Certains de ces cas se passent de tout commentaire. Les malfrats, de leur côté, changent régulièrement de méthodes pour dépouiller leurs victimes de leurs biens. Celles-ci sont aussi étonnantes tout comme les actes qu’ils posent.
Certaines de ces techniques utilisées face à leurs proies surprennent mêmes les plus avertis en la matière. La présente histoire en est une illustration parfaite. B.T, un taximan au centre des faits a subi impuissant le vol de son argent et de son téléphone portable en pleine rue à la suite d’un braquage à main armée. Les faits se sont passés dans le quartier TSF, en Commune II du District de Bamako.
Agé d’une quarantaine d’années, B.T n’oubliera pas de sitôt cette nuit où il a été victime de vol à main armée par des membres d’une bande de malfrats. S’il avait également su que ces clients du jour n’avaient rien d’ordinaire, il aurait réfléchir à deux fois avant de les embarquer dans son véhicule. Ceux-là même qu’il avait transportés peu avant les faits à destination du secteur suscité.
Le malheur arrivant à un moment où l’on s’y attend le moins, à sa grande surprise, il sera surpris braqué par ses clients du soir d’un autre genre. De ses explications laconiques, nous retiendrons que le jour des faits, le taximan était sorti comme dans ses habitudes à la quête d’éventuels clients. Il s’imaginait une nuit ordinaire.
Alors qu’il tournait et retournait à travers les quartiers de la ville à la recherche de clients, il sera signalé au niveau de Bagadadji, en Commune II de Bamako par deux jeunes gens dans la vingtaine.
Ceux-ci désiraient être transportés par ses soins à destination d’un quartier voisin dans la même commune. Le prix est aussitôt discuté et les clients ont embarqué à bord du véhicule. Peu de temps après avoir démarré, il est guidé par ses clients. B.T ignorait qu’il avait affaire à des clients peu ordinaires.
Les deux individus étaient en fait des membres d’une bande de malfrats qui opéraient ainsi. Apparemment, ils avaient bien préparé leur coup. Dans la foulée, le duo de bandits dans sa combine l’a amené dans un endroit isolé afin de le gruger. Et c’est ce qui s’est passé.
Cette course finira par le conduire dans la gueule du loup, comme on le dit. La suite des événements révélera que c’était à destination du quartier sans fil autrement dit le « TSF ». C’est un malheur qui l’attendait en ce lieu. Chemin faisant, après plusieurs bifurcations, ils finiront par l’amener à se garer dans une zone relativement isolée.
Une fois en ce lieu, alors qu’ils s’apprêtaient à descendre de l’engin et éventuellement payer la course du chauffeur, quatre individus évoluant sur deux motos sont sortis de nulle part pour braquer B.T. Il est aussitôt braqué par deux d’entre eux qui lui intiment de leur remettre sa recette du jour.
Alors qu’il est tenu au respect, il est également palpé par la bande et dépossédé de son téléphone portable. L’opération réussie, dans la foulée avant que la victime n’ait eu le temps de faire le moindre mouvement, le quatuor en compagnie du duo a disparu dans la nature en trombe.
Mais avant, dans leur fuite, les assaillants pour retarder leurs éventuels poursuivants avec le véhicule de la victime, ont pris le soin de laisser la clé de l’engin quelques mètres plus loin sur la voie bitumée.
Dans l’immédiat, le taximan qui se trouvait dans une zone isolée ne s’est pas donné la peine d’alerter qui que ce soit. Il s’est ensuite donné un temps de réflexion près de son véhicule. Plus tard, nous apprendrons que la même nuit, il s’est résolu à porter l’affaire à la police qui se saisit du dossierdans l’espoir de mettre la main sur la bande.
Tiédiè DOUMBIA
Rédaction Lessor
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