
L’actrice Moulidy Diarra est la directrice du Fiffem
Dénommé Festival international de films de femmes de Bamako (Fiffem), il aura
lieu du 31 juillet au 4 août prochain. Des projections des films faits par des
Maliennes auront lieu demain samedi au Musée national en prélude à cette
première dans notre pays.
Pour la directrice du Fiffem, Mme Moulidy Diarra, elle-même actrice de
cinéma, que nous avons rencontré, il y a un certain nombre de raisons qui
fondent la création de cet évènement.
Il vise d’abord à mettre en avant le travail des femmes dans l’industrie
cinématographique, offrant ainsi une plateforme pour l’égalité des genres et la
reconnaissance du talent féminin dans ce domaine. La célébration de la
diversité culturelle à travers les films réalisés par des femmes du Mali,
d’Afrique et du monde entier, car en effet, le Festival célèbre la diversité
des cultures, des histoires et des expériences vécues par les femmes. Il
faudrait également sensibiliser sur les enjeux sociaux. Les films qui seront
présentés aborderont des questions sociales importantes telles que les droits
des femmes, l’autonomisation, la justice sociale et d’autres problématiques
cruciales.
Le Fiffem se veut également un lieu de promotion du cinéma africain, promet
la directrice. Il mettra spécifiquement l’accent sur le travail des femmes
réalisatrices, actrices et techniciennes, contribuant ainsi à accroître la
visibilité du cinéma africain sur la scène internationale. Enfin, le Fiffem
sera une opportunité de rencontres et d’échanges. Il veut mettre en contact les
professionnels du cinéma, les étudiants, la presse et le grand public
favorisant ainsi les échanges et les collaborations.
Ainsi, le Fiffem se donne pour mission d’offrir une plateforme dynamique et
inclusive, propice à la mise en lumière du talent, de la diversité et de la
créativité des femmes dans l’industrie du cinéma. «Notre Festival veut représenter bien plus
qu’une simple célébration du cinéma féminin, il veut incarner un espace de
dialogue d’innovation et d’inspiration, rassemblant des esprits créatifs et des
professionnels passionnés de l’art cinématographique», insiste la directrice.
Pour cette 1ère édition, les organisatrices ont de l’ambition, car Mme Moulidy
Diarra estime que : «nous aspirons à placer cet évènement dans le grand angle
des grands festivals dédiés au septième art au Mali tout en offrant des
opportunités uniques pour s’associer à une cause qui transcende les frontières
culturelles et artistiques.
Le célèbre cinéaste Souleymane Cissé, a été choisi comme parrain de cette
édition initiale. Il est secondé par l’actrice, musicienne et interprète
Fatoumata Diawara. Pour le premier, le cinéma est un formidable moyen d’expression,
de partage et de compréhension entre les cultures. «Le Fifem incarne cette
vision en mettant en avant les œuvres cinématographiques réalisées par des
femmes, offrant ainsi une plateforme précieuse pour leurs talents créatifs et
leurs histoires uniques». Il ajoute avoir toujours cru en la nécessité de
promouvoir la diversité des voix et des visions dans le cinéma.
Quant à la marraine, elle souhaite, qu’ensemble, nous «continuons à élever ces voix singulières et à promouvoir l’art cinématographique dans toute sa diversité». Elle voudrait enfin que le Fiffem soit une source d’inspiration, de découverte et de partage pour toutes et tous.
Youssouf DOUMBIA
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