Procureur général par intérim près la Cour d’appel, Ladji Sara succède à Drissa Coulibaly qui a décidé de ne pas briguer un nouveau mandat. Le secrétariat général change également de main et est désormais occupé par Aly Sanogo, qui remplace Dr Oumar Thiero. Notre confrère de l’ORTM, Abdoul Karim Kaba garde son poste de secrétaire à la communication, tout comme le trésorier général, Abdoulaye Moussa Diakité.
La cérémonie d’ouverture de l’assemblée était présidée par le représentant de la direction nationale des sports et de l’éducation physique (DNSEP), Abdoulaye Kané et toutes les Ligues affiliées à la FMJD (Bamako, Kayes, Koulikoro, Sikasso, Ségou, Mopti, Tombouctou, Gao et Kidal) ont participé à la rencontre. Une mobilisation saluée, tour à tour par le président sortant et le représentant de la DNSEP. Avant le début des travaux, une minute de silence a été observée à la mémoire de l’ancien président de la Ligue de jeu de dames du District de Bamako, Hamidou Traoré, arraché à l’affection du monde du jeu de dames, il y a quelques années.
Après son élection, le nouveau président de la FMJD a exprimé sa joie et son bonheur, avant de témoigner sa reconnaissance aux délégués des neuf Ligues présentes à la rencontre. Évoquant son programme, Ladji Sara a indiqué qu’il s’articulera autour de trois grands axes : la formation, la multiplication des compétitions et une nouvelle politique pour les séances d’entraînement. Selon lui, le Mali regorge de talents qui ne demandent qu’à être suivis et encadrés pour leur permettre de rivaliser avec l’élite africaine, voire mondiale. Ladji Sara promet d’accorder une attention particulière aux joueurs qui sont les principaux acteurs et qui sont incontournables dans la promotion et le développement du jeu de dames national.
«Les joueurs doivent s’entraîner régulièrement comme pour les autres disciplines. Le jeu de dames n’est plus un simple plaisir ou un passe-temps, c’est une discipline sportive comme toutes les disciplines. Le changement de mentalité passe d’abord par les joueurs eux-mêmes», a insisté le premier responsable de la FMJD, sous les ovations de la salle. Pour Ladji Sara, le jeu de dames du Mali a de beaux jours devant lui, mais, a-t-il insisté, l’obtention des résultats passe par «le travail à tous les niveaux». Le nouveau président de la FMJD et son prédécesseur ont témoigné, chacun, leur gratitude aux partenaires de la discipline, notamment le ministère en charge de la Jeunesse et des Sports et le Comité national olympique et sportif (CNOS-Mali). Selon eux, le jeu de dames malien ne serait pas là où il est aujourd’hui sans le soutien et l’accompagnement des deux partenaires.
Soulemane Bobo TOUNKARA
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