
Les périodes qui
précédent les fêtes sont des moments propices pour les voleurs toutes
catégories confondues. La fête de Tabaski qui vient de se passer a été
affligeante pour certains de nos compatriotes. Quelques jours seulement avant
la Tabaski, ils sont nombreux ces commissariats qui ont été saisis pour des cas
de braquages en différents endroits de Bamako et ses environs.
Les veilles des fêtes
sont des périodes durant lesquelles les vagabonds mettent le maximum de chance
de leur côté pour dérober les honnêtes citoyens de leurs biens. Et c’est en
voulant fêter coûte que coûte qu’ils finissent par passer par la case prison durant
cette même fête là. Le duo de bandits au centre des faits que nous rapportons
ne dira pas le contraire. Eux qui ont été pris à quelques heures de cette
réjouissance populaire alors qu’ils planifiaient de s’en prendre à une agence
de transfert d’argent de la place.
N’eut été la promptitude des éléments du commissaire, Samba Diarra et de son
adjoint Moussa Diarra en charge du commissariat de Sabalibougou qui ont vite
fait de couper l’herbe sous leurs pieds, ils auraient réussi leur coup.
Aujourd’hui, les présumés braqueurs méditent sur leur sort.
Il s’agit de X et Y.
Ces deux jeunes gens ont été interpellés à la suite d’une ronde habituelle que
les limiers mènent régulièrement dans leur secteur de compétence du point de
vue sécuritaire. Comme c’est généralement le cas, en dehors des patrouilles
nocturnes, les policiers font quotidiennement des rondes journalières dans leur
secteur.
Ces actions sont des tâches qui leur incombent. Cela leur permet, dans certains
cas, d’anticiper sur des actions plus ou moins graves. Comme c’est d’ailleurs
le cas pour ces deux héros malheureux. Comme nous le disons plus haut, cette
stratégie d’anticipation est essentielle dans le travail que mène la police. Et
pour bien mener cette tâche, les limiers tâtent un peu partout dans leur
secteur, notamment dans les endroits réputés criminogènes.
Cette ronde permet de déjouer de nombreuses infractions. C’était le 13 juin
dernier à Kalaban-coura extension sud. Ce jour-là, une équipe faisait la ronde
dans le secteur comme cela se fait habituellement dans les unités de police.
Tout avait commencé
de la façon la plus ordinaire. Les populations vaquaient librement à leurs
courses du jour. C’est durant leurs vas et viens que les policiers ont fait un
constat bizarre. Ainsi lors de leur ronde, ils ont aperçu trois jeunes dans une
posture suspecte. Le flair policier est alors entré en jeu. Ils ont tout de
suite senti un coup foiré.
Dans des situations pareilles, un
contrôle de routine s’impose. C’est à ce moment que les événements ont pris une
autre tournure à la surprise générale. La preuve, dès que ces individus qui
paraîssaient louches ont vu les policiers, ils ont préféré prendre la poudre
d’escampette. Cette attitude venait de
confirmer le doute des policiers en ronde qui n’ont pas tardé à les pouchasser.
La détermination des hommes a permis l'interpellation d'un individu en
possession d'un pistolet de fabrication artisanale avec deux cartouches et une
moto de provenance douteuse. Conduit au poste, le mis en cause, lors de son
interrogatoire, n'a pas nié les faits et a ensuite dénoncé ses complices. Les
investigations ont permis de localiser et d'interpeller ses autres acolytes
plus tard. Il ressort des enquêtes policières, qu'ils planifiaient de braquer
une agence de transfert d'argent du coin. D’où leur presence dans les environs.
La cause était entendue pour eux. Les minutes qui ont suivies, leur dossier a atterri sur la table d’un juge. Entre temps, une enquête a été ouverte pour mettre la main sur les complices. En attendant, le chargé du commissariat de police de Sabalibougou exhorte la population à plus de vigilance et de collaboration.
Tiedié DOUMBIA
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