A l’instar de la communauté
internationale, notre pays a célébré, hier sur le terrain de N’tomikorobougou,
la Journée mondiale de lutte contre le paludisme. C’était sous la présidence du
ministre de la Santé et du Développement social, Mme Diéminatou Sangaré. Dans la lutte contre le
paludisme «il est temps d’atteindre zéro palu : investir, innover, mettre
en œuvre». Un thème qui souligne la nécessité de renforcer les actions
urgentes, innovantes et d’investissements pour un meilleur impact de la lutte
contre le paludisme.
Il vise ainsi à accélérer les progrès accomplis par les
pays, notamment ceux en voie d’élimination de la maladie et de relance du mouvement mondial pour mettre fin au paludisme
dans les pays touchés par ce fléau, y compris le nôtre. à ce propos, la
ministre a déclaré que le paludisme est une des priorités de la Politique
nationale de santé, car il constitue la première cause de morbidité (43%) et de
mortalité (27%), selon les données du Système local d’information sanitaire.
Les enfants de moins de 5 ans et les femmes enceintes sont les couches les plus
affectées. Elle a aussi souligné qu’en
2022, nos établissements de santé ont enregistré 3.771.426 cas confirmés de
paludisme dont 2.579.562 cas simples et 1.197.864 cas graves avec
malheureusement 1.498 décès.
Sur le plan économique, la
malaria affecte la croissance économique annuelle de notre pays d’environ 1,3%
du fait de l’absentéisme au travail ou à l’école. Selon la ministre Diéminatou
Sangaré, c’est face à cette problématique d’une extrême gravité que le
gouvernement avec l’appui de ses partenaires techniques et financiers a entrépris
des actions synergiques de lutte contre cette maladie.
C’est ainsi qu’en 2022,
les ressources engagées dans la lutte contre le paludisme ont permis non
seulement d’organiser la campagne de pulvérisation intra domiciliaire (PID)
avec une couverture globale de 109 % des structures pulvérisées dans 19 aires
de santé des districts de Bandiagara, Djenné et Mopti, mais aussi d’acquérir
des intrants, notamment plus de 1,3
millions de moustiquaires imprégnées d’insecticides de longue durée pour la
distribution gratuite de routine aux enfants pendant la vaccination et aux
femmes enceintes lors des consultations prénatales, 6,1 millions de tests de
diagnostic rapide et plus de 5,3 millions de combinaisons thérapeutiques à base
de dérivés d’artémisinine pour le traitement des cas de paludisme simple.
D’autres résultats ont été obtenus.
Concernant la campagne
PID, la ministre a lancé un appel aux
partenaires locaux, au secteur privé ainsi qu’aux partenaires au développement
pour sa poursuite dans les zones de forte endémicité du paludisme. Pour accélérer
la réduction du niveau des indicateurs du paludisme en vue de son élimination à
l’horizon 2030, Mme Diéminatou Sangaré a soutenu que l’élan amorcé par le gouvernement et ses
partenaires au développement dans la mobilisation des ressources doit être
maintenu. La subvention paludisme de plus de 48,8 milliards de Fcfa du Fonds
mondial pour la période de 2022 à 2024 ainsi que les 12,5 milliards de Fcfa
annuel de l’Initiative du président américain pour la lutte contre le paludisme
(USAID/PMI) s’inscrivent dans cette dynamique. Aussi, le lancement de la campagne
«Zéro palu, je m’engage» en novembre 2021 par le Premier ministre.
Le représentant par intérim
de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Dr Christian Itama Mayikuli, a déclaré
que globalement le monde est en retard pour atteindre les deux cibles essentielles
de la stratégie mondiale de lutte contre le paludisme de 2016 à 2030, adoptés
par l’OMS. Il s’agit de réduire l’incidence du paludisme et le taux de mortalité
palustre dans le monde de 90% ou plus d’ici 2030. C’est au regard de cette
situation que le présent thème a été retenu.
Le chargé d’affaire de
l’ambassade des états-Unis au Mali, Richard Kimball, a assuré que l’engagement
de son pays en faveur de la santé et du bien-être de tous les Maliens est plus
solide que jamais. «Nous demeurerons votre partenaire indéfectible dans la
lutte continue contre le paludisme et contre toutes les maladies mortelles».
Il a aussi dit que depuis 2008 son gouvernement a investi plus de 200 milliards de Fcfa par an dans les programmes de lutte contre le paludisme au Mali et fournit en 2022 plus de 1,8 millions de moustiquaires imprégnés d’insecticide, 4,5 millions de kits de dépistage du paludisme et plus de 4 millions d’antipaludiques à action rapide. 9 millions d’enfants ont été traités et protégés contre le paludisme, entre autres.
Fatoumata NAPHO
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