
L’envoyé spécial des États unis au Sahel, William B. Stevens, s’exprimant à la fin des travaux
C’était hier au sein de son département, en présence de l’ambassadeur des États-Unis dans notre pays, Mme Rachna Korhonen. Au cours de la rencontre, les délégations malienne et américaine ont eu des échanges francs et directs sur les opportunités d’investissement et de coopération bilatérale. Cette fois-ci, avec une nouvelle vision et posture.
En guise d’introduction de la rencontre, le chef de la diplomatie malienne a affirmé que cette visite intervient après le passage de l’émissaire américain, William B. Stevens au Burkina Faso et au Niger. Abdoulaye Diop s’est réjoui de la posture et de l’analyse à la fois constructive et pragmatique de la nouvelle administration américaine par rapport à la situation au Mali et plus largement au Sahel.
Selon lui, il s’agit d’établir un dialogue franc et direct avec le gouvernement. «Cette nouvelle disposition des autorités américaines est également une opportunité d’envisager nos relations bilatérales avec pragmatisme», a-t-il souligné, précisant que cela se fera dans un souci de respect et d’intérêt mutuel.
Cette visite à Bamako sera l’occasion pour les autorités américaines d’avoir une lecture plus proche de la réalité, espère le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale. Il a réitéré le désir du Mali de continuer à entretenir des relations amicales et de partenariat avec les États-Unis d’Amérique dans le cadre d’un dialogue politique constructif.
À la fin de la réunion, l’envoyé spécial de l’administration américaine au Sahel a confié à la presse avoir eu une conversation très honnête, sincère et productive avec le ministre Abdoulaye Diop. William B. Stevens a exprimé sa joie d’être au Mali et de discuter avec le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale par rapport à la vision du Président Donald Trump.
«Ce sont les opportunités de coopération, de développement économique, mais aussi la question sécuritaire», a-t-il ajouté, avant de saluer la promptitude du ministre pour avoir identifié le terrain de la collaboration. Pour lui, il y a une histoire et une fondation de collaboration entre les deux pays. «Nous pensons que nous pourrons avancer», a fait remarquer le sous-secrétaire d’État adjoint.
Abordant la question des secteurs concernés, le haut responsable américain a fait savoir que le commerce et l’augmentation de ce domaine entre les États-Unis et le Mali conduit à une amélioration de l’investissement. Ce faisant, William B. Stevens a rappelé qu’au mois de mai, leur ambassadeur au Mali a dirigé une équipe d’hommes d’affaires aux États-Unis pour qu’ils voient les opportunités de collaboration et de business entre les deux pays.
C’est la première fois que le Mali a eu une délégation d’hommes d’affaires aussi importante, a reconnu l’envoyé spécial des États-Unis. À son avis, cela permettra d’investir davantage dans une variété de secteurs et impactera directement l’investissement et le développement du Mali.
Namory KOUYATE
Au cours de la rencontre, le ministre Sergueï Tsivilev a rendu compte au Président de la Transition de la tenue de la 1ère session de la commission intergouvernementale. L’hôte de marque a aussi évoqué la signature de plusieurs accords.
Le document, remis au Chef de l’État le 22 juillet dernier, comporte un préambule, 16 titres, 39 chapitres et 106 articles. Il est la manifestation de la volonté des Maliens de trouver des solutions endogènes à leurs problèmes et crises sans interférence extérieure.
Le dernier hommage en date pour l’ancien Premier ministre est venu de la personnalité la plus autorisée, à savoir le Président de la Transition, le Général d’armée Assimi Goïta..
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En prélude à la remise officielle de son rapport au Président de la Transition, la Commission de rédaction du projet de Charte nationale pour la paix et la réconciliation nationale organise à partir du dimanche prochain, un atelier national sous la présidence du Premier ministre, le Général.