
L’ouverture officielle a été présidée par le représentant du ministre chargé de
la Culture, Cheik Diabaté. C’était en présence du promoteur de l’événement et
promoteur de WB TV de Kati, Boubacar Traoré, et de la marraine et membre du
Conseil national de Transition (CNT), Mme Dalla Makalou, des autorités
politiques, administratives et coutumières de Kati et des délégations venues de
Ségou, Kangaba et Kolokani.
Ce rendez-vous culturel
s’étendra sur 5 jours. Sa particularité est qu’il est exclusivement consacré à
la promotion de la langue bamanankan dans laquelle tous les discours ont été
prononcés. Ce, conformément aux objectifs de l’évènement. Il s’agit, entre
autres, de promouvoir et valoriser les langues nationales, de réintroduire
l’éducation traditionnelle dans nos familles, de promouvoir l’art culinaire
traditionnel et d’encourager le port de la tenue traditionnelle. Le festival
sera aussi marqué par les danses folkloriques, la prestation des chasseurs et
les visites des stands.
Le représentant du
ministère en charge de l’Artisanat a salué l’initiative et remercié les
initiateurs pour leur volonté de mettre en valeur la culture bambara. À un
moment où notre pays est engagé dans la promotion des langues nationales et
dans la quête de retour à nos valeurs, a dit Cheick Diabaté.
Aboubacar Traoré a témoigné
de la cohésion autour de l’événement. Il a expliqué que l’abandon de nos pratiques
comme l’éducation traditionnelle et la marginalisation de nos langues ont
motivé les organisateurs à mettre en place ce projet pour sensibiliser la
nouvelle génération. Il y a aussi la nouvelle Constitution qui a élevé les
langues nationales au rang de langues officielles. D’où, le choix du thème qui
offre l’opportunité aux jeunes de découvrir des pas de danse du terroir, des
chansons originales et d’avoir une connexion entre les bambaras des différentes
localités.
Au menu du festival, il y a une soirée dédiée
au «niamakalaya», c’est-à-dire la fonction du griot, et une autre aux
chasseurs. Il est aussi prévu des conférences-débats sur la culture, qui seront
animées par des experts comme l’ancien ministre Ibrahima N’Diaye.
Le secrétaire général de la marie de Kati, Zanga Daou a relevé l’importance de la rencontre, avant de rendre hommage aux victimes de la récente inondation. Il a demandé la cohésion autour des autorités, avant de souhaiter la pérennisation du festival.
Amadou SOW
Cette année, le crépissage de la mosquée de Djingarey ber coïncide avec le 700è anniversaire de son érection par l’empereur Kankou Moussa de retour du pèlerinage à la Mecque au XIVè siècle. Il coïncide aussi d’avec l’Année de la culture décrétée par le Président de la Transitio.
L’événement a été marqué par une conférence qui a débattu de la thématique : «Place et rôle du Maaya et du Danbé dans la formation et l’éducation du Maliden kura».
Le prince de la Kora, Sidiki Diabaté, est de retour sur la scène internationale avec un exploit retentissant. Après 10 ans de sa première nomination, l'artiste malien a été pré-nommé pour deux Grammy Awards 2025..
Après trois jours de compétitions intenses, le groupe «Danbe» de notre pays a remporté le premier prix du Festival international Triangle du Balafon, suivi du groupe «Bolomakoté» du Burkina Fasso. La troisième place a été décernée au groupe «Djéli» de la Guinée et le prix spécial A.
La cité verte du Kénédougou s’apprête à abriter la 9è édition du Festival international triangle du balafon du 9 au 11 octobre prochain. Le grand rendez-vous culturel mettra en compétition le Mali, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire et la Guinée. Le Niger sera le pays invité d’honneu.
Placée sous le thème «la culture socle, de l'ancrage de la IV République», la phase régionale de la Biennale artistique et culturelle de la Région de Koulikoro qui s’est tenue du 23 au 30 septembre avec la participation des sept cercles de la région. Il s'agit de Siby, Kati, Kangaba, Kouli.