
C’est un arrêté interministériel publié lundi 15 août qui met fin au commerce et à l’utilisation de ce produit nocif à la santé humaine.
Il est défini que la chicha ou narguilé est tout objet, appareil ou dispositif sous forme de pipe à eau qui permet de fumer du tabac grâce à un système d’évaporation de l’eau. S’y ajoute la pipe à eau qui est un appareil composé de plusieurs parties, notamment la cheminée, le bol supérieur, le réservoir, la pipe immergée et le tuyau.
Selon le même document, les infractions aux dispositions de l’arrêté sont recherchées, constatées et sanctionnées conformément aux dispositions en vigueur.
«Toute personne qui se rend coupable de la production ou de l’importation de la chicha ou tout autre appareil similaire, est punie d’un emprisonnement de 1 à 10 jours et d’une amende de 300 à 18 000 Fcfa», précise l’arrêté.
Le document ajoute que toute personne qui se rend coupable de la commercialisation de la chicha ou tout autre appareil similaire est punie d’une amende de 300 à 10.000 Fcfa.
Il en écrit également que toute personne qui se rend coupable de la détention de la chicha ou tout autre appareil similaire est punie d’un emprisonnement de 1 à 10 jours et d’une amende de 300 à 10 00 Fcfa.
Aussi, est-il indiqué que toute personne qui se rend coupable de l’usage de la chicha ou tout autre appareil similaire est punie d’un emprisonnement de 1 à 10 jours et d’une amende de 300 à 10.000 Fcfa. Chacune des sanctions précitées est suivie de la confiscation et la destruction de la chicha ou de l’appareil similaire.
L’arrêté signale que les importateurs, les distributeurs, les propriétaires, collateurs ou gérants des bars, restaurants, night-club et autres espaces dits «chicha clubs » ou «chicha house» aménagés à cet effet, disposent d’un délai de six mois à compter de l’entrée en vigueur du présent arrêté pour se conformer à la présente règlementation.
Par un arrêté en date du 3 juillet 2019, Adama Berthé, maire de la commune IV de Bamako avait déjà interdit la consommation de la chicha et autres stupéfiants dans sa circonscription.
Souleymane SIDIBE
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