L’École supérieure de
journalisme et des sciences de la communication (ESJSC) a fait d’une pierre
deux coups, en organisant la cérémonie de graduation des 3è et 4è promotions
des étudiants en journalisme. L’événement s’est tenu, le week-end dernier au
Musée national. C’était en présence du
ministre de la Communication, de l’Économie numérique et de la Modernisation de
l’Administration, Alhamdou Ag Ilyène et de son collègue de l’Enseignement supérieur
et de la Recherche scientifique, Bouréma Kanssaye. Y étaient aussi les parents
et proches des récipiendaires.
Cet évènement a été une
opportunité pour les responsables de l’ESJSC d’immortaliser deux grands
journalistes qui ont marqué ce métier de leur empreinte dans notre pays pendant
des décennies. Il s’agit de notre consœur feue Assa Cissé, journaliste de
l’Office de radio et télévision du Mali (ORTM), et feu Cheick Mouctary Diarra,
ancien directeur général de l’Agence malienne de presse et publicité (Amap).
Celui-ci fut aussi homme politique et diplomate. La troisième promotion
(2022-2023), forte d’un peu plus d’une vingtaine d’étudiants, a été baptisée du
nom de Aïssta Cissé, tandis que la quatrième promotion (2023-2024) qui comporte
une vingtaine d’étudiants aussi porte celui de Cheick Mouctary Diarra.
Le chef de département
journalisme, Dr Moctar Tounkara, a placé l’évènement dans son contexte, en précisant
que le choix porté sur ces deux personnalités du monde des médias malien est
loin d’être fortuit. Il dénote surtout du rôle qu’ils ont joué dans le développement
et le progrès du métier de journaliste dans notre pays. L’enseignant-chercheur
en a profité pour saluer et féliciter l’ensemble des récipiendaires, répartis
en trois spécialités (presse écrite, radio et télévision) pour la discipline et
le courage dont ils ont fait preuve durant leurs études. Il n’a pas passé sous
silence le rôle joué par certains pionniers de la presse nationale. Mais a
surtout invité les récipiendaires à s’inspirer de leur exemple afin de porter
le flambeau du journalisme haut dans notre pays.
Parlant des deux parrains, Dr
Moctar Tounkara dira aux désormais ex-étudiants en journalisme, qu’ils sont
tenus d’honorer Aïssata Cissé et Cheick Mouctary Diarra, mais aussi de
s’inspirer d’eux. Quant à la porte-parole des récipiendaires,
Mama dite Mady Kébé, elle n’a pas tari d’éloges pour leurs formateurs. Des journalistes
professionnels, selon elle, qui leur ont transmis des valeurs qu’ils
n’abandonneront jamais, à savoir le strict respect de l’éthique et de la déontologie.
Elle a assuré, au nom de ses camarades, qu’ils relèveront le défi qui les
attend pour le rayonnement continu de la profession.
Le directeur général de
l’ESJSC, Dr Aboubacar A. Maïga, dira aux récipiendaires que la réception d’un
diplôme marque la fin d’un moment harassant, mais aussi le début d’un autre
passionnant. Le premier responsable de l’établissement a invité les filleuls
des deux éminents journalistes à beaucoup plus d’humilité, à la persévérance
pour relever le défi du professionnalisme.
S’adressant aux impétrants,
les représentants des familles d’Aïssata Cissé et de Cheick Mouctary Diarra
leur ont tour à tour demandé de s’inspirer de leurs qualités, notamment le
travail acharné, l’humilité et le courage. Successivement, les ministre
Alhamdou Ag Ilyène et Bouréma Kanssaye ont fait part de leur satisfaction. Le
ministre chargé de la Communication reconnaîtra les difficultés du métier de
journaliste à un moment où ces jeunes embrassent la profession. Cependant,
Alhamdou Ag Ilyène insistera sur le professionnalisme en leur demandant de
s’inspirer des qualités des deux grands journalistes qui viennent d’être honorés,
notamment à travers le respect de l’éthique et de la déontologie.
Son collègue chargé de l’Enseignement supérieur a félicité la direction de l’établissement pour les résultats obtenus en dépit des difficultés relatives, avant de rappeler les efforts déployés par le département de tutelle pour la régularisation de l’année académique. Aux désormais journalistes de formation, Pr Bouréma Kanssaye a demandé d’être fiers de leurs parrains, tout en s’inspirant des valeurs professionnelles qu’ils ont incarnées.
Un des temps forts a été aussi la remise d’attestations aux récipiendaires et les témoignages sur la vie sociale et professionnelle des deux parrains.
Mohamed TRAORE
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