
Le projet a accompagné la création d’une marque collective de poisson fumée appelée “Ouradi”
Le Pafha a pour objectif de contribuer à la
réduction de l’insécurité alimentaire et nutritionnelle au Mali. Les
administrateurs ont donc examiné et amendé les différents points inscrits à
l’ordre du jour, passé en revue les recommandations du dernier comité, présenté
et validé le rapport de l’année 7 du Projet et procédé à la planification
opérationnelle de l’année 8, ainsi que la présentation des propositions de
réorientation stratégiques à l’intention du CCS.
Le ministre Youba Ba a rappelé que l’économie
de notre pays repose essentiellement sur le secteur agricole (agriculture,
élevage, pêche, foresterie), qui occupe près de 80% de la population et
intervient pour environ 40% dans le Produit intérieur brut (PIB). Et le
ministre Ba d’expliquer aussi que la mise en œuvre du Pafha a permis de faire
un grand pas dans l’atteinte du 1er objectif du Programme régional de sécurité
alimentaire (Proresa) par l’amélioration des revenus des acteurs du
sous-secteur pêche et pisciculture à travers des appuis multiformes pour le
développement de la filière halieutique sur l’axe Bamako-Ségou-Mopti.
Le ministre de l’Élevage et de la Pèche dira
également que le Projet a aussi facilité l’accès des transformatrices au marché
pour une bonne commercialisation de leurs produits. Selon Youba Ba, le Projet a
accompagné la création d’une marque collective de poisson fumé appelée
«Ouradi». Des actions sont en cours pour obtenir l’autorisation de mise sur le
marché permettant la vente à l’intérieur du Mali et à son exportation vers les
marchés extérieurs du pays, a-t-il dit.
Cette année, le Pafha a permis d’atteindre des
résultats portant sur la production de 59 tonnes de poisson frais en
pisciculture communautaire au niveau de 60 villages, avec un rendement moyen de
658 Kg/ha, y compris le renforcement des capacités de 367 acteurs de la filière
pêche leur permettant d’accompagner efficacement la promotion du sous-secteur.
Le chef du département en charge de la Pêche a remercié l’UE pour son appui
inestimable au développement de la pêche et de la pisciculture au Mali.
Le chargé de programmes au niveau de la
Délégation de l’UE a salué la détermination du Projet à s’inscrire dans une
logique de longue durée nécessaire à l’accompagnement des processus
participatifs de ce genre.
Cependant, dira-t-il, l’UE se félicite de
pouvoir appuyer un secteur économique si important, malheureusement trop
souvent oublié. «Au vue des résultats positifs continus du Projet et de
l’esprit de collaboration étroite que nous avons développé depuis plus de 7
ans, l’UE a décidé d’allouer 500.000 euros additionnels environ un peu plus de
327 millions de Fcfa au bénéfice du Pafha», a annoncé Yago Gomez-Reino Herrero.
Suite à la crise diplomatique entre la France et notre pays, l’Agence française de développement (AFD) a suspendu son financement dans le cadre du Pafha le 30 juin dernier faisant passer le budget total de 15,5 millions d’euros (environ un peu plus de 10,1 milliards de Fcfa) à plus de 13,995 millions d’euros (environ un peu plus de 9,1 milliards de Fcfa).
Anta CISSÉ
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