Des femmes âgées, sans autre source de revenus, se livrent également à cette activité malgré ses difficultés
Entre le manque de moyens et le manque d’espoir, les femmes passent la journée sur les berges du fleuve afin de gagner leur pain. Le revenu varie entre 1.000 et 5.000 Fcfa par jour.
Le bord du fleuve est animé: d’un côté, des hommes marchandent ; des petites filles vendent des sachets d'eau, et d’autres femmes vendent de la nourriture.
Plus loin, on remarque plusieurs tas de sable prêts à être vendus aux propriétaires de bennes, ainsi que quelques femmes discutant des prix du sable. Brusquement, une jeune femme avec un enfant au dos s’avance dans la profondeur du fleuve pour rincer un maximum de sable, accompagné de petites filles ; ensemble, elles s’adonnent à cette tâche sans jamais s’arrêter. À un moment, elles font une pause pour reprendre leur souffle, mais reprennent le travail dans les cinq minutes qui suivent.
«Quand nos maris ne sont plus là, et que nous devons nourrir nos familles, nous n’avons d’autre choix que de faire ce travail. C’est tellement fatiguant que parfois nous tombons malades, mais nous devons nous relever, car nous n’avons pas le choix. Ça fait dix ans que nous faisons cela », affirme Assitan Sangaré, vêtue d’un pagne déchiré, un enfant sur le dos.
Des femmes âgées, sans autre source de revenus, se livrent également à cette activité, malgré ses difficultés. «Mon travail consiste à extraire du gravier ou du sable. Les propriétaires de bateaux vont en profondeur pour extraire le sable, puis nous entrons dans le fleuve pour le rincer et le déposer en petits tas. Ces tas de sable sont vendus à 250 Fcfa.
Nous attendons le paiement pour aller au marché et préparer de la nourriture pour nos enfants. Pendant la saison sèche, nous traversons le fleuve pour chercher des cailloux afin de les revendre quand l'eau du fleuve diminue. Par jour, je peux gagner 1.000 Fcfa», affirme-t-elle, presque en larmes. Elle ajoute qu’à son âge, elle est contrainte de rentrer dans l’eau, et que parfois, lorsqu’on ne la paie pas, elle rentre les mains vides.
Parfois, elles sont chassées par les laptons, mais elles sont obligées de rester. «J’ai décidé d’aller extraire le sable pour assurer les charges de la famille. Je pars à 5 heures et je retourne à 10 heures pour donner de l’argent à ma mère pour faire la cuisine, puis je retourne au fleuve où je reste jusqu’à 19 heures.
Il y a des jours où je ne gagne rien, je pleure souvent quand je ne gagne pas d’argent. Parfois, ce sont les femmes qui se déplacent en bennes qui nous paient à travers l’achat de nos tas de sable», explique cette jeune fille au teint très lisse, portant un pantalon Jean.
Après la fermeture de l’Huilerie cotonnière du Mali (Huicoma), les habitantes de la Commune de Koulikoro se sont tournées vers l’extraction du sable et du gravier pour compenser la perte de revenus. En effet, «depuis la fermeture de l’usine Huicoma, mon mari ne travaille plus, j’ai donc décidé d’aller travailler au fleuve pour assurer les charges familiales», témoigne Assitan Diallo en tenant à la main un seau bien rempli. Ainsi, chaque jour, les femmes plongent au fond du fleuve pour extraire cette précieuse matière première qui servira aux travaux de construction de la ville de Koulikoro.
Aminata DJIBO
Rédaction Lessor
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