
L’Institut national de prévoyance sociale (INPS) ambitionne
de faire des reformes majeures pour renforcer davantage ses services en faveur
de la population, notamment les couches défavorisées et les enfants.
L’Institut a tenu, lundi, la 95è session ordinaire de son
conseil d’administration dans ses locaux, sous la direction du président du
conseil d’administration, Yacouba Katilé.
C’était en présence de la ministre de
la Santé et du Développement social, Diéminatou Sangaré.
Au cours de cette session ordinaire, les administrateurs ont
fait l’état d’exécution du budget 2021 et celui du programme d’activités
de la même année.
Ils se sont penchés également sur le projet de programme
d’activités 2022 et adopté le projet de budget 2022, celui de la gestion déléguée
de l’Assurance maladie obligatoire (AMO).
Pour l’année 2022, le budget de l’INPS est arrêté en
recettes et en dépenses à plus de 240,1 milliards Fcfa, soit une
augmentation de plus de 18,28% par rapport à l’année dernière. Les dépenses
prévues en 2022 se chiffrent à 221,8 milliards Fcfa.
Le budget de
l’exercice en cours dégage un excédent prévisionnel de 18,3 milliards de Fcfa.
Concernant le projet de budget de l’AMO pour cette année, il s’élève à plus de
53,4 milliards de Fcfa contre 44,5 milliards de Fcfa en 2021, soit un
taux d’accroissement de 19,95%.
Le président du conseil d’administration de l’INPS a salué
les brillants résultats enregistrés par l’Institut en 2021 en matière de
prestations techniques.
Yacouba Katilé a précisé qu’au cours de l’année, l’INPS
a payé plus de 8,8 milliards de Fcfa au titre des pensions de retraite et
plus de13,7 milliards de Fcfa pour les prestations familiales.
L’Institut a payé au
titre des risques professionnels (accidents de travail et maladies
professionnelles) plus de 1,2 milliard Fcfa. Le président du conseil
d’administration a indiqué qu’à la date du 31 décembre dernier, l’INPS dégage
un solde d’exploitation de plus de 13,5 milliards de Fcfa.
Cette année, l’INPS ambitionne de réaliser plusieurs
activités autour des axes majeurs tels que l’amélioration de la gouvernance,
l’amélioration de la qualité des services et la digitalisation des processus et
dématérialisation des encaissements et des paiements.
S’y ajoutent la
diversification des ressources et l’élargissement de la base de la couverture
sociale. Pour sa part, la ministre de la Santé et du Développement social a
invité l’INPS à conclure dès à présent une convention d’objectifs triennaux
entre l’autorité de tutelle et le conseil d’administration.
Diéminatou Sangaré
a ajouté que cette convention sera ensuite décliné à travers un contrat de
performance triennal entre le conseil et la direction générale.
La patronne du
département de tutelle a invité la structure à se pencher au cas par cas sur
les marchés conclus avec des opérateurs économiques qui ont été souvent
exécutés et qui restent impayés. Selon elle, l’INPS doit veiller également sur
la production des données financières, comptables et statistiques dans les
délais impartis.
Auparavant, elle avait félicité l’Institut pour les «résultats
méritoires obtenus».
Le directeur général de l’INPS a annoncé que des reformes
majeures seront imprimées à leurs activités.
«On entend faire de notre
structure un organisme spécial avec une autonomie renforcée et des régimes
d’exemption qui vont permettre à l’INPS de mener correctement ses activités», a
expliqué Ousmane Karim Coulibaly.
Et d’ajouter qu’ils
feront en sorte que les pensions, les prestations familiales ainsi que les
risques professionnels soient largement distribués en prenant en compte les
couches les plus défavorisées et les enfants.
Sa structure, dira-t-il, va
s’investir pour qu’elle ne puisse pas trop puiser dans les cotisations pour
faire fonctionner ses services. Cette session a été suivie de la 96è session
ordinaire du conseil d’administration.
Mohamed DIAWARA
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