
L’information a été donnée, samedi dernier au siège du groupe Walaha à Magnambougou Faso Kanu, par le réalisateur lui-même lors d’une conférence de presse. Il avait à ses cotés les réalisateurs Boubacar Belco Diallo et Boubacar Gakou, le coproducteur Bassy Konaté et la comédienne Mme Sangaré Rokia Diallo.
Le conférencier a d’abord rendu hommage aux doyens du cinéma malien qui continuent d’être de fiers porte-étendards de notre pays dans les grands rendez-vous du 7è art. Il a fait allusion au cinéaste, Adama Drabo, pour son soutien avant de faire un bref aperçu sur l’historique du cinéma malien. Selon Souleymane Assétou Diallo, son long métrage «Le Bruit du silence» est le fruit de plusieurs collaborations, mais aussi du soutien permanent de certaines personnes comme Boubacar Belco Diallo qui a apporté son expertise dans la réalisation de ce film fiction de 84 minutes. Il a été coproduit par Diak-production et les «Films du 7».
Le coût de réalisation est estimé à 20 millions de Fcfa. Malheureusement, nous n’avons pu mobiliser que 6 millions de Fcfa et c’est le lieu de remercier les comédiens qui ont accepté de jouer sans percevoir de cachet lors des tournages dans la Commune de Sanankoroba. «J’ai écrit 70 séquences pour la réalisation de ce film», a dit le réalisateur du film. Et d’ajouter que le scénario lui a pris 8 longues années de réflexion et il est fait en bamanankan.
Le conférencier a également expliqué les difficultés lors de la réalisation du film mais aussi l’accompagnement de la population de Duban (Sanankoroba), particulièrement le chef du village.
«Le Bruit du silence» est une pure fiction. Selon le réalisateur, l’histoire s’est passée Noumoubougoula, au Sud du Mali. C’est le récit d’un homme malade depuis plusieurs années qui a perdu sa virilité. Il a fait un pacte avec son père en proposant à son jeune frère Bandjougou d’assurer de chauffer le lit de son épouse sans informer sa fiancée Sanata. Tout fonctionne bien jusqu’au jour où la fiancée de Bandjougou découvre le pot aux roses, autrement dit que son futur mari est amoureux de sa belle sœur (la femme de son grand frère). Ainsi, la jeune dame manifeste sa colère et sera accidentellement assommée dans la brousse par le couple amoureux pour s’en débarrasser définitivement.
Après cet acte inhumain, le couple se rend chez un charlatan pour chercher à éliminer Djigui, le mari impuissant sexuellement. Malheureusement pour eux, la boisson empoisonnée pour neutraliser le malade produira l’effet contraire et Djigui recouvre sa virilité. Furieux de cet échec, Bandjougou se suicide. Et le jour de ses funérailles, la fiancée de Bandjougou qui avait été sauvée par les voisins peuls, revient et raconte au public ce qui lui était arrivé. Ainsi, le père dévoile le secret. En fait, ce n’était qu’un cauchemar que Djigui a fait quand il a voulu se reposer avant de prendre son bain après le retour du champ. Le rendez est donné pour le 26 mai 2022 pour découvrir le film.
Amadou SOW
Cette année, le crépissage de la mosquée de Djingarey ber coïncide avec le 700è anniversaire de son érection par l’empereur Kankou Moussa de retour du pèlerinage à la Mecque au XIVè siècle. Il coïncide aussi d’avec l’Année de la culture décrétée par le Président de la Transitio.
L’événement a été marqué par une conférence qui a débattu de la thématique : «Place et rôle du Maaya et du Danbé dans la formation et l’éducation du Maliden kura».
Le prince de la Kora, Sidiki Diabaté, est de retour sur la scène internationale avec un exploit retentissant. Après 10 ans de sa première nomination, l'artiste malien a été pré-nommé pour deux Grammy Awards 2025..
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