
Ce cadreur a travaillé de 1964 à 1999 d’abord à
l’Agence nationale d’information du Mali (ANIM), ancêtre de l’actuelle Agence
malienne de presse et de publicité (Amap) et au Centre national de la cinématographie
du Mali (CNCM).
Formé au Maroc entre 1964 et 1965, il fera de nombreux
stages, notamment en ex-Yougoslavie en 1970. L’Anim était chargée de la
couverture de l’actualité nationale et internationale.
À l’absence de la télévision,
ce sont les cameramen de cette Agence qui filmaient, montaient et projetaient
les films à travers le pays. À ce titre, avec d’autres collègues
comme Isaac Diallo, Hamala Keïta, Moussa Camara dit Yules, et Moussa Sidibé,
Mami a participé ou presque à tous les évènements de notre pays entre 1964 et
1984, période qui coïncide avec l’avènement de la télévision malienne.
C’est ainsi qu’à présent, notre pays dispose de nombreuses
archives en termes d’image et de son sur l’actualité filmée dont la plus grande
partie est conservée au Maroc.
Ainsi, avec la création du Centre national de
production cinématographique du Mali (CNCPC) qui deviendra le CNCM plus tard,
Mami deviendra l’un des principaux cadreurs sur de nombreux films comme «Cinq
jours d’une vie» de Souleymane Cissé et «Le retour de Tiéman» de Djibril Kouyaté.
Plus récemment, il était sur les plateaux de tournage des films comme Nyamanto,
Guimba et Finzan de Cheick Oumar Sissoko et Kabala de Assane Kouyaté.
Vers la fin de sa carrière, Mami était devenu le principal conseiller des réalisateurs et de toutes les équipes de tournage. Selon le cinéaste Bécare Traoré, ancien collaborateur de Mami, ces cameramen de l’époque sont de véritables héros du cinéma malien, car leurs cameras, notamment les «35 millimètres» en référence à la dimension du film utilisé et pesait près de 10 kg. Lors des tournages ou des évènements, ceux-ci portaient ce poids pendant des heures.
Youssouf DOUMBIA
Cette année, le crépissage de la mosquée de Djingarey ber coïncide avec le 700è anniversaire de son érection par l’empereur Kankou Moussa de retour du pèlerinage à la Mecque au XIVè siècle. Il coïncide aussi d’avec l’Année de la culture décrétée par le Président de la Transitio.
L’événement a été marqué par une conférence qui a débattu de la thématique : «Place et rôle du Maaya et du Danbé dans la formation et l’éducation du Maliden kura».
Le prince de la Kora, Sidiki Diabaté, est de retour sur la scène internationale avec un exploit retentissant. Après 10 ans de sa première nomination, l'artiste malien a été pré-nommé pour deux Grammy Awards 2025..
Après trois jours de compétitions intenses, le groupe «Danbe» de notre pays a remporté le premier prix du Festival international Triangle du Balafon, suivi du groupe «Bolomakoté» du Burkina Fasso. La troisième place a été décernée au groupe «Djéli» de la Guinée et le prix spécial A.
La cité verte du Kénédougou s’apprête à abriter la 9è édition du Festival international triangle du balafon du 9 au 11 octobre prochain. Le grand rendez-vous culturel mettra en compétition le Mali, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire et la Guinée. Le Niger sera le pays invité d’honneu.
Placée sous le thème «la culture socle, de l'ancrage de la IV République», la phase régionale de la Biennale artistique et culturelle de la Région de Koulikoro qui s’est tenue du 23 au 30 septembre avec la participation des sept cercles de la région. Il s'agit de Siby, Kati, Kangaba, Kouli.