
L’hôpital de Dermatologie de Bamako fait partie des rares à marquer la rupture avec ce mode de fonctionnement. En tout cas, l’administration
de cet établissement hospitalier a bien compris que la raison d’être d’un
hôpital, c’est de soigner les malades. D’où la nécessité de mettre ceux-ci au
cœur de tout projet de soins et de sortir du dilettantisme (une situation dans
laquelle on répond à une urgence après l’autre sans aucune vision).
L’hôpital de Dermatologie de Bamako qui est
l’un des rares bons élèves en matière de gestion (tous aspects confondus) a
tenu, jeudi dernier dans ses propres installations, la 4è session de son conseil
d’administration. La réunion était présidée par le président du conseil
d’administration, Modibo Traoré, en présence du directeur général de
l’établissement, Pr Ousmane Faye, de son adjoint, Drissa Diarra.
«Aux âmes bien nées, la
valeur n’attend point le nombre des années». Cet adage sied comme un gant à
l’hôpital de Dermatologie de Bamako, le dernier né des Centres
hospitalo-universitaires, et qui a administré en si peu de temps la preuve de
son utilité et de son efficacité dans la prise en charge des patients atteints
de pathologies dermatologiques, dans la publication scientifique et dans
l’encadrement des thèses d’étudiants.
Ce
CHU qui nourrit de grandes ambitions légitimes avec l’accompagnement de l’état
et des partenaires historiques, notamment la Fondation Raoul Follereau et la
Fondation Pierre Fabre, compte se donner les moyens de sa politique. à cet
effet, le projet de budget de l’établissement pour l’exercice est chiffré en
recettes et en dépenses à un peu plus de 3,6 milliards de Fcfa. Pour le
directeur général de l’hôpital de Dermatologie de Bamako, il est temps après
trois ans d’existence de faire un bilan d’étape et de regarder vers l’avenir.
Le patron de l’hôpital de Dermatologie a aussi rappelé que la pandémie de la
Covid-19 qui avait considérablement affecté les capacités d’hospitalisation et
d’offres de soins a aussi aidé l’hôpital. « Elle a permis à l’hôpital
d’attirer des investissements : rénovation des bâtiments, acquisition
d’une quantité importante de matériels médicaux, réalisation d’une centrale
d’oxygène et enfin une unité de tomodensitomètre», a rappelé le Pr Faye.
Il a
aussi mentionné la réalisation en cours d’un bloc de consultations et du bureau
des entrées, fruit d’une convention de partenariat avec la Fondation Pierre
Fabre. Pour lui, il est clair que ce bâtiment permettra de mettre le malade au
cœur des soins en mettant à sa disposition tous les services nécessaires à son
parcours. Et de relever aussi qu’au plan de la gouvernance, un contrat de
performance a été signé avec le ministère de la Santé et du Développement
social l’année dernière.
Selon le directeur général de l’hôpital, ce contrat
exige désormais de son administration et du personnel plus d’effort, mais aussi
plus de responsabilité dans la gestion des affaires. Le Pr Ousmane Faye a aussi
indiqué qu’il sera tenu compte de ces exigences dans le projet d’établissement
en cours d’élaboration. Il a également souligné que le soutien des partenaires
historiques (Fondation Pierre Fabre et Fondation Raoul Follereau) a permis
d’apporter des soins dermatologiques à des personnes vulnérables (malades de la
lèpre, personnes atteintes d’albinisme) et de soulager de nombreux patients en
milieu rural à travers la télédermatologie.
Il étaie par des chiffres plus
parlants. 300 nouveaux cas de lèpre dépistés, 770 personnes atteintes
d’albinisme régulièrement suivies, 200 agents de santé formés en
télédermatologie et plus de 500 malades traités à distance dans plus de 90
formations sanitaires. Le président du conseil a rappelé que l’hôpital a
réalisé globalement l’année dernière 53.438 consultations externes et 412
interventions chirurgicales. Il a salué le Pr Ousmane Faye pour son admission à
l’Academie de médecine de France à titre de collaborateur et pour son livre
intitulé : «Dermatologie de la diversité» dont il est co-auteur avec le Pr
Antoine Mahé.
Brehima DOUMBIA
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