Une vue du présidium à l’ouverture des travaux
Présidée
par le conseiller aux affaires économiques et financières du gouverneur de
Ségou, Mamadou Traoré, la rencontre a eu lieu en présence du maire de la
Commune rurale de Sébougou, Modibo Traoré, du président directeur général de
l’Office du Niger, Badara Aliou Traoré, de la cheffe du bureau du Programme
alimentaire mondial (PAM)-Ségou, Clarisse Muhimpundu, et du 2è vice-président
du Conseil régional de Ségou, Soumana Diarra.
Le coût global du projet s’élève à un peu plus de 367,6 millions de Fcfa, dont un peu plus de 342,4 millions de Fcfa financés par le PAM. Les bénéficiaires (exploitants des ménages démunis soit 239 personnes, dont 60 % de femmes et 40 % d’hommes ainsi que les associations et coopératives agricoles) ont aussi mis la main à la poche. Ils ont apporté le reste, soit un peu plus de 25,1 millions de Fcfa.
D’une durée de 8 mois, le Parezon a pour but
de contribuer à l’amélioration des conditions socio-économiques, de sécurité
alimentaire et nutritionnelle des populations.
Dans son allocution, la
cheffe du bureau du PAM à Ségou, a rappelé le rôle central de l’Office du Niger
dans le dispositif de la sécurité alimentaire dans notre pays. D’après Clarisse
Muhimpundu, la production du riz de l’Office du Niger avoisine 50 % des besoins
de la consommation nationale. Quant à la production maraîchère, elle est
également importante en contre-saison tout comme pendant la saison des pluies.
Ces productions, a-t-elle indiqué, sont cependant tributaires de la qualité des
semences, du respect de l’itinéraire technique, du changement climatique, et
aussi de la situation sécuritaire. Avec des conséquences nombreuses comme une
période de soudure précoce, une baisse des rendements des cultures, une
dégradation des terres, un appauvrissement des ménages, une mauvaise qualité
nutritionnelle et une forte dépendance aux marchés extérieurs.
«Malgré les interventions
et les appuis à travers certains projets et programmes, la situation reste
préoccupante.
C’est ainsi que le PAM au Mali, avec le soutien financier de
l’Église de Jésus-Christ des Saints des derniers jours (dit LDS), a décidé de
contribuer à l’amélioration des conditions socio-économiques, de sécurité
alimentaire et nutritionnelle des communautés dans les 7 zones de l’Office du
Niger à savoir : Ké-Macina, Kolongo, M’Béwani, Niono, Molodo, N’Débougou et
Kouroumari », a souligné Clarisse Muhimpundu.
S’inscrivant dans le cadre
du Plan stratégique pays du PAM 2020-2024, le Parezon est basé sur une approche
intégrée et innovante afin d’optimiser l’utilisation des ressources et
accroître la production, la productivité et développer des chaînes de valeurs
alimentaires durables et sensibles à la nutrition. Pour y arriver, plusieurs
activités ont été identifiées; à savoir le renforcement des capacités
techniques de l’encadrement et des exploitants à travers diverses
formations ; l’installation des cages flottantes pour la pisciculture;
l’assistance des ménages démunis à travers des activités d’élevage des petits
ruminants et de la volaille ; la production de la fumure organique par la
méthode de compostage bokashi et du compost liquide, a révélé la cheffe du
bureau du Programme alimentaire mondial à Ségou.
Pour le PDG de l’Office du
Niger, la présente cérémonie est significative,
car elle permet de magnifier l’assistance du PAM pour relancer les activités de
production maraîchères, piscicoles et d’élevage, par des appuis techniques et
financiers, dans la zone Office du Niger, fortement touchée par les
conséquences de la crise sécuritaire, notamment : des pertes en vies
humaines, des enlèvements de personnes, des déplacements de villages et de
populations, des entraves à l’accès aux parcelles, la réduction de la mobilité
des exploitants et des agents, etc.
Le partenariat Office du Niger-PAM vise à soutenir les petits producteurs et les ménages vulnérables affectés dans le bassin de l’Office. «L’appui financier et technique permettra d’atteindre l’objectif global du plan de campagne agricole 2024-2025 et de renforcer la contribution de l’Office du Niger à la réalisation de la souveraineté alimentaire et nutritionnelle du Mali à travers la production de 915.102, 66 tonnes de riz paddy et 423.587, 19 tonnes de produits maraîchers», a indiqué Badara Aliou Traoré.
Pour sa part, le conseiller aux affaires économiques et financières du gouverneur a félicité le PDG de l’Office du Niger pour cette belle initiative, avant de remercier le partenaire pour sa contribution.
Amap-Ségou
Mamadou SY
Des militaires en Guinée-Bissau ont annoncé, ce mercredi 26 novembre, avoir pris « le contrôle total du pays », suspendu le processus électoral et fermé les frontières. Dans la matinée, des tirs ont été entendus près du palais présidentiel à Bissau, où des soldats ont également pris .
Dans le cadre de la surveillance du territoire, le 25 novembre 2025, les vecteurs aériens des Forces armées maliennes (FAMa) ont repéré et neutralisé avec efficacité un important dépôt de carburant appartenant à des groupes terroristes, situé à 19 km au nord de Sofara, dans la Région de .
Dans le cadre de la mise en œuvre du projet «Femmes maliennes mobilisées pour le climat, la paix et la sécurité», la Coalition malienne genre, sécurité et changement climatique (Comagesc) a organisé, vendredi dernier dans les locaux de l’antenne de la Coalition à Banankabougou, un atelie.
Le Projet de restauration des terres dégradées au Mali (PRTD-Mali) a tenu hier, dans un hôtel de la place, la 3è session ordinaire de son comité de pilotage..
Le ministre de la Réconciliation, de la Paix et de la Cohésion nationale, le Général de corps d’armée Ismaël Wagué, a présidé lundi dernier, au sein de son département, la 7è session du Comité d’orientation et de pilotage du Projet communautaire de relèvement et de stabilisation au .
Il ressort des données relevant d’une étude dans le cadre du Programme ASWA que 45% de la population dans notre pays n’y ont pas accès. La même source indique que 25% de nos compatriotes ne disposent pas d’eau potable.
