
Les
malfrats ont frappé fort la semaine dernière à Kalabancoro-Nèrècoro, dans la
banlieue sud ouest de Bamako. Ce jour-là, deux bandits de grand chemin ont
froidement assassiné Bouba (pseudonyme de la victime) jusque devant son
domicile, en présence de son enfant, un garçonnet de 2 ans. La présence de ce bambin n’a fait aucun effet sur les
assassins qui voulaient coûte que coûte l’argent de son cambiste de père.
Cet
assassinat ignoble remet sur la table l’épineuse question relative à la
prolifération des armes de tout calibre, et surtout la persistance du grand
banditisme qui demeure une triste réalité dans la cité des Trois caïmans et sa
périphérie.
Pour
voir clair dans le cas présent qui est digne d’un véritable film policier, nous
avons approché les membres de la famille endeuillée. Cette source explique la version qui suit : Bouba a
choisi le métier de cambiste dans lequel il évolue depuis plusieurs années déjà.
C’était le samedi 10 février. Ce jour-là, celui qui a son établissement de
« Change » à Garantiguibougou (Commune V), est rentré du boulot comme
dans ses habitudes vers 21 heures.
Avant
d’arriver à la maison, il serait passé chez sa belle mère dont le domicile est
situé à quelques encablures du sien pour récupérer son petit garçon. Nos
sources détaillent que le cambiste est marié et père de trois enfants dont deux
filles et un garçon. Chaque week-end, à la fin du travail, il passe prendre ses
gosses chez leur grand-mère pour les ramener à la maison. Et c’était le même
scénario la nuit où les faits se sont passés.
Apparemment,
tout laisse à penser que ses assassins connaissaient son programme journalier,
son itinéraire pour regagner son domicile. Et surtout l’heure à laquelle il
descend du travail. Nos sources sont formelles que les assassins l’ont
discrètement suivi sur une moto Djakarta, guettant la première occasion pour
sévir.
Arrivé
à la devanture du domicile familial, le cambiste s’apprêtait à faire descendre
son fils, pour bien garer sa moto Djakarta, ses poursuivants sont arrivés à son
niveau. Sans lui donner le temps de comprendre quoi que ce soit, le malfrat
assis sur le siège arrière de leur engin a ouvert le feu en tirant sur lui à
trois reprises à bout portant. La victime s’est écroulée, atteinte au ventre et
à la poitrine.
Le
bruit de l’arme alerta le voisinage amenant certains à se retrancher dans leur
maison, le temps de rassembler leurs esprits pour comprendre ce qui se passe
dans la rue. Mais lorsque les gens sont ressortis pour s’informer sur les
raisons des détonations qui venaient de perturber le calme relatif du coin,
c’était trop tard. Le jeune homme gisait dans son sang. Des secouristes
improvisés ont tenté de réanimer le
malheureux qui se vidait de son sang. Dans la foulée, ses assassins avaient
pris de l’avance. Ils avaient déjà redémarré leur engin en trombe emportant ave
eux le sac à main de leur victime. Ils se sont rapidement fondus dans les
ruelles mal éclairées du secteur.
Nos sources sont très formelles sur le fait que le sac du cambiste tué contenait une importante somme d’argent. Pour les proches de celui-ci, c’est sans nul doute à cause de cela qu’ils l’ont assassiné. Finalement, les agents de la protection civile s’ont arrivés pour le transporter vers un des hôpitaux de la capitale où son décès a été constaté sur place. Les policiers sont entrés dans la danse dans l’espoir de mettre la main sur les assassins du jeune homme dans un bref délai.
Tamba CAMARA
La Police du 2e Arrondissement de Sikasso a arrêté un présumé arnaqueur, « M.C », au quartier Wayerma II. Le suspect est accusé d’avoir orchestré deux opérations frauduleuses via le service Orange Money, causant un préjudice de plus de 150 000 FCFA. Cet individu qui sévissait à Sikasso.
Le procès très attendu de l’artiste Sean Combs, alias P. Diddy, s’est ouvert ce lundi 5 mai 2025 à New York pour une durée d’au moins huit semaines au tribunal de Manhattan.
Ce Lundi 28 avril, après de fortes pluies qui ont arrosé Bamako et ses environs, une femme d’un certain âge a perdu la vie de manière tragique à Djélibougou Doumanzana, en Commune I du District de Bamako.
Une jeune fille de 18 ans s’est suicidée jeudi 24 avril dans la matinée en se jetant du haut de l’étage de son établissement.
Si pour les uns, la pratique vise à officialiser leur relation amoureuse, pour d’autres, c’est pour exprimer la consolidation de leur union.
Par des techniques dont ils détenaient les secrets, ils donnaient l’impression à leurs victimes qu’ils avaient la possibilité de multiplier les billets de banque. En réalité il n’en était rien.