
De gauche à droite le président du conseil d’administration, Georges Diawara, le modérateur Alexis Kalambiry (Malitribune) et le directeur général du Centre Djoliba, le père Antoine Berilengar Dathol
Le
président du conseil d’administration du Centre Djoliba et président de
l’Association Djoliba Homme et développement (ADHD), Georges Diawara, a rappelé
que c’est au cours de la 4è année de l’indépendance de notre pays que l’église
catholique du Mali dans le cadre de ses œuvres sociales a créé un centre qui
deviendra ensuite le Centre Djoliba.
C’était à l’initiative du Malien, l’abbé David Traoré. Et le professeur
d’ajouter que le Centre Djoliba qui a été une proposition de l’Église
catholique, celle-ci n’en a jamais fait sa propriété privée. Au contraire, le
Centre a été ouvert à tous sans considération religieuse.
Outre
les aliments, soutient-il, l’homme se nourrit aussi de la culture a défendu
Georges Diawara qui a rendu un vibrant hommage aux défunts l’abbé David Traoré,
Louis Bastide, Hilarion Traoré et Younoussi Touré, tous des pères fondateurs du
Centre. Il a aussi salué la mémoire d’autres musulmans, chrétiens et adeptes de
religions traditionnelles et athées membres de l’ADHD.
Le
directeur général du Centre Djoliba, le père Antoine Berilengar Dathol, a
précisé que ce 60è anniversaire constitue un moment de souvenirs, d’amitié et
d’échanges cordiaux entre les membres de la famille Djoliba. Il ajoutera que
l’éducation, la formation, la défense des droits et la prise en compte des
visions des hommes politiques sont les missions
du Centre.
Les formations dans les domaines des langues, le renouvellement de
la bibliothèque en documentation, en numérique et la multiplication des
conférences-débats seront les innovations majeures du Centre Djoliba, révèle le
père Antoine. Et de préciser que l’institution culturelle reste neutre et
reçoit toutes les religions en son sein. La conférence-débat était animée par
le maître assistant à l’École normale supérieure (Ensup) de Bamako, Mohamed
Tounkara, le maître de conférences à l’Université des lettres et des sciences
humaines de Bamako (Ulshb), Dr Fodié Tandjigora, et Dr Amadou Békaye Sidibé.
Le
conférencier Tounkara a révélé que le Centre Djoliba a doté des villages et
quartiers «spontanés» en écoles publiques de proximité, procédé à la formation
intellectuelle et socio-professionnelle des jeunes et facilité des activités
d’intermédiation entre employeurs, employés, personnes formées et financeurs.
Dr Fodié Tandjigora a, lui, développé les enjeux contemporains du Mali : analyse du contexte socio-politique, économique, culturel, sécuritaire et religieux. Ces enjeux, a-t-il constaté, sont liés à la gouvernance, la sécurité, l’éducation, la montée des leaders religieux sur la scène politique, la corruption, la dépendance économique et à la culture du raccourci chez les jeunes. Et l’universitaire de rappeler que le Mali a connu trois formes de crise en 2012 que sont les crises sécuritaire, politique et humanitaire.
La
modération des débats était assurée par notre confrère de «MaliTribune, Alexis
Kalambry.
Le Centre Djoliba est un espace de réflexion qui relève du ministère de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme. Il emploie 10 agents dont 6 femmes. Parmi les travailleurs, figurent un Burkinabé, un Tchadien et un Togolais. Le Centre a pour devise : «La réflexion, la formation, l’action et la documentation pour le développement».
Sidi WAGUE
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