommation sont stables à 87%. Actuellement, la
campagne de commercialisation 2022-2023 se trouve dans sa période intermédiaire,
marquée par la poursuite des travaux de contre-saison et la reconstitution des
stocks, notamment institutionnels, selon les statistiques de l’Observatoire du
marché agricole (Oma). Il est à signaler que cette dernière activité est en
retard pour la présente campagne de commercialisation. Toutefois, elle se
poursuit selon les objectifs fixés par le gouvernement lors du conseil des
ministres du 28 décembre 2022.
Ainsi, les achats institutionnels portent sur 35.000 tonnes
de céréales pour le compte du Stock national de sécurité, 25.000 tonnes pour le
Stock d’intervention de l’État et 7.500 tonnes pour le compte du Stock de sécurité
alimentaire de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest
(Cedeao). Le mois du ramadan est une période de forte consommation céréalière.
Ce qui a gonflé les demandes d’achats sur les marchés. Pendant qu’on assiste à
une quasi-inexistence des stocks de reports, dans un contexte de précarité de
la population exacerbée par la crise mondiale suite au conflit russo-ukrainien,
la persistance de l’insécurité et des conflits inter et intra-communautaires en
plusieurs endroits du pays et l’inflation généralisée.
Équilibre entre l’offre et la demande- Sur les marchés de
consommation, la tendance des prix à rester stables dénote d’un équilibre
relatif entre l’offre et la demande. Cela est dû, selon l’OMA, aux actions en
cours qui, tant bien que mal, arrivent à compenser le déséquilibre entre
l’offre et la demande. Parmi ces actions, il y a la sécurisation des circuits
commerciaux et des personnes et leurs biens en certains endroits du pays, la
poursuite de l’assistance alimentaire aux populations vulnérables. à ceci,
s’ajoute la mise en place par le gouvernement d’une Commission interministérielle
de lutte contre la hausse des prix et de facilitation de l’approvisionnement du
pays en intrants agricoles et produits de première nécessité.
Cependant, malgré le rappel des commerçants à respecter
leurs engagements en ce qui concerne les prix, le renforcement des mesures
visant à améliorer l’offre sur le marché, notamment la lettre circulaire de la
direction générale des douanes qui suspend les exportations et les réexportations
des céréales, les prix ne cessent de prendre l’ascenseur en ce mois de jeûbe
musulman.
Durant la semaine du 23 au 29 mars, les variations de prix
des céréales observées ont été surtout des hausses sur les marchés ruraux.
Cette tendance dénote d’une baisse de l’offre par rapport à la demande en
relation avec plusieurs facteurs, dont la baisse des ventes des producteurs (la
majorité a pu régler ses besoins pécuniaires inhérents au ramadan), la priorité
accordée par des producteurs à la vente des produits maraîchers particulièrement
dans la zone Office du Niger et la poursuite des gestes de solidarité envers
les populations vulnérables.
RÉgularité des flux- Sur le marché de Gao, principale source
d’approvisionnement des autres marchés du Septentrion malien, les prix de gros à
la vente des riz importés, du mil et du maïs ont été stables pendant la semaine
écoulée. Ce comportement des prix, explique l’OMA, est due à l’amélioration de
l’offre de riz importé et la régularité des flux de mil et de maïs entre les Régions
de San et Gao.
Jusque-là, l’accord de cessation des hostilités entre la Khatiba
Macina de Hamadou Kouffa et des notabilités des zones entre Sévaré et Gao qui a
facilité l’acheminement, semble en vigueur. Cependant, la régularité des flux
commerciaux entre San et Gao reste tributaire non seulement de l’état de l’axe
routier Sévaré-Gao mais aussi et surtout de l’intermittence et de l’imprévisibilité
de l’insécurité. Malgré ces difficultés, on note que l’état d’approvisionnement
des marchés arrive à satisfaire globalement la demande, en cette période de
campagne commerciale 2023.
Le prix le plus élevé du mil enregistrés sur les marchés
ruraux en cette période durant les 5 dernières années, est de 275 Fcfa/kg. Ce
niveau de prix est inférieur au maximum de 300 Fcfa/kg enregistré cette semaine
à Kita. En cette période intermédiaire de campagne de commercialisation 2023,
il est très peu probable que les prix de cette spéculation subissent encore des
baisses. Le prix du kilogramme de sorgho est de 120 Fcfa.
Ce niveau est inférieur
au prix le plus bas de 167 Fcfa enregistré cette semaine sur le marché rural de
Diéma. Le prix au producteur le plus élevé collecté est de 240 Fcfa le
kilogramme à Kita. En perspective, il n’est pas évident d’observer des baisses
de prix de cette spéculation en cette période intermédiaire de la campagne de
commercialisation 2022-2023, prévient l’Oma.
Quant au maïs, le prix du kilogramme est de 140 Fcfa. Ce
niveau de prix est inférieur au prix le plus bas de 175 Fcfa enregistré à
Loulouni, Yorosso, Bla, Dougouolo et San. Le prix au producteur le plus élevé
cette semaine est de 225 Fcfa/kg à Kita. Les prix de cette spéculation
continueront de subir des hausses saisonnières en cette période de campagne de
commercialisation 2022-2023. Le prix du kilogramme du riz local Gambiaka est de
285 Fcfa. Ce niveau est inférieur au prix le plus bas de 415 Fcfa par
kilogramme enregistré à Macina et à Sokolo. Le prix le plus élevé cette semaine
est de 435 Fcfa/kg à Niono et Shiango.
Des prix globalement stables À Bamako- En perspective, dans
la zone Office du Niger, principale zone de production rizicole du pays, les
prix des riz locaux seront comparables à ceux des années moyennes. Car, les
activités agricoles ont été réalisées dans un contexte d’insécurité qui a
continué durant la campagne agricole qui vient de s’achever. Cette situation
est aggravée par la hausse des prix des engrais et des hydrocarbures, note
l’OMA.
Dans le District de Bamako, les prix à la consommation sont restés
globalement stables. Les prix au détail couramment appliqués ont été de 300
Fcfa/kg pour le sorgho et le maïs, 350 Fcfa pour le mil et le sorgho/maïs pilés,
400 Fcfa pour le mil pilé, 450 Fcfa pour les riz brisés importés et pour les
riz importés RM40 thaïlandais et vietnamiens, 500 Fcfa pour le riz local
Gambiaka et le niébé et 800 Fcfa pour le fonio.
Durant les 5 dernières années, les prix au consommateur
couramment pratiqués pour cette période dans la capitale, sont inférieurs au
prix actuels du mil, du sorgho, du maïs, du riz local Gambiaka et des riz
importés. Les prix au détail de cette semaine dépassent ceux couramment pratiqués
au cours des 5 années écoulées. Malgré l’amélioration de l’offre des céréales
locales sur les marchés, les prix restent relativement élevés, entrainant une
augmentation de la pression de la demande sur les riz importés. Les prix de ces
derniers dépassent leur niveau couramment pratiqué au cours des 5 dernières années,
en dépit des exonérations faites par le gouvernement sur les importations de
riz, déplore l’OMA.
Synthèse
Cheick Amadou DIA
Les secteurs prioritaires en matière de produits carbones, concernent en premier l’agriculture, l’agroforesterie et les énergies renouvelables.
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