
C’est tout le sens des sessions de formation lancées, hier à l‘École de maintien et de la paix Aliou Blondin Beye, à l’attention des unités de police et des casernes de pompiers, par le secrétaire général du ministère de la Sécurité et de la Protection civile, Oumar Sogoba. C’était en présence de la directrice générale de l’ONG Arcad Santé Plus, Dr Dembélé Bintou Keïta, du coordinateur adjoint de la Cellule sectorielle de lutte contre le VIH/Sida, la tuberculose et les hépatites virales (CSLS-TBH), Dr Mamadou Diop, du représentant du secrétaire exécutif du Haut conseil national de lutte contre le VIH/Sida (HCNLS), Ousmane Traoré.
Organisées par la Cellule sectorielle de lutte contre le Sida du ministère de la sécurité et de la protection civile en collaboration avec le HCLNS, la CSLS-TBH et Arcad santé Plus, ces sessions prévues en Janvier se tiendront dans les régions de Kayes, Koulikoro, Sikasso, Ségou et Mopti, en plus du District de Bamako.
Selon Dr Bintou Keita , il s’agit d’expliquer le profil épidémiologique du VIH, des hépatites et de la TB afin que les bénéficiaires de la formation puissent se protéger et préserver la population. «C’est extrêmement important que les forces de l’ordre qui sont des personnes à servage géographique d’avoir toutes les informations nécessaires pour se protéger», a-t-elle souligné, tout en affirmant que la lutte contre les pandémies est multisectorielle.
Le coordinateur adjoint de la CSLS-TBH a souligné que ces formations s’inscrivent dans le cadre de la célébration de la Journée mondiale de lutte contre le Sida qui a connu une forte mobilisation à travers de nombreuses activités réalisées. ET Mamadou Diop de dire que la prévalence auprès de la population générale a fortement baissé contrairement à celle «des populations clés dont le taux de séroprévalence est fortement élevé».
De son côté, Ousmane Traoré a indiqué qu’avec plus de 120.000 personnes vivant avec le VIH/Sida en fin 2023, la prévalence nationale reste maintenue à 0,8% avec le renforcement des comportements préventifs. L’objectif, a-t-il dit, est de mettre fin à la transmission de la maladie tout en améliorant la qualité de vie des personnes atteintes.
Par ailleurs, le représentant du HCNLS soulignera que malgré les progrès réalisés, la maladie demeure une menace dans le pays avec une centaine d’infections par semaine dont 58 jeunes femmes et filles représentant 33% des nouvelles infections, faisant d’elles les couches les plus vulnérables, avec un risque d’infection deux fois plus élevé. En outre, le chef de division planification a souligné que la stigmatisation et la discrimination sont des ennemis silencieux qui aggravent la souffrance et empêchent l’accès aux soins, d’où l’implication des forces de sécurité qui sont les boucliers qui protègent les plus vulnérables.
Selon le secrétaire général du ministère en charge de la Sécurité, cette session de formation est une opportunité pour remobiliser les troupes sur toute l’étendue du territoire national face à la pandémie, tout en annonçant que tout le gouvernement est sur la ligne de front pour la bouter hors de nos frontières. «La pandémie du VIH/Sida a un impact dévastateur sur les populations.
Mais ce qu’on semble ignorer, c’est qu’elle constitue un fléau pour les Forces de défense et de sécurité, qui sont aussi des populations jeunes, mobiles et sexuellement très actives», a-t-il déclaré. Il ajoutera que la capitalisation des acquis des sessions de renforcement des capacités est une condition nécessaire à l’amélioration constante des prestations et services rendus aux frères d’armes et aux concitoyens.
Tamba CAMARA
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