
De gauche à droite: Moussa John Kalapo, Seyba Keïta, Kani Sissoko et Mariam Modeste Niaré
Moussa
John Kalapo est sans doute le plus célèbre et plus expérimenté d’entre eux. Il
a exposé dans une dizaine de pays africains et européens. Comptable de
formation, il devient photographe après une formation en photographie
conceptuelle-créative et d’art au Centre de formation en photographie (CFP) de
Bamako.
Moussa John Kalapo obtient une bourse de
la Tierney Family Foundation Awards-Tierney Fellowship en 2015 pour se
perfectionner en photographie documentaire et résidence de création dans la
prestigieuse école d’art photographique Market photo workshop (MPW) à
Johannesburg en Afrique du Sud. Il expose actuellement au Musée des tapisseries
dans le cadre du Festival photo d’Ex 2020 intitulé : «Regards croisés».
Mariam
Modeste Niaré est hyper sollicitée pour de nombreuses expositions en Afrique.
Pour l’originalité de ses œuvres, elle a remporté le prix «Coup de cœur»
l’année dernière lors des 10è Rencontres internationales de l’art et de la
culture (RIAC) de Brazzaville au Congo. Lauréate du prix «Découverte» dans le
cadre de l’atelier Sahm, la passionnée d’art détient une License en multimédia,
obtenue au Conservatoire des arts et métiers multimédia Balla Fasséké Kouyaté
(CAM-BFK).
Quant à Kani Sissoko, elle est diplômée de l’Institut national des arts (Ina)
de Bamako. Cette jeune photographe intimiste dépeint les violences conjugales á
travers ses œuvres. Passionnée pour cet art dès le bas-âge, elle finit par
trouver son chemin lors d’un stage au Musée national. Son travail est avant
tout guidé par ses expériences personnelles et les conditions de la femme dans
la société malienne. Dans ses séries, la chasseuse d’images décrit les
violences conjugales, psychologiques et physiques que subissent les femmes dans
le silence des maisons.
À travers ses créations, elle veut peindre ces déchirures et briser le mutisme
qui les entoure. Seyba Keïta est tout aussi talentueux que les autres. Il
a obtenu en 2011 son attestation du CFP et a été successivement lauréat du prix
World Cotton Day à Genève en 2019, de celui de Fondation Blachère en France en
2017.
L’artiste
a participé à une dizaine de stages en photographie à Bamako et en Europe. Dès
lors, il effectue de nombreux reportages pour des journaux européens comme la
Tribune de Genève (Suisse). Les organisations onusiennes comme le Fonds des
Nations unies pour l’enfance (Unicef), Onu-Femmes, et les Organisations non
gouvernementales (ONG), notamment Handicap international, Médecins du monde,
etc. lui font appel pour immortaliser des événements.
Parallèlement, il développe ses propres sujets de reportage pour des expositions. À l’occasion d’un workshop (atelier), il croise la célèbre photographe française, Françoise Huguier qui le juge engagé dans ses œuvres. Seyba avait photographié un village brûlé au moment des conflits entre communauté peule et dogon, travaillé sur la circoncision et sur le mariage des enfants. Ces quatre mousquetaires ont de grands potentiels.
Youssouf DOUMBIA
Cette année, le crépissage de la mosquée de Djingarey ber coïncide avec le 700è anniversaire de son érection par l’empereur Kankou Moussa de retour du pèlerinage à la Mecque au XIVè siècle. Il coïncide aussi d’avec l’Année de la culture décrétée par le Président de la Transitio.
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