
À l'issue des travaux, les administrateurs ont adopté plusieurs textes et projets en vue de favoriser le meilleur rayonnement de l'organisation monétaire régionale. Il s'agit du projet de budget des organes de l’Union au titre de l’exercice 2024 et du projet de rapport semestriel d’exécution de la surveillance multilatérale de décembre 2023 de la Commission de l’Uemoa.
S'y ajoutent le projet de Loi uniforme portant réglementation de la microfinance dans l'Umoa. Un texte qui devra permettre de doter la structure d’un corpus juridique du secteur de la microfinance mieux à même de répondre aux enjeux de financement des économies de l’Union et de stabilité financière.
Au titre de la Bceao, le rapport sur la situation économique et monétaire de l'Umoa au 30 septembre 2023 et le cadrage macroéconomique de l’Organisation pour la période 2023 à 2028 à aussi été adopté, rapporte le document.
Dans son allocution introductive, le président du Conseil des ministres a rappelé que la session se tient dans un contexte où, le durcissement des conditions sur les marchés financiers internationaux et la montée des tensions géopolitiques ont ralenti la croissance économique mondiale qui devrait se situer, selon les dernières projections du Fonds monétaire international (Fmi), à 3,0% pour l’année 2023, contre 3,5% en 2022. En outre, ces crises sécuritaires et socio-politiques continuent d’impacter notre région, souligne le texte.
Selon le document, le président du Conseil a précisé toutefois qu’«en dépit de ce contexte difficile, l’activité économique au sein de l’Union est demeurée vigoureuse au troisième trimestre 2023». Il a souligné, par ailleurs, que « les tensions inflationnistes se sont également atténuées, bien que les risques d’un retournement de situation ne soient pas à écarter. Le taux d’inflation dans l’Union devrait ainsi ressortir à 3,7% sur l’ensemble de l’année 2023, après 7,4% en 2022 ».
Poursuivant son intervention, le ministre Adama Coulibaly a relevé la hausse du déficit budgétaire global qui a entraîné une forte pression sur le marché financier régional. Il a, par ailleurs, indiqué que le Conseil porte une attention particulière aux réserves de change, dont le niveau présente une tendance baissière depuis le début de l’année, conséquence d’effets conjugués à l’échelle internationale et sous régionale, à savoir la hausse des dépenses d’importation et la lutte contre l’insécurité.
Le Conseil des ministres a enfin décidé du relèvement du capital social minimum des banques de l’Umoa de 10 à 20 milliards de Fcfa en vue de renforcer la résilience du secteur bancaire et de répondre aux besoins croissants de financement auxquels font face les pays de l’Union, indique la note.
S’agissant de la Banque ouest-africaine de développement (BOAD), le Conseil a approuvé les perspectives financières actualisées 2024-2028 de l’Institution et l’entrée dans son capital de la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA).
Aboubacar TRAORE
L’ambassadeur de la Fédération de Russie au Mali, Igor Gromyko, a animé ce mardi 14 octobre dans les locaux de sa chancellerie, une conférence de presse marquant le 65è anniversaire des relations diplomatiques entre Bamako et Moscou. Occasion de rappeler la profondeur d’un partenariat fondÃ.
Le gouvernement malien réagit à la «décision unilatérale» des États-Unis d'Amérique d'imposer à ses citoyens à partir du 23 octobre 2025, le versement d'une caution de 5000 ou 10.000 dollars américains (plus de 2 millions ou environ 4 millions de Fcfa) pour l'obtention d'un visa d'affair.
À l’occasion de la 12è réunion du Groupe de travail sur le trafic illicite de migrants, tenue à Vienne (Autriche) les 9 et 10 octobre 2025, la délégation malienne a réaffirmé l’engagement de notre pays à intensifier la lutte contre ce phénomène..
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