
Suite aux cas d’inondations ayant créé l’émoi avec des pertes en vies humaines et des dégâts matériels importants dans notre pays, il y a quelques jours, les autorités sont désormais à pied d’œuvre pour renforcer davantage les dispositifs de protection et minimiser les dommages. Ces assurances ont été données, hier, par le président de la Transition, le colonel Assimi Goïta, au terme d’une visite qu’il a rendue au Centre de coordination et de gestion des crises (Cecogec), sis dans la zone aéroportuaire de Bamako.
C’était en
présence du Premier ministre, Choguel Kokalla Maïga, du président du Conseil
national de Transition (CNT), le colonel Malick Diaw et de plusieurs membres du
gouvernement, notamment le ministre d’État, ministre de l’Administration
territoriale et de la Décentralisation, le colonel Abdoulaye Maïga et de son
collègue de la Sécurité et de la Protection civile, le général Daoud Aly
Mohammedine. L’on notait également la présence du chef du Cecogec, le colonel
sapeur-pompier Issa Raoul Dana Dabo et d’autres personnalités.
C’est aux
environs de 11 heures que le véhicule, transportant le chef de l’État, est
arrivé sur les lieux. À sa descente, le colonel Assimi Goïta a eu droit à une
haie d’honneur des officiels, notamment le chef du gouvernement et le président
du CNT. Dans la foulée, le président de la Transition a visité les locaux du
Centre.
Créé par
l’arrêté n°2018-0851/MSPC-SG du 27 mars 2018, le Cecogec est l’outil
opérationnel du Comité interministériel de gestion de crises et de
catastrophes. Il est activé à tout moment sur ordre du ministre chargé de la
Sécurité après avis du Premier ministre. La mission du Centre est d’apporter
aux décideurs politiques l’ensemble des informations et des options de réponse
ad hoc, leur permettant d’arbitrer, de
coordonner, d’orienter et de décider afin de juguler les effets d’une crise
majeure et ce, jusqu’au retour à une situation acceptable voire normale. Ainsi,
le Cecogec coordonne la réponse globale à apporter entre toutes les entités
concourant au règlement de la crise.
Il ressort
de la situation des inondations de l’hivernage 2024 du Centre, qu’à la date du
21 août, 17 régions (Ségou, Koutiala, Koulikoro, Bandiagara, Sikasso, Kayes,
Kidal, Bougouni, Mopti, Gao, Tombouctou, Nara, San, Dioila, Kita, Nioro et
Douentza) et le District de Bamako ont enregistré 122 cas d’inondations faisant
7.077 ménages touchés, soit 47.374 personnes sinistrées dont 19.347 enfants.
Malheureusement, la structure déplore 30 cas de pertes en vies humaines dont 12
à Ségou, six à Gao, cinq à Bamako, trois à Koutiala, un à Koulikoro, un à
Kayes, un à San et autant à Kita avec un total de 104 blessés.
Des cas
d’effondrement ont été, également, été enregistrés dont 619 à Gao, 41 à Kayes,
sept à Tombouctou, six à Bamako, quatre à Ségou, trois à Mopti et autant à
Koulikoro. S’y ajoutent trois cas à Kita, un à Sikasso, un à Douentza et autant
à Bandiagara. Des cas de foudre ont eu lieu pendant la même période, notamment
à Sikasso, Kayes, Ségou et Douentza. De même que des vents violents à
Tombouctou, Gao, Nara, Bandiagara et Nioro.
Selon les responsables du Cecogec, la Région de Ségou est la plus affectée avec 2.176 ménages sinistrés faisant un total de 9.936 personnes affectées et 12 cas de pertes en vies humaines. Quant au District de Bamako, il a enregistré 29 cas d’inondations ayant occasionné cinq cas de pertes en vies humaines et 84 blessés. On note, également, 563 ménages affectés, soit 4.639 personnes sinistrées.
MINIMISER
LES DÉGÂTS- Au terme de la visite, le président de la Transition a indiqué que
cette initiative s’inscrit dans le cadre de l’évaluation des situations
d’inondations par le Centre, qui est un outil opérationnel travaillant sous les
ordres du Comité interministériel. Le colonel Assimi Goïta a, ensuite, félicité
et encouragé tous les hommes et femmes qui opèrent dans des situations,
extrêmement, difficiles pour secourir et assister nos concitoyens.
Il a aussi saisi de l’occasion pour présenter ses condoléances aux familles éprouvées et surtout souhaiter prompt rétablissement aux blessés suite aux cas d’inondations avec des pertes en vies humaines dans notre pays.
Le chef de
l’État a, par ailleurs, salué la bonne coordination entre les départements
ministériels et les a invités à plus de détermination et d’engagement pour
relever ces défis. Cela est d’autant plus nécessaire que ces défis se passent à
«un moment difficile». «Mais cela ne nous donne pas d’excuse pour ne pas minimiser
les pertes en vies humaines», a reconnu le colonel Assimi Goïta.
Avant
d’appeler nos concitoyens à rester vigilants et surtout à respecter les
recommandations des services compétents. Dans les jours à venir, les autorités
envisagent de prendre d’autres décisions pour renforcer davantage le dispositif
qui est en place. Déjà, le Comité interministériel, qui a été mis en place sous
les instructions du président de la Transition, travaille en relation avec le
Cecogec. Les différents départements ministériels, tels que les ministères en
charge de la Santé, des Finances et de la Sécurité travaillent ensemble pour
apporter le soutien nécessaire à nos sinistrés, a annoncé le chef de l’État.
Le colonel
Assimi Goïta a expliqué qu’en cas de crises, il y a des phases d’intervention
qui sont menées par la protection civile. Aussi, il y a la phase d’assistance
qui est menée par le ministère en charge de la Santé en termes d’habits et
d’équipements pour mettre nos concitoyens à l’abri. «Donc, toutes ces phases de
coordination sont un outil mis en place par les autorités et va nous permettre
de gérer cette crise», a-t-il déclaré. Et de poursuivre : «Mais au-delà de
tout ce que nous avons pu mettre en place, dans les jours à venir, nous allons
prendre d’autres mesures».
En d’autres termes, le président Goïta a dit qu’il
présidera, aujourd’hui, un conseil des ministres extraordinaire pour voir
comment renforcer davantage tout le système qui est déjà en place, permettant
de minimiser encore des pertes en vies humaines. Rappelant qu’on ne peut pas
arrêter le phénomène, qui est dû au changement climatique, le colonel Assimi
Goïta a assuré que leur rôle et mission est de pouvoir minimiser les risques de
dégâts matériels et de pertes en vies humaines.
«L’État est à pied d’œuvre. Dans les jours à venir, nous allons renforcer davantage tous ces dispositifs», a-t-il annoncé. Quand bien même qu’il n’y a pas de «risque zéro», le chef de l’État entend tout faire pour sécuriser, protéger et assister nos concitoyens.
Bembablin DOUMBIA
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