La cérémonie de clôture était présidée par le président du Conseil, Yacouba Katilé en présence du ministre de la Refondation de l’État, chargé des Relations avec les Institutions, Ibrahim Ikassa Maïga et d’autres invités.
Durant 15 jours, de nombreux besoins et attentes de nos compatriotes ont fait l’objet de synthèse et des recommandations. Parmi celles-ci, on retient entre autres : Diligenter l'approvisionnement des paysans en intrants agricoles et en semences améliorées et de faciliter l'accès à l'aliment bétail et de volaille par la création d'unités de fabrication et par la subvention. Il s’agira aussi de subventionner le prix des intrants de pêche et d'aquaculture à hauteur de 50% et encourager l'utilisation des techniques de cuisson propre et des sources d'énergie de substitution en vue d'atténuer l'utilisation du bois.
Aussi, les conseillers du Cesec ont-ils recommandé de diligenter la reprise du trafic ferroviaire et fluvial et la reprise des activités de l’Huilerie cotonnière du Mali (Huicoma). Mettre un accent particulier sur les équipements solaires, hydrauliques et éoliens ; promouvoir, encourager et soutenir la création de PME-PMI dans le domaine de la transformation et de la conservation des produits locaux ; bâtir un enseignement supérieur apte à fournir les ressources humaines capables de satisfaire les besoins de développement socio-économique du pays ; renforcer la sécurité de manière à garantir la libre circulation des personnes et de leurs biens, figurent également dans les recommandations.
Les conseillers ont également suggéré l’opérationnalisation des nouvelles régions administratives du pays et de créer un Consulat général du Mali à Lomé (TOGO), Bobo Dioulasso (Burkina Faso), Nampula et Maputo (Mozambique). Faire de la diaspora une région administrative spéciale afin de concrétiser son éligibilité à l'Assemblée Nationale ; de mettre un accent particulier sur le suivi des vacances de poste au niveau des organisations sous régionales, régionales et internationales
afin d'y proposer des candidatures
maliennes. Diligenter la restitution des parcelles attribuées aux Maliens établis au Burkina Faso, en Afrique du Sud et Mozambique dans le lotissement de Safo, comptent parmi les recommandations.
Le président du Cesec a souligné que le rapport qui vient d’être boucler contient des indicateurs précieux que le Bureau du Conseil ainsi que les Commissions doivent travailler d'ici les prochaines missions. «Tout doit être discuté, expliqué avec nos compatriotes, les mesures contre l'insécurité, la corruption, le trafic des stupéfiants, le blanchiment d'argent que sont des facteurs de nuisance», a fait savoir Yacouba Katilé.
Mariétou KOITE
La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.
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