
de redynamiser toutes les Maisons de la Femme afin qu’elles répondent clairement aux objectifs assignés, notamment défendre les droits de la femme et de l’enfant, tout en assurant leur promotion
La ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, Mme Diarra Djénéba Sanogo, qui ne cesse de multiplier les initiatives et les actions, conformément à la vision des plus hautes autorités pour la bonne cause, c’est-à-dire celle des femmes, des enfants et de la famille, était l’invitée de l’émission Mali Kura Taasira 3 diffusée mercredi soir sur l’ORTM.
La ministre a, d’entrée de jeu, expliqué les missions dévolues à son département qui doit aussi œuvrer pour la pleine participation aux actions de développement du pays. Elle a apprécié l’initiative de Mali Kura Taasira qui, selon elle, reste un espace permettant une «évaluation sans complaisance» de l’action gouvernementale. Au-delà, c’est aussi un canal qui permet de rapprocher les gouvernants des populations afin que celles-ci aient le maximum d’informations sur l’action gouvernementale, notamment sur les projets et programmes initiés en leurs noms.
Mme Diarra Djénéba Sanogo s’est largement étendue sur le rôle régalien dévolu à son département en ce qui concerne la défense des droits de la femme et de l’enfant, tout en assurant leur pleine promotion. Sans complaisance et sans langue de bois, elle a fait un large tour des questions liées à la défense des droits de la femme et de l’enfant. Mais aussi des projets et programmes initiés par son département pour assurer la pleine promotion des couches vulnérables, notamment les femmes et les enfants au Mali.
L’élaboration de projets et/ou programmes qui assurent la promotion à court, moyen ou long termes de la gent féminine, particulièrement dans notre pays, n’est pas toujours chose facile. Cela compte tenu des pesanteurs sociales. Partant de cette réalité, Diarra Djénéba Sanogo a tenu à faire un rappel historique. «C’est pourquoi, elle a précisé que les questions liées à la protection et à la promotion de la gente féminine ne datent pas d’aujourd’hui. Elles remontent à la période relative à la Charte du Kurukan Fuga», a-t-elle déclaré. Une façon pour la première responsable du département de tutelle des femmes d’attirer l’attention sur l’aspect historique et l’importance de la place accordée à la femme dans notre société. Ce, depuis des siècles.
La ministre Sanogo est revenue sur les dispositions prises pour faire face à la sempiternelle question des Violences basées sur le genre (VBG). Et d’expliquer clairement que dans le souci de rapprocher plus les victimes de VBG aux structures en charge de résoudre cette question, outre d’autres partenaires qui œuvrent pour circonscrire le phénomène, il y a eu l’érection des maisons de la femme aussi bien à Bamako qu’à l’intérieur du pays. Ces maisons représentent des endroits où les victimes de VBG peuvent avoir des oreilles attentives dans la recherche de solutions pérennes à leurs problèmes.
L’invitée de Mali Kura Taasira n’a pas non plus passé sous silence la situation de nos sœurs, tantes, épouses ou filles qui, pour telle ou telle raison, se retrouvent dans le milieu carcéral. Sur ce point, elle a exprimé toute sa «tristesse» de voir des femmes passer un temps plus ou moins long dans l’enfer de la prison. Toutefois, expliquera la ministre Sanogo, la résolution de certains aspects pour la défense des droits de la femme et de l’enfant, nécessite une synergie d’actions.
L’accès aux soins de santé, mais surtout l’autonomisation de la femme, la situation des enfants de rue sont des questions qui lui tiennent à cœur. Elle a assuré que son département continuera de se battre pour aplanir les difficultés rencontrées par les femmes et les enfants et par ricochet les familles. La ministre a également évoqué certains projets et/ou programmes élaborés par son département permettant de relever le défi dans ce sens. Elle a ainsi promis de mettre tout en œuvre pour renforcer les acquis.
Redynamisation des maisons de la femme- Parlant du cas spécifique de l’autonomisation de la femme dans notre pays, après avoir reconnu que ce aspect de la promotion de la femme fait partie intégrante du rôle régalien de son département, Diarra Djénéba Sanogo estime qu’elle nécessite une synergie d’actions qui n’exclut pas les partenaires techniques et financiers. Cependant, elle dira que l’intervention de ces derniers devra se faire dans le strict respect des principes désormais édictés par les autorités du pays. Des principes qui mettent au centre l’intérêt supérieur des populations maliennes.
D’autres questions se rapportant, notamment au genre ont été largement débattues au cours de l’émission. À ce sujet, la ministre Sanogo a salué les efforts (législatifs) consentis par les autorités, faisant ainsi de cette question une priorité pour son département. C’est pourquoi, elle a fortement apprécié le concept genre (Suguya, en langue nationale bamanankan) qui, selon elle, est loin d’être en porte à faux avec nos valeurs sociétales.
La ministre Sanogo a insisté en disant qu’à l’image des questions liées aux Violences basées sur le genre (VBG), celles qui concernent les enfants de rue nécessitent l’implication d’autres structures plus ou moins spécialisées, sans oublier la société civile. In fine, cela requiert une synergie d’actions pour trouver une solution au fléau qui occupe au cœur des préoccupations du département, a-t-elle soutenu.
Diarra Djénéba Sanogo a réaffirmé sa volonté de redynamiser toutes les maisons de la femme afin que celles-ci puissent répondre aux objectifs assignés à son département, dans le but de défendre les droits de la femme et de l’enfant tout en assurant leur promotion. Elle a annoncé la tenue des États généraux sur la situation de la femme, de l’enfant et de la famille. Ce sera, selon elle, un espace permettant de passer au crible l’ensemble des problèmes qui affectent la mise en œuvre diligente des différents projets/programmes en faveur de la femme, de l’enfant et de la famille, afin d’y trouver des solutions.
Pour conclure, la ministre chargée de la Promotion de la Femme a souhaité plus d’union autour de nos valeurs, plus de cohésion, d’entraide et d’engagement patriotique de tous les citoyens du pays afin de relever les défis qui se dressent sur le chemin du développement de notre pays.
Mohamed TRAORE
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