En plus de Bamako, elle se
transportera en mai prochain dans 4 capitales régionales : Kayes (juin), Ségou
(septembre, Mopti (octobre) et Sikasso (décembre). L’information a été donnée
par le directeur général d’Africa Scène (productrice de l’événement), Abou
Amadou Djitèye. C’était le mercredi dernier à l’occasion d’une conférence de
presse tenue dans un hôtel de la place.
Les différentes éditions de Bama’art+ s’étaleront
sur sept jours dans chaque localité au lieu de trois pour l’ancienne version.
L’étape de Bamako se tiendra du 1er au 7 mai prochain et la programmation régionale
commencera à partir du mois de juin et se poursuivra jusqu’au mois de décembre
prochain. La nouvelle configuration de Bama’art va intégrer plusieurs genres
artistiques comme : le théâtre, la danse, la photographie, l’exposition
d’arts, la foire commerciale. Elle offrira aussi des espaces spécialement dédiés
aux sponsors officiels pour des animations commerciales.
En effet, les mélomanes et
amateurs de soirées endiablées s’étaient habitués à ces concerts de musique,
expositions-vente d’objets d’art, restaurations en plein air sur les berges du
fleuve Niger dont le slogan était : «Créons de la joie». L’annonce de
l’arrêt de l’évènement dans un premier temps avait provoqué des commentaires.
De nombreux Bamakois ne comprenaient pas les raisons de cet arrêt.
Devant la presse, Abou Amadou
Djitèye a justifié ce changement de format par le fait que sa structure le
produisait à perte. Contrairement aux apparences, a expliqué le directeur général d’Africa Scène, les ressources générées par
l’activité étaient insuffisantes pour faire face aux dépenses de Bama’art. «Après
cinq années d’existence, nous avons décidé de repenser totalement l’activité
afin d’apporter plus d’innovations et de satisfaire les exigences du public»,
a-t-il étayé. La nouvelle configuration, selon lui, permettra de travailler à
fond pour faire de Bama’art un événement continental avec une programmation de
très haut niveau et de diversifier les activités.
Le conférencier a aussi parlé des objectifs de Bama’art qui sont, entre autres, de contribuer à l’attractivité et au rayonnement culturel de notre pays, la création d’un marché d’art national et international, la valorisation du potentiel touristique et culinaire du Mali et la création d’un réseau de sensibilisation de la population.
Amadou SOW
Cette année, le crépissage de la mosquée de Djingarey ber coïncide avec le 700è anniversaire de son érection par l’empereur Kankou Moussa de retour du pèlerinage à la Mecque au XIVè siècle. Il coïncide aussi d’avec l’Année de la culture décrétée par le Président de la Transitio.
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