Certains demandent une baisse des tarifs d’abonnement
Dans un communiqué publié, il y a
environ deux mois, la Haute autorité de la communication (Hac) informait le public
qu’à compter du 26 mars dernier, les abonnés aux bouquets Canal+ pourront
capter l’ORTM1, ORTM2, Africable télévision, TM1, Renouveau TV, Joliba News TV
et Cherifla TV respectivement sur les canaux 1, 2, 3, 4, 5, 6 et 7. Selon
l’institution, cette nouvelle numérotation logique entre dans sa volonté
d’assurer une meilleure visibilité et accessibilité aux chaînes et télévisions
maliennes (publiques comme privées). La nouvelle a mis sur la table la question
de la gratuité des chaînes nationales sur Canal+. Depuis l’avènement des
télévisions numériques, les clients du distributeur Canal+ doivent payer pour
accéder aux chaînes nationales.
Barouni Diaby, un trentenaire,
veut à ce jour renouveler son abonnement qui arrivera à terme dans quelques
jours. Ce chef de famille propose à nos chaînes privées de rendre accessible
leur diffusion aux téléspectateurs nationaux sur les différents bouquets des
distributeurs. «À l’époque, il suffisait juste d’avoir sa petite antenne et une
batterie bien chargée pour avoir les chaînes comme l’ORTM, TV5 monde, etc. On
pouvait même avoir la chaîne Africable après avoir acheté son antenne», se
souvient-t-il. Il espère que la Hac va prendre cet aspect en compte pour que
les abonnés puissent au moins avoir gratuitement la télévision nationale.
Yacouba Tembelly, quant à lui,
pense qu’avec la numérisation des télévisions, les consommateurs ont de
meilleures images. Néanmoins, il souhaite que le bouquet Canal+ soit à la
portée de tout le monde. «Dans certains pays de la sous-région, l’on trouvera
la totalité des bouquets à moins de 20.000 Fcfa, telle n’est pas le cas dans
notre pays. C’est bien de faciliter l’accessibilité, mais c’est encore mieux
que les prix soient raisonnables surtout quand nos chaînes nationales en font
parties», explique-t-il. Et de poursuivre que le client est souvent obligé
d’aller prendre un abonnement alors qu’il n’a besoin que de regarder certaines
de nos chaînes.
Mama Barry qui captait nos télévisions nationales publiques (ORTM 1 et 2) à zéro franc dans son village, déplore aujourd’hui le fait que certaines personnes se moquent des utilisateurs des anciennes antennes. «Après que l’antenne de ma télé ait été cassée, j’ai parcouru plusieurs endroits dans le but de pouvoir en trouver. Des gens se moquaient de moi, justifiant que c’est désuet», regrette-t-il.
ANTENNE TNT- Dans une interview,
Seydou Sissouma, membre de la Hac, précise que sa structure travaille sur la
possibilité pour un abonné de continuer à regarder nos chaînes étatiques
lorsque qu’il épuise son crédit d’abonnement mensuel ou trimestriel. Selon lui,
plusieurs pays de la sous-région sont préoccupés par le même sujet et «nous
sommes en train de travailler en espérant, dans un avenir raisonnable, obtenir
le principe de faire en sorte que les chaînes nationales publiques puissent
être accessibles aux Maliens», confie-t-il
Peut-on avoir accès à nos chaînes
nationales sans passer par l’abonnement ? C’est faisable quand celles-ci sont
diffusées par la Société malienne de transmission et de diffusion (SMTD). Selon
le directeur général adjoint de la structure, Sériba Adama Coulibaly, pour
recevoir les chaines de la Télévision numérique terrestre (TNT), il suffit de
payer ton antenne quand tu as un téléviseur à la norme ou un boîtier pour
adapter. «Tu n’as pas d’abonnement à payer. La diffusion en clair que l’on
avait en analogie, continue avec le numérique», souligne-t-il. Et de préciser
que sur une quarantaine de chaînes, la SMTD en diffuse moins de 5.
Selon lui, cette situation est
due au fait que dans notre pays, les télévisions privées courent vers les
distributeurs au lieu de venir vers les diffuseurs pour élargir leurs
auditoires à travers ceux qui pourront les recevoir sans décodeurs et sans
abonnements. Sériba Adama Coulibaly affirme que la SMTD, diffuseur public, est
le diffuseur naturel de l’ORTM, alors qu’elle ne peut diffuser que les
télévisions privées qui choisissent de venir vers elle.
Avec la numérisation, indique l’expert, un émetteur peut prendre vingt chaînes voire plus. Tout dépend de la technologie appliquée. «En termes de capacité, aujourd’hui, on peut prendre toutes les chaînes qui sont autorisées à Bamako parce nous avons une disponibilité de 76 places», informe-t-il.
Le directeur général adjoint rappelle que c’est à partir de l’accord de Genève en 2006 que l’Union internationale des télécommunications (UIT) a décidé que les pays passent au numérique, à savoir la TNT. Sériba Adama Coulibaly souligne que notre pays à l’instar de beaucoup d’autres avait jusqu’au 17 juin 2015 pour migrer. En ce qui concerne l’évolution de cette migration vers la TNT, évalue-t-il, les émetteurs TNT fonctionnent à Bamako depuis 2020 alors qu’il n’y en a pas encore en fonctionnement à l’intérieur du pays. Le déploiement y est toujours en cours. Les programmes de l’ORTM sont aussi diffusés en clair par satellite et sont disponibles sur tout le territoire.
Fadi CISSE
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