
La ministre Diarra Djénéba Sanogo prononçant son allocution
À l’instar de la communauté africaine, notre pays a célébré, hier au Centre international de conférences (CICB) de Bamako, la Journée panafricaine des femmes sous le thème : «Faire avancer la justice sociale, économique et environnementale pour les femmes maliennes à travers la promotion de leurs droits». La cérémonie était présidée par la ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, Mme Diarra Djénéba Sanogo. C’était en présence de plusieurs membres du gouvernement, de la vice-présidente de l’Organisation panafricaine des femmes (OPF), Mme Diallo Kama Sakiliba, et d’autres invités de marque.
Au cours de la cérémonie, la fibre panafricaine a vibré avec le défilé de plusieurs communautés africaines hissant leurs drapeaux respectifs. Il y a eu aussi une remise d’attestations de reconnaissance à des hommes et femmes de médias qui se sont illustrés par leur engagement en faveur de la promotion de la femme. La vice-présidente de l’OPF a expliqué que ce thème est inspiré de celui de l’Union africaine (UA), à savoir «Justice pour les Africaines et les personnes d’ascendance africaine à travers les réparations». Mme Diallo Kama Sakiliba a indiqué que cette convergence souligne l’urgence de traiter les séquelles persistantes du colonialisme, de l’esclavage, de l’apartheid et de l’exploitation systémique qui continuent d’influencer les réalités socio-économiques des femmes et des filles africaines.
Elle dira que celles-ci ont été particulièrement affectées par notamment l’exploitation économique et sociale, la dépossession des terres et la violence basée sur le genre (VBG). Et de poursuivre que ces injustices sont exacerbées par les normes patriarcales et les systèmes économiques néocoloniaux. La vice-présidente de l’OPF a affirmé que les réparations doivent être comprises comme un processus holistique qui restaure la dignité, corrige les inégalités socio-économiques et garantit une gouvernance sensible aux gens. Cela implique, selon elle, une représentation significative des femmes dans les négociations, les politiques publiques et la gouvernance, ainsi que la mise en œuvre des cadres protégeant leurs droits et assurant leur pleine participation aux prises de décisions.
LOT DE DESOLATIONS- Mme Diallo Kama Sakiliba a regretté le lot de désolations du terrorisme, notamment l’insécurité, le traumatisme, la peur, les VBG sur les femmes et filles de notre pays. Tout cela, a-t-elle relevé, est exacerbé par les effets du changement climatique qui freinent les efforts des femmes et les maintiennent dans une situation de précarité. Par ailleurs, elle a rendu hommage au Président de la Transition, le Général d’armée Assimi Goïta pour ses actions en faveur des femmes notamment en matière de réparation et de promotion des droits des femmes à travers plusieurs mesures institutionnelles, législatives et juridiques.
De son côté, la ministre chargée de la Promotion de la Femme a rendu hommage à la vice-présidente de l’OPF et celles qui l’ont précédée. Pour elle, ces battantes ont maintenu avec détermination le flambeau allumé par les pionnières telles que Aoua Kéita et Sira Diop pour amplifier la voix des femmes et faire la promotion de leurs droits une priorité nationale et panafricaine.
Mme Diarra Djénéba Sanogo a aussi cité les efforts récents accomplis par notre pays et ses partenaires pour faire progresser les droits des femmes et des filles. Il s’agit du Profil genre du Mali, la Constitution du Mali du 22 juillet 2023, du Code pénal et le Code de procédures pénales ainsi que les initiatives en cours telles que les états généraux sur la situation de la femme, de l’enfant et de la famille et les actions s’inscrivant dans le cadre de la «Vision Mali 2063». Cette journée, célébrée le 31 juillet de chaque année, rappelle les contributions historiques et actuelles des femmes africaines à la libération, le développement et la transformation sociale du continent. Elle commémore également l’anniversaire de l’OPF, agence spécialisée de l’Union africaine pour l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes. Celle qui est la plus ancienne organisation continentale souffle cette année ses 63 bougies.
Mohamed DIAWARA
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