
sous le thème« Défis sécuritaires contemporains : la perspective africaine ».Le chef de la diplomatie malienne est accompagné par le chef d'état-major de l’Armée de l'Air, le général Aliou Boï Diarra. Au cours des activités, le ministre Diop et le général Boï Diarra ont participé, ce vendredi 24 mai 2024, au panel intitulé « Insécurité en Afrique : racines, implications et voie à suivre», indique une note d'information du département des Affaires étrangères.
Au pupitre, le ministre Abdoulaye Diop a évoqué les facteurs endogènes et exogènes de la sécurité, en insistant particulièrement sur la mauvaise gouvernance et les ingérences extérieures. Sans occulter la nécessité pour les pays africains de faire face à leurs responsabilités.
En outre, il a souligné les effets néfastes des interventions étrangères en Afrique, en illustrant ses propos par les conséquences de l’intervention unilatérale de l’Organisation pour le traité de l'atlantique Nord (OTAN) en Libye et l’échec de la Mission onusienne au Mali. Le patron de la diplomatie malienne a également dénoncé le néocolonialisme, l’impérialisme, le double standard, l’instrumentalisation de la question des droits de l’Homme. S'y ajoute l'instrumentalisation des certaines organisations sous régionales africaines.
La rencontre a aussi été l'occasion pour le ministre de souligner les avancées réalisées au Mali dans les domaines sécuritaires et politiques, notamment le retour de l’État sur l’ensemble du territoire national, la reprise de Kidal, l’appropriation nationale du processus de paix à travers le Dialogue Inter-Maliens.
Évoquant les perspectives pour mettre fin aux défis posés à la sécurité en Afrique, il a partagé une dizaine de recommandations fondées sur les expériences vécues par les pays africains à savoir : Ne pas déléguer sa sécurité à des interventions militaires internationales ; L’Afrique doit développer son propre narratif ; Tenir compte des liens entre certaines puissances étrangères et les groupes terroristes; l’Afrique doit assumer ses responsabilités.
Mais aussi Promouvoir les solutions africaines aux défis africains ; Financer, sur ressources propres, toutes dépenses militaires nationales ; Transformer les organisations régionales africaines en mettant en place un leadership réellement africain, sans aucune ingérence étrangère.
De plus, Mener des réformes politiques et institutionnelles ; Transformer les économies africaines pour mettre la priorité sur les populations africaines, notamment les femmes et les jeunes ; Garantir une place prépondérante de l’Afrique dans les foras internationaux. Avant de conclure en indiquant que l’Alliance des États du Sahel (AES) répond à ces recommandations.
Dans le même ordre d'idées, le général Aliou Boï Diarra a mis l’accent sur les efforts consentis par les autorités de la Transition dans le renforcement des capacités opérationnelles des forces de défense et de sécurité. Ce, pour changer la destinée d’une armée sous assistance totale en une armée autonome et pleinement opérationnelle, aujourd’hui. Le chef de l'aviation militaire a, en outre, insisté sur la nécessité de renforcer la diplomatie militaire africaine qui favorisera davantage la collaboration et le partage de renseignements et d’expériences pour relever les défis sécuritaires.
Par ailleurs, dans le cadre du raffermissement des relations bilatérales notre pays et le Rwanda, le ministre Diop conduit également la délégation malienne à la première session de la Grande Commission Mixte de Coopération Rwanda-Mali, prévue du 25 au 27 mai 2024 à Kigali, rapporte la même source.
Cette grande commission mixte inaugurale s’inscrit dans la droite ligne des orientions stratégiques et de la vision partagée du président de la Transition,colonel Assimi Goïta et son homologue du Rwanda, Paul Kagamé de faire de l’axe Bamako - Kigali, un modèle dynamique de coopération Sud-Sud, basé sur la solidarité fraternelle, le partage d’expériences et un partenariat mutuellement avantageux.
A cet égard, ce rendez-vous diplomatique permettra aux délégations des deux pays de passer en revue les axes stratégiques de leur coopération bilatérale et d’examiner plusieurs projets d’Accords touchant à des domaines d’intérêt commun.
Aboubacar TRAORE
Les campagnes de vulgarisation des lois favorables aux droits des femmes dans les langues locales et le renforcement des centres d’alphabétisation féminins et centres d’autopromotion figurent parmi les recommandations.
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