L’Association
pour le développement de Somasso (ADS) a solennellement lancé, le weekend
dernier dans les locaux du groupe Renouveau sis à Missabougou, la 8è édition du
Festival de Bélénitougou de Somasso qui se tiendra du 27 au 31 mai prochains
sous le thème : «La culture au service de la paix pour un Mali nouveau».
Ce
rendez-vous qui s’impose désormais dans l’Agenda culturel de notre pays sera
couplé à la 1ère édition de la Semaine culturelle «Ensemble pour le Mamala
(EPMA)». L’information a été donnée lors d’une conférence de presse, animée par
le président de l’ADS, Markatié Daou, en présence du président de la commission
d’organisation de l’EpMa, Moussa Issa Daou et de plusieurs invités.
Les
conférenciers ont présenté Mamala (Miniankala) qui regroupe des ressortissants
de 68 communes des Régions de Ségou, Koutiala, San et des cercles de Yorosso,
Nioro, mais aussi de bien d’autres localités du pays et des compatriotes de la
diaspora. Le Festival de Somasso mobilisera les 165 villages des différentes
communes concernées.
Un peu plus de 10.000 participants sont attendus cette année
à Somasso pour célébrer l’un des événements les plus populaires de Mamala. À ce
titre, les conférenciers ont remercié les partenaires qui accompagnent L’événement
depuis sa première édition.
«Le
Festival de Bélénitougou de Somasso est un événement culturel de haute portée
sur tous les plans», a déclaré le conférencier principal Markatié Daou. Et de
dire que son objectif est de faire de la culture un vecteur de paix et de cohésion
sociale. Le président de l’ADS a aussi donné un bref aperçu historique de
Belenitougou ou Nianalérie qui existe depuis le 19è siècle. C’est en 2015 que
Nianalérie a été érigé en festival par l’ADS. Après 7 ans d’existence, ce
festival s’est imposé comme l’un des évènements les plus populaires de Mamala.
Cette
année, l’événement qui sera couplé avec la première édition de la Semaine de
EPMA, intègre plusieurs innovations au programme, notamment des conférences-débats
sur des thématiques pertinentes portant sur les valeurs culturelles,
l’installation des stands, mais aussi les concerts géants animés par des
artistes de renom comme Mamadou Dembélé, Zamprin, Troupes Bobo, des jeunes
artistes de la localité et des rappeurs maliens qui font la fierté de la
musique malienne. Il y aura aussi des manifestations folkloriques, des découvertes
touristiques, une journée de reboisement et d’autres activités.
Selon Markatié
Daou, l’accent sera mis sur les valeurs ancestrales et les instruments
traditionnels qui sont aujourd’hui peu connus du public. Quant à Moussa Issa
Daou, il a souligné que les valeurs du Miniankala sont, entre autres, le
travail, le respect mutuel et l’amour de la patrie. Il est prévu trois grandes
conférences sur la protection de l’environnement, l’efficacité des médicaments
traditionnels et l’autonomisation de la population locale.
Toutes les ethnies seront représentées lors de la Semaine culture pour magnifier notre diversité culturelle. Les organisateurs du Festival ont assuré que toutes les dispositions seront prises au plan sécuritaire pour le bon déroulement de ces évènements, avant de lancer un appel à tous à venir découvrir davantage la culture Mamala.
Amadou SOW
La 5è édition du Salon international de l’artisanat du Mali (Siama) s’ouvre aujourd’hui dans notre pays sous le thème : «Artisanat, facteur de développement et de sauvegarde de notre identité culturelle» pour prendre fin le 7 décembre prochain..
Habibou Dembélé dit Guimba national a fait rentrer la comédie dans une autre dimension. Cet artiste arrive, avec une facilité déconcertante, à arracher le sourire à tout le monde.
Cette œuvre sera présentée par 333 jeunes en référence aux 333 Saints de Tombouctou. La répétition a commencé depuis fin octobre et elle relate les figures historiques des empires du Ghana, du Mali et du Songhaï avec des forgerons et des griots qui ont construit notre histoire.
Le Salon international de l’artisanat touareg, tenu du 18 au 23 novembre, a dédié la journée du samedi dernier au département des Maliens établis à l’Extérieur et de l’Intégration africaine. La rencontre a été marquée par un panel sur le thème : secteur artisanal au Mali, alternati.
L’écrivain traditionnaliste, à travers son livre, intitulé : «Le Khasso traditionnel : coutumes et mœurs», lancé le 17 juillet dernier, met en lumière les repères culturels de cet espace linguistique dont il est le «Djeli», de par la bataille de Tumbifara. Dans cet ouvrage de 162 pa.
Le ministre de l’Artisanat, de la Culture, de l'Industrie hôtelière et du Tourisme, Mamou Daffé, a rencontré, lundi dernier dans ses propres installations, dans le cadre de l’Année de la culture, l’ambassadeur de la Palestine au Mali, Hassan Albalawi..
