
La première journée de l’audience a été surtout marquée par la comparution de l’accusé principal Bakary Togola. Comme c’est généralement le cas dans les procès du genre, la salle d’audience Boubacar Sidibé refusait du monde et il fallait user d’astuces pour se faire une place. Les paysans des localités cotonnières et partisans dé l’ex-président de l’Apecam avaient pris d’assaut la salle aussi bien que ses alentours.
Il était 10 heures lorsque Bakary Togola, habillé d'un boubou blanc de modèle "trois pièces", cathéter à la main gauche, est entré dans la salle d’audience suivi de quatre coaccusés avant de saluer d’un geste de la main ses compagnons. D’un air serein, le roi du coton comme l’on le surnomme est allé prendre place à la première loge du box d’accusés où une atmosphère amicale régnait entre inculpés.
Derrière cette apparence maladive, Bakary Togola affichait fière allure. Pendant ce temps, de l’autre côté, entre cogitations et bourdonnements de l’assistance, le parterre d’avocats s’affairait à examiner leur tonne de dossiers empilés dans du carton. Un conseil traînait même sa valise de documents. Comme pour dire que l’audience était de taille. On y retrouvait la crème de la crème du barreau.
Il en était de même pour la composition du jour qui se remarquait par ses magistrats chevronnés. La Cour était présidée par le 1er président de la cour d’appel, Faradji Baba, avec comme ministère public Koké Coulibaly.
À l’audience, seul le nommé Mpié Doumbia, décédé en février dernier, répondait absent sur les 12 présents à la barre. Juste après la lecture de l’arrêt de renvoi d’une vingtaine de pages qui a pris plus d’une heure de temps, la défense a évoqué des exceptions sur la nullité de l’arrêt de cassation, de la poursuite, la disqualification des faits et l’incompétence de la cour à siéger.
Sur ces entrefaites, les échanges entre les conseils et le parquet partirent en vrille. Les avocats de la défense insistaient sur leur demande de renvoi avec des arguments de droit sur les observations faites. Le parquet estimait de son côté que leur demande était dilatoire et que la cour était compétente pour juger. Les empoignades entre le ministère public et les avocats sur ces questions ont duré environ deux bonnes heures avant que le président de la cour ne suspende l'audience pour trancher. Quelques minutes plus tard, lorsqu’il a rejoint la salle avec les autres jurés, c'était pour annoncer leur rejet et irrecevabilité.
C’est finalement à 14 h 50 mn que Bakary Togola s’est tenu debout à la barre. Face aux jurés, il a réfuté les faits reprochés à lui. Selon lui, c'est après avoir refusé de signer un papier de l'ancien Premier ministre Boubou Cissé sur la montée du prix des engrais qu'il a été interpellé par le pôle économique et financier. Ajoutant qu'il est tout simplement victime de complot et de trahison du fait de son illettrisme comme il le soutenait lors de la précédente audience en novembre 2021.
Durant tout le temps qu’aura duré son passage, l’ex-président de l’Apecam n’a pas reconnu les faits. À suivre !!!
Tamba CAMARA
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